* Le premier réflexe qu'avait eu Ellie en voyant ce monsieur les menacer était de se reposer l'Augurey et de se mettre devant pour faire barrage. Bien sûre elle ne ferait pas long feu face à un sorcier expérimenté mais elle avait des réflexes plutôt protecteur. *

Exactement on le ramène à la valise, qui êtes-vous ? * dit la blairelle sur un ton sec mais ayant peur tout de même puisqu'elle n'avait confiance en personne et en plus c'était un adulte et elle, elle avait 12 ans. Elle se méfiait beaucoup et si ça se trouve cette personne était une de celle qui voulait les créatures pour elle ne sait quoi mais les voulait. En tout cas pas pour leur bien c'était sûr!

Kyra s'était posée sur son épaule et était prête à partir agresser ce sorcier pour protéger son éleveuse malgré les protestations de Bermude, mais Ellie l'attrapa, elle ne voulait pas que ce monsieur lui fasse du mal. *

Gridine baissa sa garde lorsque le garde chasse se radoucit et leur montra sa plaque. C'était un protecteur d'animaux, donc ils étaient dans le même camp tous les trois.
Par contre, elle sentit la chair de poule s'emparer d'elle quand il parla de braconniers. Ici, à Poudlard? Et si proches de la Valise? Il y avait de quoi s'inquiéter. La petite Poufsouffle n'aimait déjà pas beaucoup les chasseurs alors, les braconniers, encore moins.

Elle s'inquiéta qu'Edward soit tout seul pour faire face à un groupe et espéra qu'il était très fort en duel, en admirant son courage. C'était peut-être un ancien Gryffondor... Malheureusement, elle n'avait pas vraiment fait attention au parc avant de remarquer l'augurey et n'avait rien repéré qui sorte de l'ordinaire.

-"Euh, moi je revenais de Pré-au-lard et je n'ai pas croisé d'adultes qui quittaient le parc sur le chemin. Mais je n'ai pas regardé vers la Forêt Interdite. J'aurais aimé pouvoir être utile, désolée."

* En voyant que le sorcier se présentait comme étant un garde-chasse, Ellie se détendit un peu, mais elle avait tendance à ne faire confiance à personne surtout aux adultes qui pouvaient, à n'importe quel moment les attaquer et gagner facilement.

Apparemment il était sur la trace de braconniers, c'était peut-être eux qu'elle avait vu dans l'allée des Embrumes ?

La blairelle regarda sa chouette pour la rassurer, choses difficile quand elle-même n'avait aucune confiance en personne mis à part ses amies. *

Tu vois, il veut aider ton camarade et protéger les autres créatures, ok ? Calme toi.

* Kyra remonta sur l'épaule de la jeune fille et Bermude la surveillait même s'il savait que si elle voulait faire quelque chose, elle le ferait. *

Je ne sais pas si ça va être utile mais juste avant la rentrée je me suis perdue dans le chemin de traverse et j'ai atterrit dans un endroit bizarre, mal fréquenté, et il y avait deux hommes qui avaient l'air énervés puis un des deux est parti et celui qui restait avait surpris deux élèves de Poudlard qui les observait donc il leur a demandé de lui ramener une créature, il n'a pas dit laquelle.

Et Gridine m'a dit qu'elle avait déjà retrouvé un crabe de feu ici et l'avait ramené à la valise, c'est d'ailleurs ce qu'on comptait faire avec l'Augurey.

* Ellie espérait que ses explications pouvaient mener le garde-chasse quelque part. *

* Quand le jeune aiglon avait proposé à sa camarade de rentrer au château, il n'avait même pas fait attention qu'elle s'amusait à faire des ricochets dans l'eau grise et froide du lac. Et ce n'est qu'au moment où elle accepta de le suivre et qu’elle s'excusa de son piètre talent aux ricochets dans un gloussement que Nathan revint à la discussion.

Il était encore parti dans les profondeurs de ses pensées, ce qui lui arrivait un peu trop souvent, et ce que lui reprochaient régulièrement ses parents. En jetant un coup d'oeil à Galvaer, le garçon se rendit compte qu'elle avait l'air vraiment frigorifiée, tentant de réchauffer ses mains sans gants en soufflant dessus. Mais malgré le froid, elle continua de relancer la conversation, peut-être pour cacher le bruit de ses dents qui claquaient entre elles à cause du vent mordant qui s'était levé.

Nathan aurait bien aimé aider sa camarade mais ses gants étaient encore trempés tout comme le reste de ses vêtements suite à sa double chute dans la neige. Il se contenta juste de répondre aux questions de l'aiglonne. *

- J'aime à peu près toutes les matières avec une préférence pour la métamorphose qui est complexe et nécessite un peu plus de travail. J'ai hâte d'apprendre les métamorphoses complexes et surtout humaines mais on en est encore loin !

* Le bleu et bronze s'imaginait déjà savoir transformer tout et n'importe quoi mais pour le moment, il était bien meilleur en cours de sortilèges et enchantements. *

- Oui, j'ai vite appris à jeter des sorts, et d'ailleurs je me suis entraîné juste avant la rentrée pour prendre un peu d'avance. Je maîtrise à peu près tous les sortilèges de première année et j'ai tenté même deux ou trois pour l'année prochaine mais... Il n'y en a aucun qui serait utile pour nous réchauffer.

* L'aiglon regarda Galvaer, avec empathie, qui grelottait et se rendit compte que lui même était frigorifié. *

- Et toi ? * relança Nathan en espérant que parler permettrait aux deux enfants de tenir bon jusqu'à retrouver la douce chaleur des flammes de la cheminée de leur salle commune. *

* Galvaer se retint de glousser quand l'aiglon annonça qu'il ne connaissait aucun sort pour les réchauffer. C'est vrai que cela serai tombé à point nommé alors que la petite Serdaigle frissonnait de plus en plus sous sa cape.

Elle jeta un coup d'oeil à Nathan et se rendit compte qu'il était aussi dans un piteux état. C'est vrai que ces vêtements étaient toujours humides de ses roulés boulés dans la neige et la bleue et bronze réalisa qu'il était ainsi depuis maintenant un petit moment.

Alors que le garçon lui retournait sa question, la petite fille ôta sa grande écharpe qu'elle vint draper maladroitement autour des épaules de son camarade: *

- Olala, je suis désolé, j'ai même pas fait attention que tes vêtements étaient mouillés, tu dois être vraiment mort de froid ! Et moi qui t'emmène au bord du Lac... Tu veux finir congelé ou quoi !

* Elle repris une distance socialement raisonnable de l'aiglon en rabattant la capuche de sa cape sur sa tête et en serrant le tissu autour de son visage et de son cou avec ses doigts gourds. Puis elle se décida à répondre: *

- Ce que je préfère c'est les potions ! Mon père est potionniste, du coup je suis tombée dedans quand j'étais petite, * dit-elle en glissant un coup d'œil à son voisin sans savoir s'il aurait la référence de cette bande dessinée belge moldue, * et sinon je ne sais pas encore lancer de sorts, je ne suis pas très à l'aise avec l'utilisation d'une baguette magique... La preuve ! Je n'ai même pas encore le réflexe de me promener avec ! * dit-elle d'une voix désabusée et légèrement frustrée. *

* Elle avait été élevé quasiment sans baguette magique. Ses parents, bien que sorciers tous les deux, n'utilisaient presque jamais la leur préférant utiliser leurs mains comme ils aimaient le dire. Elle avait donc baigné dans un monde de magie mais en vivant presque comme une moldue. Cela avait eu pour conséquence que la petite Galvaer avait toujours tout appris dans les livres, rêvant pendant des années de sa première baguette... Mais que maintenant qu'elle en possédait une, elle était terrifiée à l'idée de l'utiliser. La théorie ne remplaçait jamais la pratique et elle en manquait cruellement. Cette peur avait le don de la mettre en colère contre elle même, ce qui n'arrangeait pas sa capacité de concentration une fois la baguette en main

Ne souhaitant pas s'attarder sur le sujet plus longtemps et étaler sa plus grande faiblesse et frustration devant Nathan alors qu'elle venait de le rencontrer, elle se tourna brusquement vers lui, un éclat malicieux dans les yeux et lança avant de se mettre à courir: *

- Aller viens ! Le premier arrivé aux portes à gagner !

* Alors que le vent glacial de l'hiver cinglait ses joues et sa gorge, un éclat de rire jaillit de ses lèvres alors qu'elle fonçait droit devant elle. Galvanisée par l'effort physique soudain, une joie innocente et enfantine pris possession d'elle, lui faisant oublier le froid mordant alors qu'elle courait de toutes ses forces pour gagner, ne se donnant même pas la peine de regarder où en était son camarade. *

* Alors que Nathan regardait sa camarade, attendant que cette dernière réponde, il fut surpris de la voir enlever son écharpe et s'approcher pour lui en entourer son cou. Elle avait soudain pris un petit ton autoritaire qui fit sourire l'aiglon et lui fit oublier toute idée de refuser son offre.

Il ne put s'empêcher de penser que cette jeune fille était pleine de surprise. Elle pouvait être très douce, parlant avec calme et intelligence et, sans crier gare, devenir énergique et insouciante. Il voyait en elle deux personnalités différentes mais, étrangement, attachantes.

Alors qu'elle lui racontait qu'elle était "tombée" dans les potions (oui j'ai la référence) et qu'elle n'était pas encore à l'aise en sortilège, le jeune garçon ne put s'empêcher de respirer le parfum de son écharpe. Elle sentait comme un printemps fleuri ce qui était bien loin de l'ambiance glaciale du parc. Étrangement, cette odeur apaisa le jeune garçon qui oublia le froid qui mordait tout son corps le temps d'une seconde.

Alors qu'il allait lui proposer de l'aider pour les cours de sortilèges, Galvaer se tourna rapidement vers lui et le défia de faire la course jusqu'aux portes de château. Encore une fois, sa camarade se transforma en une jeune fille innocente qui n'avait qu'une seule envie : rire et s'amuser.

Elle était déjà dix mètres devant lui quand Nathan réagit enfin, réveillant les muscles de ses jambes engourdies par le froid et commençant à courir pour rattraper sa camarade. Il n'eut pas fait trois pas qu'il se prit les pieds sur un rocher et s'étala lourdement dans la neige (encore). Mais, prit dans le jeu de la course, il se releva rapidement, oubliant la douleur qui venait de naître dans sa cheville et courut.

Il commençait à rattraper le retard qu'il avait pris en tombant. Il n'avait jamais fait la course avec quelqu'un et l'adrénaline qui monta en lui transforma son sourire en un rire sonore qu'il n'avait, lui-même, jamais entendu. Il se sentait plus léger, comme s'il avait laissé un poids dans la neige au bord du lac. *

- Je vais te rattraper, * hurla l'aiglon à sa camarade alors qu'il était tout proche d'elle, * et si je gagne tu me laisses t'aider, d'accord ?

* Motivé par l'idée de passer plus de temps avec Galvaer, Nathan redoubla d'effort pour arriver le premier même s'il commençait à s'essouffler, les portes n'étaient plus très loin. Mais qui allait être le premier à les franchir ? *

* Galvaer jeta un regard derrière elle alors qu'elle entendit un "sprouch" résonnait derrière elle et elle vit son camarade la tête dans la neige, son éclat de rire s'intensifia alors qu'elle cria en reprenant sa course: *

- Encore ! * mais son cri se fit emporter par le vent et elle ne fut pas sûre que l'aiglon l'ai entendu. *

* Voyant que Nathan se remettait vite sur ses pieds, elle continua de courir même si ses jambes commençaient à faiblir. Le froid était oublié mais la tétanie qui commençait à paralyser ses quadriceps lui rappelait qu'elle n'avait pas trop l'habitude de ce genre de pratique.

Le rire clair et sonore qui éclata dans l'air manqua de la faire chuter et elle ne put s'empêcher de regarder à nouveau le bleu et bronze. Elle le trouva transformer alors qu'un masque de joie éclairait ces traits. Depuis leur rencontre plus tôt dans le Parc, le jeune garçon c'était montré mesuré presque réservé et elle était ravie de découvrir cette facette de lui. Quand elle croisa furtivement son regard et qu'elle y découvrit l'excitation de la compétition elle repris sa course de plus belle, bien décidée à gagner. Mais il allait vite, et elle entendit bientôt son souffle derrière elle alors qu'il lui hurlait une proposition d'aide.

Décidant d'y réfléchir après, elle donna tout ce qu'elle put sur les derniers mètres avant de s'effondrer sur les Grandes Portes, Nathan arrivant au même instant... *

[ Non, non, j'ai gagné d'un millième de seconde... ]

* Après cette pensée, elle poussa les lourds panneaux de bois avant de se glisser à l'intérieur et de s'allonger sur le sol de pierre, le souffle erratique, les jambes pétrifiées et un rire encore au fond de la gorge.

Quand elle eut repris un peu de calme et que la griserie de la course commença à redescendre, elle ouvrit ses yeux, qu'elle avait fermés, et dévisagea l'aiglon à côté d'elle.

Ainsi, il voulait l'aider... Elle resta un petit moment pensive, pesant le pour et le contre sans cesser de le dévisager comme pour déchiffrer ses intentions. En effet, une aide ne serait pas de refus et pourrais la faire progresser plus vite. Mais elle était aussi une catastrophe ambulante avec une baguette dans les mains, donner une fourchette à une poule et le résultat serait le même. Elle ne savait pas si elle était prête à s'exposer ainsi.

Finalement, après encore quelques tergiversations, elle se dit qu'elle n'était pas une peureuse et qu'elle n'allait pas commencer à s'inquiéter maintenant du regard des autres: *

- Bon je crois que j'ai gagné, * commença-t-elle avec un rire léger et un clin d'œil, * du coup, je peux choisir ma récompense ! Est-ce que tu veux bien m'aider? Même si tu as perdu, * lui demanda-t-elle à mi-voix, essayant de cacher sa gêne derrière une boutade. *

* Les derniers mètres parurent infinis, comme si le temps s'était suspendu, comme si les flocons autour des aiglons s'étaient arrêtés de tomber, comme si... Nathan s'était figé à quelques centimètres de Galvaer, les doigts de cette dernière touchant le bois de la grande porte en premier.

Elle poussa la porte en riant, le jeune garçon juste derrière elle qui atterrit sur ses genoux, essoufflé, le froid et la course lui coupant les jambes. Sa camarade était allongée à un mètre de lui.

Il ne pouvait plus parler. Son rire s'estompa à mesure que sa respiration se calmait. Il n'arrivait plus à penser. Il avait oublié ce qu'il faisait avant d'être venu au parc. Il gardait juste le souvenir de cette course, ce moment avec Galvaer, qui l'avait complètement sorti de son quotidien studieux. Il avait encore son écharpe et son parfum autour du cou. Il attendait, il ne savait quoi, mais il attendait.

Après quelques minutes, ce fut la jeune fille qui brisa le silence, décrétant sa victoire mais acceptant également l'aide du jeune garçon. Ce dernier retrouva immédiatement le sourire, notant la petite pointe d'humour que l'aiglonne avait glissé, sans doute pour cacher une gêne que Nathan ne comprenait pas, en tout cas pas encore. *

- Si tu n'avais pas accepté, j'aurais quand même trouvé un moyen. Peut-être une autre course, * lança Nathan dans un sourire complice * , en tout cas je suis content que tu sois d'accord.

* En une fraction de seconde, l'aiglon planifia déjà tout un emploi du temps mais il se calma rapidement, il ne voulait pas ajouter du stress à sa camarade alors qu'il venait à peine de faire connaissance. Il préféra leur laisser du temps. *

- Si ça te va, j'aimerai monter me changer car je suis trempé et, * cherchant ses mots * , on reparle de cette aide plus tard ? Peut-être après un bon thé chaud et un cookie ?

* Personne ne pouvait refuser une telle offre. Nathan croisa intérieurement ses doigts pour qu'elle accepte mais, surtout, ce qui était le plus important pour lui, c'était de croire qu'une nouvelle amitié venait de naître. *

* Alors que Nathan lui avouait qu'il aurait insister pour l'aider si elle avait refusée son offre, Galvaer se rassit sur les fesses et lui retourna son sourire complice.

Elle voyait déjà dans les yeux du bleu et bronze défiler des idées et certainement une future organisation et elle fut soulagée de voir que le garçon avait l'air enthousiaste à l'idée de passer du temps avec elle. Perspective qui lui faisait plaisir, appréciant déjà ce camarade avec qui elle venait de partager ce moment libérateur.

L'anxiété qui lui serrait légèrement le ventre à l'idée de se ridiculiser devant lui était contrebalancé par un sentiment de sérénité lorsqu'elle croisait son regard gentil et bienveillant.

Elle décida à cet instant qu'elle lui faisait confiance et advienne que pourra. Elle n'avait pas pour habitude d'être fausse et aimer entretenir avec les gens une relation sincère, avec les qualités mais aussi les défauts des deux partis. Après tout, chacun méritait d'être apprécié pour son tout et pas seulement pour ses bons côtés.

Quand Nathan reprit la parole, la petite Serdaigle fut d'abord surprise qu'il n'enchaîne pas sur des suggestions d'apprentissage, mais ensuite elle se souvint qu'ils étaient frigorifiés tous les deux. Elle se releva donc tranquillement, testant ses jambes qui avaient souffert de cet effort forcé, puis certaine de ses appuis, elle tendit la main à l'aiglon en lui disant tranquillement: *

- Et bien Nathan, je suis ravie de notre rencontre... Et j'ai hâte d'entendre qu'elle entraînement de choc tu me réserves. Oh ! Et je préfère le chocolat chaud * termina-t-elle sur un ton taquin avant de commencer à se diriger vers leur salle commune. *

* Ellie ne savait pas si les informations qu'elle avait donné lui avait été utile, en tout cas, elle l'espérait. Les créatures magiques étaient tout pour elle et elle n'aimait pas du tout pensée qu'on puisse s'y attaquer, si elle avait eu plus d'expérience, la jeune fille n'aurait pas hésiter à attaquer les braconniers quand elle s'était perdue dans l'allée des embrumes.

Le garde-chasse se décida à accompagner les deux filles à la valise avec l'Augurey, Bermude était sur son épaule et son autre chouette la suivait de près, très près, peut-être même un peu trop, Kyra exagérait un peu, elle croyait qu'elle pourrait défendre son éleveuse en cas de besoin.

La blairelle surveillait Kyra et soupira, puis les deux jeunes filles suivirent le garde-chasse avec l'Augurey. *

Merci.

Ambrosia adorait le Parc de Poudlard. Calme, paisible, c'était l'endroit idéale pour dessiner ou méditer et parfois même faire les deux en même temps.
La blairelle alla s'installer sous un grand arbre, non loin du lac Noir. Elle remonta le col de son manteau, remit en place son béret et s'assit le plus confortablement possible, son sac à côté d'elle.
Elle se mit à respirer tranquillement et peut a peut, Ambro laissa son esprit aller où il voulait.
Une petite brise jouait avec des mèches rebelle de ses cheveux. La blairelle immobile n'en faisait pas cas, elle était ailleurs. Son esprit l'avait conduit dans une vallée où une rivière y serpentait paisiblement. Au loin elle voyait des montagnes enneigées.
Ambrosia ne cherchait pas à analyser ce qu'elle voyait, elle laissait son esprit voyager à sa guise. Elle avait apprit à mémoriser, pour pouvoir tout noter à la fin de sa séance de méditation.
Le paysage, changea du tout au tout. A présent la blairelle était dans une forêt, sombre, inquiétante. Un frisson la parcouru, mais elle ne devait pas ce déconcentrer. Elle devait aller au bout de la séance. Si son esprit était venu en ce lieu, c'était pour une bonne raison. Ambrosia devait avoir confiance et ne pas avoir peur.
La blairelle parcourait cette sinistre forêt et fini par arriver dans une clairière baigné par un rayon de lune. Le cœur d'Ambro se calma et elle ressenti une joie immense. Elle était envahi par une sensation de liberté.
Peut a peut l'image s'éloigna et fini par disparaitre. Lentement, Ambrosia devint au moment présent. Elle resta un instant sans bouger. Elle reprenait conscience de ce qui l'entourait, le vent sur son visage, l'écorce contre son dos. Tranquillement elle ouvrit les yeux et sorti un carnet de son sac. Elle devait tout noter, pour pouvoir comprendre.

Ambrosia essayait de noter avec le plus de précision possible ce qu'elle avait vu et ressenti durant sa séance de méditation. Cela était important pour pouvoir comprendre. Elle n'était pas encore au niveau de certains membre de sa famille maternelle, mais elle appréciait de plus en plus la méditation. La paix intérieure que cela lui apportait lui était précieuse. Depuis qu'elle pratiquait régulièrement, la blairelle avait remarquer qu'elle était plus concentrer, plus réfléchit et contrôlait mieux ses émotions.

Alors que la blairelle, était en train de relire ses notes elle entendit qu'on lui parlait. Ambro eu un léger sursaut, elle ne s'entendait pas à voir quelqu'un à cette heure.
Elle leva la tête et reconnu son amie Anna Burton. Elle lui adressa un grand sourire.

Coucou Anna, contente de te voir. Cela fait un moment que l'on ne sais pas croisée. Je vais très bien, merci. Mais, assit toi si tu veux.

Ambro remit en place ses mèches rebelles et ferma son carnet.

Non, tu ne me dérange pas du tout. Je viens de faire une bonne séance de méditation et j'ai noté ce que mon esprit m'a montré. Quand mes grands-parents viennent à Prè-au-Lard, ils aiment vérifier que je m'améliore dans se domaine.

Pourquoi Ambrosia avait dire "dans ce domaine". Ses grands-parents vérifiait l'intégralité de son bulletin de notes. A cette pensée, elle sourit. Elle en avait prit l'habitude et ne prenait plus mal leur réflexions. Ils voulaient juste la pousser à donner le meilleure d'elle même.

Et toi, comment vas-tu ? Tu profites de la tranquillité du matin pour te promener ?

Anna était très gentille, Ambro se disant souvent qu'elle aurait été la petite-fille idéale, pour ses grands-parents. Son amie faisant parti des Serdaigle, comme la majorité de sa famille.
Elle chassa cette pensée. Sa famille avait accepter qu'elle était une Poufsouffle, même si dès fois elle avait encore droit à des piques de leurs part.

Ambrosia était contente qu'Anna est prit place en face d'elle. La blairelle appréciait beaucoup sa compagnie. C'était facile de discuter avec elle.

En entendant l'aiglonne lui demander si cela lui arrivait d'avoir l'impression de ne plus rien comprendre. Ambrosia sourit. Oui, cela lui arrivait bien plus souvent qu'on pouvait le penser. C'était aussi l'une des raisons qui poussait Ambro à méditer. Cela lui apportait un calme intérieure qui lui permettait de faire le points, de se recentrer sur l'essentiel. Cela l'aidait à éclaircir ses idées. Sans oublier que la méditation l'aidait à mieux se concentrer, ce qui était important pour les cours et pour maitriser les Sorts et Enchantements.

Oui, bien sûr que cela m'arrive. C'est normal. Nous avons douze ans. Elle se mit à rire.
Sérieusement, je n'aime pas, qu'en cela ce produit. Alors si je peux, je trouve un coin calme et je médite ou je dessine. Ca m'aide beaucoup. Je souris tout le temps, mais en réalité je suis profondément mélancolique. Alors la sensation de rêve éveiller je connais très bien.

Ambro se mit à raconter à Anna, que sa grand-mère lui avait expliqué, qu'elle devait puiser sa force intérieur dans sa mélancolie. D'ailleurs la blairelle avait remarquer que c'était quand elle était dans ce trouble émotionnel qu'elle réalisait ses plus beaux dessins. Ambro se mettait comme dans une bulle. Elle pensait pas vraiment à quelque chose de précis. Elle laissait son esprit, ses émotions guider son crayon. Une fois son dessin fini, Ambrosia réalisait que son esprit était plus claire, comme apaisé. Il émanait alors quelque chose de spéciale de son dessin. Mais les artistes, laisse toujours une partie d'eux dans chacune de leur œuvre.

Si un jour tu veux essayer la méditation ? Ta qu'à demander. Dit-elle avec un grand sourire.
Si non, tu veux parler de ce qui te tracasse ?

Ambrosia écoutait attentivement son amie. La blairelle sourit en entendant celle-ci faire un parallèle entre les émotions et la météo. Oui, c'était pareil pour Ambro, sauf que pour elle c'était la lune qui symbolisait la joie. L'astre de la nuit, lui avait toujours apporter le calme et redonné le sourire.

Puis l'aiglonne lui dit qu'elle n'avait pas envie de parler de ses problèmes, ce que la deuxième année comprenait très bien. D'ailleurs elle était la première à garder ce genre de chose pour elle. Mais la blairelle savait écouter et surtout garder les secrets qu'on lui confiait. Elle ne les notait même pas dans son journal intime, afin d'être sûr de ne pas involontairement trahir les secrets de ses amis.

Mais Anna, voulait bien apprendre la méditation. Ambro en était ravie. Au début cela n'était pas simple, mais plus on méditait et plus on se sentait calme et en accord avec soi même.

Ambrosia sourit à Anna. Très bien, mais si un jour tu veux te confier sur n'importe qu'elle sujet. N'hésite pas.
Donc tu veux bien apprendre la méditation. Parfait. D'abord assit toi le plus confortablement possible. Au début tu feras des petites séances, mais le plus important, c'est que tu vas te sentir. Comment dire. Bien dans ta tête, comme si ton cerveau avait prit une grande bouffer d'oxygène.
Tu respire tranquillement. Puis tu fermes les yeux ou tu les garde mi clos. Moi je les fermes. Dit-elle en riant.
Tu continue de respirer tranquillement et tu visualises une image, un paysage que tu aimes. Quelque chose qui te rassure, qui t'apporte de la joie. Puis tu laisse ton esprit aller où il veux. Ne réfléchi pas. Laisse ton esprit te montrer ce qu'il veux. Dès fois tu peux voir une montagne enneiger, tous simplement parce que tu as envie d'une glace. Elle se mi à rire de bon cœur.
Quand ton esprit à envie de finir la méditation, tu vas peut à peut reprendre conscience de ce qui t'entoure. Au début tu vas peut-être méditer que cinq minutes. Mais si tu en fais régulièrement cela va durer plus longtemps. Tu peut méditer avant un cours important ou quelque chose de stressant. Ton cerveau sera plus claire et tu réussiras mieux.
Le principal, c'est de ne pas chercher à contrôler quoi que ce soit. C'est ton esprit qui décide.

Ambrosia réalisa, qu'elle avait peut-être donner trop d'information en une seule fois. La blairelle pratiquait la méditation depuis déjà plusieurs années. Pour elle, c'était devenu quelque chose de naturel. Elle arrivait à faire des petites séances en se promenant ou en dessinant. C'était devenu spontané. Mais elle savait que cela prenait du temps, pour bien méditer.

Elle regarda Anna, puis Ambro se redressa et se mi à respirer doucement.
Quand tu te sens prête, ferme les yeux, et concentre toi sur ton image. Puis laisse ton esprit vagabonder.
Prête pour essayer ? Mais tu n'es pas obligé.