Le Grand Escalier >> Monde Magique >> Poudlard et ses environs
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Titre : Re : Parc
Créé : 24/11/2024 à 15:00:53
- Hé ! Mais faut pas m'attaquer !
La petite fille se révolte, et Lemony remarque cette fois son langage qui, eh bien, n'indique pas une éducation Sang-Pur. Cette classification se fait automatiquement, sans qu'il puisse s'en empêcher. Il n'empêche que cette manier de manger les mots le perturbe un peu. Il ouvre la bouche pour lui expliquer ce qu'elle n'a pas fait correctement, puis se ravise. Il n'est pas certain qu'elle ait conscience d'être un fantôme ; il est hors de question de lui briser le coeur. — Je ne t'ai pas attaquée, corrige-t-il. J'étais prêt à me défendre, j'ignorais qui tu étais. Ma baguette est baissée, à présent, regarde. Ce n'est peut-être pas très chaleureux, mais une fois encore, quelque chose force Lemony à rétablir la vérité lorsque les autres se méprennent. Il range l'arme à la hauteur de ceinture prévue dans sa robe d'uniforme sur-mesure. La tristesse qui l'enveloppe depuis plusieurs jours paraît s'épaissir. Sous la mélancolie, aucune larme ne paraît encore. Les Dortoirs sont une catastrophe. Il n'a pas revu F. Chase Fawley, et le souvenir de sa souffrance le fait encore frissonner. L'apparition de Mimi l'a échaudé et en fin de compte, peut-être aurait-il apprécié le système de Dortoirs des Poufsouffles, où il aurait été assuré de partager quelque chose avec ses camarades. – Si tu veux, je peux être ton amie moi ! Là je viens rejoindre ma cousine... Je suis sûre qu'elle pourrait être ton amie aussi ! En plus elle est Préfète. Il y a quelque chose chez les enfants plus jeune qui arrache toujours Lemony à ses soucis, qui lui donne l'énergie de faire face, pour mieux veiller sur eux, au cas-où. En l'occurrence, c'est la petite fille qui l'entraîne, avec son enthousiasme et son innocence. Il lui sourit avec douceur. Le petit garçon a conscience que nombre d'élèves de première année se moqueraient d'une telle proposition, honteux d'être vu avec une gamine. Lui a à l'esprit son cousin, sa compagnie agréable, peu importe qu'il n'ait que neuf ans. — Avec plaisir, accepte-t-il. Je suis Lemony Parlambre. Je serai enchanté d'être ton ami. Moïra est plus naïve, plus enjouée que tous les enfants qu'il a jamais fréquentés. Son excitation accélère son débit, ce qui n'empêche pas Lemony de sursauter -intérieurement- à la mention de "Préfète". — Tu sais, Moïra, la plupart des Préfètes sont plus âgées. Elles n'auront pas forcément envie d'être ami avec un élève plus jeune. Un détail le fait sourire. — Il n'y a qu'à Serdaigle, dans ma Maison, que les préfètes font partie des premières années, je crois. J'admets ne pas comprendre ce fonctionnement. D'un autre côté, Serdaigle ne semble pas accorder beaucoup d'importance à l'âge, et plus à ce qu'un individu peut proposer. L'herbe du parc est humide, mais Lemony commence à avoir mal aux jambes, ainsi statique. — Cela t'ennuie si nous marchons un peu... "Jusqu'à trouver un banc". Ce serait relativement égoïste, si Moïra préfère voleter autour de lui plutôt que d'être assise, immobile. Mais se contenter de marcher ? La marche n'a jamais été anodine pour lui. Plus depuis ses neuf ans. Une pierre semble tomber au fond de son estomac. Surveiller, sans cesse, encore et encore, là où il pose les pieds. Lentement, prendre garde à l'élévation de ses hanches, à la régularité dans ses pas, au centre de gravité, tout en paraissant nonchalant. Lorsque Lemony marche, il n'a guère le loisir de parler, et son visage se fait de marbre. Il risque de faire fuir Moïra. L'unique personne qui accepte de discuter avec lui. — La solitude est plus dure le soir. Dans nos dortoirs, nous sommes nombreux car toutes les années sont mélangées. Et je vois les autre rire entre eux, complices de leur journée. Pas un ne prête attention à moi. Le visage de Carter Spall s'impose à lui, ainsi que son vocabulaire. Oh, Morgane, en dehors d'un Chartier, il n'a jamais entendu pareil langage. Ne pas choisir le Dortoir des Garçons fut un sage choix. Parler ainsi, presque pour lui, le soulage. Il sait que quelqu'un écoute, et ce quelqu'un enchaîne des acrobaties aériennes avec une jovialité qui, à défaut d'être contagieuse, le réchauffe à l'intérieur. L'enfant se rend compte qu'il n'a, cependant, pratiquement posé aucune question à Moïra, ce qui n'est pas convenable. — D'où viens-tu ? Poudlard et Pré-Au-Lard sont bien éloignés de la civilisation, tu as dû faire un long chemin pour voir ta cousine.
Mes premiers pas dans le château sont accompagnés par Galvaer !
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Titre : Re : Parc
Créé : 17/12/2024 à 06:29:18
La jeune fille avait envoyé un hibou à Dennis avec pour seule indication : rejoint moi au parc.Elle avait hâte qu'il arrive.Un long moment s'écoula pendant lequel elle se demanda si Dennis avait vraiment reçu son hibou. Enfin, elle le vu. Elle lui proposa d'aller voir le magnifique coucher de soleil et de se balader au bord du lac. C'est ce qu'ils firent. Lorsque que le soleil fini sa descente dans le ciel, ils n'étaient pas très éclairés et se voyaient à peine. C'était le moment parfait.Ello ôta une mèche rebelle et chuchota :
- Dennis,je crois que je t'aime.
Amie de Lily Garnier, Matteo Galeazzo , Mirabelle Boutondore , Mo Ilsy Alves et Dennis Garrett,
Cherchant d'autres amis et une signature originale, Milianda Galmisor Trafic de devoirs |
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Titre : Re : Parc
Créé : 17/12/2024 à 06:31:27 - Modifié : 17/12/2024 à 06:32:29
Oups... J'ai fait un double post
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Titre : Re : Parc
Créé : 26/12/2024 à 10:31:19
* Le vent glacial de l'hiver soufflait doucement sur le Parc de Poudlard, jouant avec les branches dénudées des arbres. Le paysage semblait figé dans un écrin de magie hivernale, où les herbes croulaient sous le poids de la rosée gelée, scintillant comme des éclats d'argent sous les pâles rayons du soleil. Dothael, emmitouflé dans une épaisse cape noire, avançait lentement, ses bottes crissant sur le tapis givré.
* * Il avait pris l’habitude de fuir les bruits incessants de la Salle Commune et la compagnie des autres élèves, préférant la quiétude du Parc. Aujourd'hui, un parchemin roulé sous le bras, il cherchait un endroit où s'installer. Ses pensées étaient tournées vers le devoir de Défense contre les Forces du Mal qu'il devait rendre dans quelques jours. * * Il trouva enfin son refuge : un grand chêne solitaire, ses branches épaisses tordues par le poids des ans. S'installant au pied de l’arbre, il sortit son parchemin et sa plume, frottant ses mains gantées pour les réchauffer avant de commencer à écrire. Le sujet de son étude portait sur les sorts de protection et leur classification : un thème qui le fascinait particulièrement. * * Alors qu’il plongeait dans sa rédaction, une fine couche de neige commença à tomber, couvrant le sol d’un voile immaculé. Dothael, concentré, n’y prêta pas attention. Il aimait ces instants où le monde semblait s’effacer autour de lui, ne laissant que le bruissement de sa plume sur le parchemin et le murmure du vent. * * Un bruissement dans les buissons proches le fit lever les yeux. Il plissa les paupières, cherchant à discerner l’origine du bruit. Un groupe de botrucs venait de sortir timidement d’un arbre voisin. Leurs petits doigts pointus se tendaient vers lui, curieux de cet intrus. Dothael esquissa un sourire. Il savait que ces créatures n’étaient pas dangereuses, bien qu’un peu capricieuses. * * L’un des botrucs s’approcha, traînant une minuscule brindille dans sa main. Intrigué, Dothael tendit doucement la sienne, laissant la créature grimper sur ses doigts. Le botruc fit un petit bruit aigu, presque comme un rire, avant de déposer la brindille sur son parchemin, comme pour l'aider à écrire. Amusé, Dothael murmura * : "Merci, mais je pense que ma plume suffira." * Il observa le botruc un instant avant que celui-ci ne retourne en courant rejoindre ses camarades. Ces rencontres imprévues étaient l'une des raisons pour lesquelles il aimait tant le Parc. * * Alors qu’il retournait à son étude, une ombre passa au-dessus de lui. Levant les yeux, il aperçut un hippogriffe planant élégamment dans le ciel avant de se poser non loin de la cabane du garde-chasse. Dothael ne put s’empêcher de l’admirer. Ces créatures majestueuses symbolisaient tout ce qu’il aimait dans le monde magique : la puissance et la beauté mêlées à une certaine dangerosité. * * Le froid commençait à se faire sentir plus vivement. Dothael frotta ses mains, se promettant de finir rapidement son devoir avant de rentrer. Mais alors qu’il écrivait la dernière ligne de sa conclusion, une boule de neige vint s’écraser à quelques mètres de lui. Il releva la tête, cherchant l'origine de cette attaque, pour apercevoir un groupe d’élèves de Gryffondor riant et s’amusant à se lancer des projectiles glacés. * * Ils ne semblaient pas l’avoir remarqué, mais Dothael décida tout de même de ranger ses affaires. Le calme du Parc, bien que troublé, lui avait offert une nouvelle fois un moment de paix et de réflexion. Il ramassa son parchemin, le roula soigneusement, et se leva en secouant la neige de sa cape. * * Avant de retourner au château, il s’arrêta un instant pour contempler le paysage. La neige tombait désormais en gros flocons, recouvrant le Parc d’une couche scintillante. Les montagnes au loin semblaient veiller sur l’école, et même l’ombre menaçante de la Forêt Interdite semblait s'adoucir sous cette blancheur hivernale. * * Dothael inspira profondément, laissant l’air glacial emplir ses poumons, avant de murmurer pour lui-même : * [ "Un jour, je protégerai tout cela… comme mes parents auraient voulu que je le fasse." ] * Puis il tourna les talons et se dirigea vers les lourdes portes du château, son cœur alourdi par ses souvenirs, mais éclairé par sa détermination. * |
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Titre : Re : Parc
Créé : 28/01/2025 à 22:14:41 (suite avec Lemony, pardon pour le retard ♥)
* La petite fantôme écoutait le jeune garçon triste avec attention, il fallait bien que quelqu'un essaie de le réconforter le pauvre. * - Lemony ? J'aime bien ton prénom il est trop joli ! * À l'annonce de la Préfète de Serdaigle, le visage de Moïra s'illumina de joie, elle était certaine que son nouvel ami Lemony parlait de Yana ! Il n'y avait qu'elle pour être cette préfète plus jeune ! Toute heureuse, elle continua joyeusement les cabrioles autour du jeune élève, tandis qu'il se mettait à marcher d'une manière trop bizarre et rigolote. Mais sa maman lui avait toujours dit de ne pas se moquer des gens alors elle préféra se taire et l'écouter, sa tristesse envahissant l'espace du parc. Quand il lui demanda d'où elle venait, elle resta hésitante quelques secondes. Que pouvait-elle dire aux autres gens sur elle ? Mais Lemony était son ami, comme la jolie Natacha, alors elle pouvait lui dire, ce n'était plus un inconnu maintenant. * - Je viens de super loin oui ! De Balloch, tu connais ? Et en fait je dois absolument retrouver Yana ! Et en plus c'est vraiment très important pour moi et pour elle de le faire sinon nous... * Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une très mauvaise sensation commença à se faire ressentir dans tout son être. Elle devait faire vite, le temps pressait. Elle faiblissait de ce trop long voyage. * - Je ... Désolée Lemony, balbutia-t-elle. * Sa peau devenait encore plus pâle qu'elle ne l'était déjà, preuve que ça n'allait pas du tout. * - Tu peux m'aider à trouver ma cousine ?... Ou les professeurs de ses lettres ? Spinnet, Fray je crois ? ... Elle m'a dit qu'ils connaissaient les fantômes... * Un bureau de professeurs était peut-être plus facile à trouver que Luyana pour l'aider dans l'immédiat. * |
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Titre : Re : Parc
Créé : 30/01/2025 à 22:02:18 Ne t'inquiètes pas Moïra^^ Je suis ravi de pouvoir reprendre !
- Lemony ? J'aime bien ton prénom il est trop joli ! Le sorcier manque de trébucher. Il y a tellement de fraîcheur chez Moïra, et une spontanéité qu'il n'a jamais possédée. Elle ne réfléchit pas minutieusement à ses mots avant de parler, elle ne redoute pas de froisser son interlocuteur et de déclencher un cataclysme politique. Ce qui en fait probablement une Sang-Mêlée, ou une Né-Moldue. Lemony tique, parce que les Nés-Moldus ignorent l'existence de la magie avant leur entrée à Poudlard ; ce qui signifierait que Moïra est magique, morte alors qu'elle avait déclenché ses pouvoirs et– Sa gorge se noue. Il ne peut pas y penser. Moïra a huit, neuf ans. C'est trop jeune, bien trop jeune. Elle devrait être en train de courir à côté de lui, pas de faire des cabrioles aériennes trop légères dans un corps immatériel. Malgré ses pensées qui défilent à toute vitesse, le jeune Serdaigle ne perd pas de vue la conversation. — Merci, marmonne-t-il sans véritable conviction. Ce n'est pas juste pour Moïra, il le sait. Il n'a pas envie de faire disparaître son enthousiasme. Son regard clair s'éternise sur la petite fille tandis qu'il prend la décision de lui dire ce qui a toujours été entendu dans sa famille, mais jamais exprimé. — Les Parlambre portent des noms de pierres, tous sans exception en dehors des époux et épouses rapportés par le mariage. Il secoue la tête. C'est trop compliqué pour une enfant, d'autant plus qu'elle n'est pas d'éducation aristocratique. — Ma mère est Jade, son jumeau est Onyx. Leurs pierres sont leurs symboles, ils les portent fièrement en bijoux, ils les dessinent et signent avec. Ma soeur aînée Emerald n'a pas dérogé à la tradition. Mes cousins, Aurum et Quartz sont plus jeunes que moi, et ont leur propre matériau. Je suis l'unique Parlambre, en cinq siècles, qui n'ait pas de pierre. Ses yeux s'embuent. Il est malheureux, de cette mise à l'écart. Il l'a toujours été. Il sait que la tradition Parlambre n'est jamais ignorée, que Jade aurait préféré répudier son époux, enceinte, plutôt que de le laisser choisir son prénom. Et elle a choisi de briser la tradition. De le mettre à l'écart. — Je ne comprends pas, chuchote-t-il. J'ai longtemps cru que je n'avais aucun intérêt aux yeux de ma famille, que je n'étais pas désiré, qu'Emerald était la consécration de leur succès. Mais au final, c'est moi qui suit l'Héritier de notre famille, pas ma soeur. Ils m'ont élevé exactement comme les autres Parlambre. Je ne comprends pas. Lemony a théorisé, bien sûr. Des soirées trop longues dans la Garçonnière, des nuits sans sommeil dans sa chambre, des punitions douloureuses ou mains sur la tête et genoux au sol, il cherchait en vain une réponse. Il a envisagé que son père ne soit pas son géniteur. Mais puisque l'héritage provient de Jade, cela n'a aucune importance. Il a envisagé être en réalité le fils bâtard d'Onyx, et cette idée dérangeante n'est pas tout à fait rayée de son esprit. Le comportement de Jade, mesquin, est tout à fait l'idée qu'il se fait de sa réaction à la demande "S'il te plaît assume ce bébé que j'ai eu avec une autre". Une idée plus violente est celle qu'il est le bâtard de son père, et non de Jade. Ou d'Aliénor, l'épouse d'Onyx. Voire les deux. Sans liens avec les Parlambre, donc. — Je saurai si j'appartiens véritablement aux Parlambre lorsque mon Don se déclarera– ou que je resterai Muet. Cette phrase amère n'est pas vraiment destinée à Moïra, mais elle l'aura tout de même entendue. C'est la caractéristique de leur famille, après tout. Le Don de Parole. ***
Les cabrioles de Moïra destabilisent Lemony, qui a du mal à se concentrer sur sa propre démarche. Elle parlait, toute joyeuse de leur rencontre, et le Serdaigle sentait sa mélancolie le quitter. Que quelqu'un soit heureux de passer du temps avec lui était précieux. Il sourit sincèrement à la petite tandis qu'elle expliquait d'où elle venait. — Balloch ? Je n'y ai jamais été mais... C'est en Ecosse, n'est-ce pas ? Là où se trouvent tous les Lochs. Est-ce que Lemony a eu quelques cours d'Ecossais par un Précepteur paranoïaque persuadé que ceux-ci finiraient par faire sécession, y compris magiquement et qu'il lui faudrait alors se débrouiller ? Oui. Il avait huit ans, et le Précepteur n'a pas terminé l'année scolaire, mais il se souvient de quelques notions intéressantes. — Ca ne doit pas être si loin, sourit-il. Nous sommes en Ecosse, tu sais. On oublie souvent que c'est là que se trouve Poudlard... A sept heures de train de Londres et hors de l'Angleterre. Et il est vrai que nul ne respecte les traditions Ecossai– Il a un peu coupé la parole à Moïra, et sa panique nouvelle le glace. Sous la bruine de Novembre, Lemony sent son coeur s'accélérer sous une panique trop familière. — Yana ?/color][ balbutie-t-il. [color=#4a2bad]J'ignore qui– Moïra n'a pas l'air bien. Lemony découvre qu'un fantôme peut souffrir. En quelques seconde, son corps se rigidifie tandis que les battements de son coeur ralentissent pour le laisser respirer. Son esprit s'éclaircit. Il y a quelque chose d'important à savoir sur Lemony : Emerald s'étant distancée de sa famille, il a été élevé comme l'aîné, avec les responsabilités qui vont avec vis à vis de Quartz et Aurum. Des situations avec un enfant en danger, il en a géré. La situation est familière, et il est calme. Il analyse froidement les données et parvient entièrement à suivre les données qui fourmillent derrière ses yeux. — Dans quelle maison, quelle année, se trouve Yana ? Fray... Nathan ? Non, un professeur. Catherine Spinnet, professeure aussi. — Moïra, attends, ordonne-t-il d'une voix ferme et calme. Je sais qu'il y a urgence. Mais il faut prendre deux minutes, pas plus je te le promets, pour parer au plus efficace. Oui, je peux te conduire au bureau de Catherine Spinnet. C'est la seule professeure qui se soit souciée de lui, du fait qu'il se sente seule. Et en tant qu'enseignante de Défense Contre les Forces du Mal, elle paraît toute indiquée pour aider un fantôme. Pourtant, un détail lui revient. — Si tu as besoin du contact de ta cousine pour rester... ancrée... Alors c'est elle que nous allons chercher. Pas un professeur. Je t'y emmènerai, après, Moïra. Une fois que tu ne seras plus en train de faire un malaise. Lemony sent un chaleur étrange envahir sa gorge ; sa voix n'est pas aussi vectrice d'efficacité qu'il le désirerait. A la place, elle déborde de compassion et d'assurance. Celle d'un frère aîné.
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