* Thumarog s’amusa de Rackham. La petite créature lui rappela la sienne. Il allait d’ailleurs devoir bientôt aller la chercher. Après avoir rangé sa baguette, le Serpentard lui posa une question. Le petit aiglon l’analysa un moment et répondit : *

- De toi, pas grand-chose. J’imagine que tu dois avoir d’autres ambitions que d’aider un première année dans ses recherches. Maintenant, reprit-il en se frottant le menton, tu pourras peut-être me conseiller. Je fais des recherches sur les baguettes magique. D’où je viens, on est très porté sur la chose. En allant chercher ma baguette chez Ollivander ma mère a discuté avec. Il lui aurait raconté qu’il existait des sorts pour améliorer sa baguette. Tu aurais entendu parler d’un livre traitant de ce sujet ? Ca me ferait gagner du temps à la bibliothèque.

* Pendant qu’il parlait, le petit Armegrime rangea ses affaires. Il devait rentrer au château pour aller chercher sa salamandre qui l’attendait dans l’âtre de la cheminée de sa chambre. *

* Galvaer dût se concentrer pour traduire les paroles de son camarade à force de bégaiement. Elle ne savait pas si c'était pathologique ou si le Serdaigle était vraiment timide et mal à l'aise avec elle, elle décida donc de ne pas relever pour ne pas envenimer la situation et dans un sourire ce mit à feuilleter son livre.
Quand elle trouva la page réservée au Dictame, elle tendit le livre en direction de l'enfant. *

- Qu'est-ce que tu cherches comme infos? * demanda-t-elle d'une voix tranquille, avant que son regard ne tombe sur le livre que son camarade tenait encore entre ses mains, et un rire léger lui échappa: *

- Oh oui, en effet, il a pas l'air d'être de 1ère fraîcheur ton exemplaire ! Il te manque d'autres sections? Si tu veux on peut faire le point sur ce qui te manque. Et en classe, on peut essayer de faire en sorte d'être ensemble quand on étudiera le bouquin... Ou alors, je peux me dépêcher de le lire pour ensuite te le prêter et que tu puisses lire ce qui te manque.

* Galvaer finit sa tirade en écarquillant les yeux, un peu honteuse de s'être laissée déborder par son enthousiasme de partager du temps et de l'aide avec un autre aiglon. *

- Enfin si tu veux hein? Je ne te force à rien, désolé de mettre laissée emporter.

* Elle leva les yeux et essaya de croiser maladroitement le regard de son homologue. *

* Quand Galvaer vit le sourire discret éclairer le visage du Serdaigle, son cœur se comprima de joie. Depuis qu'elle était arrivée à l'école, elle n'avait que peu partagées d’interactions sociales avec ses camarades et cela la peinée. Même si depuis toute petite elle était souvent seule au vue des conditions dans lesquelles elle vivait, en effet difficile de croiser beaucoup d'autres enfants au cœur de la forêt, ça avait toujours été une source inépuisable de plaisir pour elle de croiser d'autres humains qu'ils soient jeunes ou vieux. Ses parents étaient toujours entourés de nombreux amis, et il n'était pas rare que certains d'entre eux s'attarde dans la demeure familiale. Cela l'avait sauvée de sa solitude. Le moment qu'elle partageait en ce moment avec son camarade lui fit espérer une future relation amicale.

La petite fille laissa celui ci tranquille pendant qu'il lisait la page réservé au dictame et en profita pour s'instruire aussi. Elle connaissait cette plante, sa mère la faisait pousser dans leur serre et elle leur apporté toujours un soin particulier "Tu vois ces petites merveilles, lui disait-elle, il faut s'en occuper en permanence, de vraies petites capricieuses, un pet de travers et elles ne grandissent jamais".

Au moment où cette pensée traversa l'esprit de Galvaer, le Serdaigle parla de sa mère, puis se présenta: *

*

* En effet, là d'où elle venait les embrassades et les accolades étaient plus naturel qu'ici. En relâchant la main de Sam elle continua enthousiaste: *

Comme il y avait un peu de soleil aujourd'hui, Gridine décida d'aller se promener un peu dans le parc avec son boursouf. Il y avait quelques personnes ici et là, mais le parc étant vraiment très grand, on ne se marchait pas dessus. La petite Poufsouffle marchait en lançant presque machinalement son boursouf en l'air avant de le rattraper.

Assis dans l'herbe un peu plus loin, elle reconnu deux élèves pas beaucoup plus grands qu'elle, qu'elle avait croisés dans le Poudlard express. Si sa mémoire était bonne, la fille s'appelait Galver ou un truc comme ça. Quant au garçon roux cachés derrière ses cheveux, il avait l'air extrêmement timide. Gridine se dirigea vers eux et vit qu'ils consultaient un livre. Elle hésita un peu avant de s'approcher.
Pour ne pas gêner d'avantage le garçon roux, elle ne regarda pas dans sa direction et s'adressa à la fille :

"Salut! Déjà en train d'étudier?"

Son petit voyage dans la forêt interdite n'avait malheureusement pas porté ses fruits et Eden rentrait, penaude, à Poudlard. En passant par le parc, elle remarqua de l'agitation près d'une collection d'arbre. En s'approchant, la jeune fille se rendit compte qu'un tas d'élèves étaient regroupés autour d'un pauvre crabe de feu en détresse. « Barrez-vous bande d'andouilles, vous voyez pas que vous lui faites peur ? » En guise d'avertissement, la Clarke sortit sa baguette magique de sa botte et la pointa vers le premier élève à côté d'elle. Sans mot dire, le petit groupe leva les mains et s'éloigna. Maintenant, elle avait le champ libre pour mettre la créature en sécurité. « Même si tu me répondras pas, parce que si j'ai bien écouté en cours, et même si c'est rare, là jsuis sûre, mais, est-ce que du coup, comme tu es plein de pierres précieuses sur toi, tu pètes des paillettes ? On sait jamais. »

* Galvaer releva la tête vers la toute jeune fille aux cheveux bleus qui venait de leur parler: *

- On dirait bien ! * répondit-elle avec un grand sourire, * Gridine c'est ça?

* Elle jeta ensuite un regard vers Sam, guettant sa réaction. En effet le Serdaigle avait l'air un peu sauvage et elle ne souhaitait pas le mettre encore plus mal à l'aise.

Elle ne put malgré tout s'empêcher de proposer d'une petite voix à la jeune Poufsouffle: *

- Tu veux te joindre à nous?

* Elle espérait que Sam ne verrait pas d'inconvénient si Gridine acceptait, mais il lui aurait paru impossible de ne pas faire cette proposition à la petite fille. La politesse était de rigueur quand on arrivait dans un nouveau lieu et de plus son envie de sociabiliser était très forte. *


* Mais avant que la Poufsouffle ne puisse répondre, Galvaer entendit un énorme souffle et une odeur de brûlé ne tarda pas à venir envahir ses narines...

Se redressant d'un bond, elle jeta un regard aux alentours, le cœur battant la chamade, et elle aperçut un arbre en feu avec à son pied une créature qui scintillait au soleil: *

- Mais c'est quoi ce bazar?! * s'écria-t-elle ne faisant deux pas en arrière, * qu'est-ce qu'un crabe de feu fait dans le Parc !

* Déjà des élèves commençait à s'attrouper autour de l'animal, mais Galvaer n'avait pas du tout envie de les rejoindre. En effet, elle n'appréciait pas spécialement le feu ayant subi un incendie dans son enfance. L'odeur du brûlé lui occasionnait à chaque fois des moments de panique tant qu'elle n'avait pas trouver la source de la fumée et la vue des longues flammes qui léchaient le tronc de l'arbre fit glisser le long de sa tempe une goutte de sueur froide.

Elle resta donc en retrait jusqu'à voir une grande élève surgir et égayer les curieux à coup de cris et de menaces à la baguette. En réponse, le crabe incendia trois nouveaux arbres faisant sursauter Galvaer par la même occasion. *

-Euh... Je crois que je ne me sens pas très bien, * finit-elle par dire en titubant en arrière avant de se laisser tomber au sol, la tête entre les genoux. *

Gridine fût surprise de recevoir un accueil aussi chaleureux alors qu'elle les dérangeait manifestement en plein travail.

"C'est bien mon prénom, tu as une bonne mémoire dit donc! Moi je ne suis plus sûre des vôtres."

La petite Poufsouffle aimait passer son temps libre à contempler les animaux de la valise alors, elle négligeait complètement sa vie sociale et n'avait pas encore pris le temps de se faire des amis. Elle n'avait pas une très bonne mémoire mais elle aimait apprendre alors l'idée de se lier d'amitié avec des Serdaigles de son âge lui plaisait beaucoup. Elle regarda ensuite vers le crabe de feu puis se retourna vers les jeunes Serdaigles.

"En fait, j'espérai que la grande là bas s'occupe du crabe mais ça n'a pas l'air d'être dans ses intentions. Je crains un peu le feu depuis que j'ai été brûlée mais...je ne peux pas le laisser ici ruiner le parc.
J'y vais et je reviens voir après si vous êtes toujours là!"

Prenant son courage à deux mains, la jeune élève s'approcha du crabe par le flanc, craignant qu'il ne s’effraie d'une approche frontale. Elle salua la grande fille qu'elle avait déjà aperçut dans sa salle commune et regarda l'animal. C'était la première fois qu'elle en voyait un et elle le trouvait plutôt mignon avec sa tête de tortue. Elle le saisit de chaque côté de sa carapace, en le tenant à bout de bras et en orientant son postérieur vers le sol. Elle réfléchit un peu et se dit que de cette façon, il risquait de lui brûler le bras. Alors elle orienta plutôt son derrière sur le côté.

Une fois dans la valise, elle n'aurait qu'à demander au portrait de Newt dans quel habitat elle devait ranger le petit voyageur.

"Allez viens! Tu rentres à la maison."

Les promenades au clair de lune étaient certainement ce que la jeune Iseult adorait le plus à Poudlard. Elle avait toujours été un oiseau de nuit et hier comme aujourd'hui, elle ne pouvait s'en priver. Éclairée par la lueur de la lune uniquement, elle ressentait au fond d'elle un immense calme, une sensation de bien-être intense. Il était toujours déconcertant de voir avec quelle facilité la jeune fille mêlait bêtises et chaos, qui étaient pourtant ses maîtres-mots, avec calme et sérénité. Et bien que ce soit une facette dont peu de gens lui connaissait, Iseult aimait rester seule pour se perdre dans ses pensées nombreuses et hasardeuses. Depuis qu'elle avait été nommée préfète, ses escapades nocturnes étaient devenues plus fréquentes, rythmées par les rondes nocturnes qu'elle devait effectuer. Rien n'était pour lui déplaire dans son nouveau poste qui lui octroyait plus de droits qu'elle n'en aurait cru possible. Si ce n'était le fait qu'elle ne pouvait plus faire autant de bêtises qu'elle ne l'aurait souhaité. En quelques mois, elle avait réussi à se modérer, et bien qu'elle n'oubliait pas de s'amuser, Iseult était devenue plus mature. Une branche craqua sous ses chaussures noires et elle faillit se retourner une cheville. Haletante, Iseult sortit sa baguette pour éclairer son chemin et décida de s'asseoir près d'un arbre qui surplombait le terrain. La neige continuait à tomber et Iseult frissonnait. Elle avait pensé à se recouvrir d'une cape avant de quitter le château mais à présent qu'elle restait immobile dans le parc, elle ressentait le froid qui paralysait ses doigts un à un. Alors elle reprit le chemin du château.

* Eurêka n'avait pas trop compris ce qui c'était passé aujourd'hui. D'abord il était en train de voler avec ses congénères, puis un grand bruit l'avait effrayé avant de sentir un filet le couvrir et le plaquer au sol. Il avait été trainé hors de la valise loin de chez lui par deux paires de mains puissantes, des doxys avaient alors mordus les coupable et il avait pu retrouver la liberté. Oui mais comment retourner chez lui ? Eurêka était complètement perdu, il commençait à avoir mal à la tête de ne pas retrouver sa route et de ne pas trouver d'eau à sa portée... Tout était tellement plus simple au bon soin des magizoologistes ! Pourquoi diable l'avait on traîné hors de son environnement de la sorte ? *

Gridine était de retour de Pré-au-lard avec un sac plein de friandises lorsque, traversant le parc pour rentrer au château, elle aperçut une mince silhouette au milieu de la pelouse.
Elle s'approcha et vit qu'il s'agissait d'un Augurey à son plumage d'un beau vert.
Décidément, ce parc était le lieu de prédilection de bien des promeneurs. Elle approcha encore un peu plus vers l'oiseau qui ne sembla même pas remarquer sa présence. A voir de plus près, il n'avait pas l'air d'aller très bien. En plus, il commençait à faire froid dehors.
La petite Poufsouffle s'accroupit près de l'oiseau.

"Bah qu'est-ce tu fais là toi?"

Manifestement, il n'avait pas peur des humains. Gridine était assez proche pour l'attraper mais elle lui tendit d'abord le bras pour ne pas le brusquer d'avantage. Peut-être allait-il accepter son invitation?
Il avait besoin d'une personne compétente et cela faisait déjà plusieurs jours que la jeune fille ne s'était pas rendue dans la Valise, les animaux lui manquaient.