Célia avait entendu du bruit, du bruit dans un endroit aussi calme que la bibliothèque de base ... Aucun doute Peeves le maître de la brigade belette venait d'arriver dans l'infirmerie, elle arriva sur les lieux et put voir que deux compaires de la brigade belette semait déjà le chaos, parfait entre une météo d'enfer et un lot de draps pourris il ne manquais plus grand chose pour compléter le carnage ambiant qu'étais devenu l'infirmerie. En fait il ne manquait même plus de chose à moins que ...

La jeune fille plaça une simple commode devant la porte du bureau de l'infirmière, cela fait elle jeta un charme de solidification dessus comme elle l'avait appris en Métamorphose avant de se concentrer pour achever sa blague.

Elle voulait coller la commode avec un sortilège de colle perpétuelle. Une fois le bureau barricadé elle rangea sa baguette admirant le chaos.

CELIA : LA BRIGADE PARFAITE C'EST LA BRIGADE BELETTE

Merci de ta patience Bronwyn. Suite de ceci.

La douleur pulsait toujours quand ses deux nouvelles connaissances le firent mener à l'infirmerie. Il était toujours conscient, mais il avait l'impression d'être une marre de lave en fusion au milieu de la Sibérie. Rien de très agréable, en somme. Sa tête pulsait également au rythme de ses battements de cœur, lui donnant l'impression qu'il allait finir par accoucher d'une balle métallique par le front. À peine avait-il été allongé qu'il tomba sans connaissance.

Ses rêves étaient peuplés d'éclairs colorés, d'échos distordus, de créatures aux regards comme des fractales. Il se réveilla au bout de ce qui lui semblait être un mois. Un coup d'œil à l'horloge sur un mur lui indiqua que ça n'avait duré que vingt bonnes minutes. L'infirmière s'afférait sur lui, lui appliquant une crème étrangement bourdonnante sur la poitrine.

Quelle idée, aussi, ce stupide bracelet, dit-elle d'une voix agacée. Nemo lui répondit d'un sourire las. Ça n'était pas la première fois qu'il finissait à l'infirmerie à cause de ce bijou créé par Violette, et ça n'allait sûrement pas être la dernière. Il savait que se mettre davantage en danger n'était pas la meilleure idée, mais ils avaient convenu, tous deux, que mettre en danger les autres était encore moins souhaitable.

Bois-moi ça. Je vais te garder un temps pour observer les changements. Tu as une vilaine cicatrice, je ne sais pas si je pourrai la faire partir.

Il jeta un coup d'oeil à sa poitrine en soulevant sa chemise au niveau du col. En effet, une marque rougeâtre qui ressemblait à une astérisque boursoufflée habillait désormais son torse. Bon. Eh bien, ça ferait une histoire à raconter. L'infirmière s'éloigna, et Nemo se mit à contempler le plafond. Wow, ça en faisait des carreaux. Allait-il les compter ? Non, rien que d'y penser, il en avait mal à la tête. Il préféra se tourner vers les lits à côté de lui. Celui de gauche était vide, celui de droite accueillait une jeune fille qui devait être dans les dernières années de Poudlard. Il lui adressa un petit geste de la main et lui demanda d'une voix faiblarde :

Alors, t'es là pour quoi, toi ?

Sans ménagement, Tanguy poussa les imposantes portes de bois qui découvrirent, en tournant sur leurs gonds, l'infirmerie du château. Fouillant la vaste pièce du regard, il fut assez désappointé de voir que nombreux étaient les lits occupés, et l'infirmière parlait encore avec des élèves debout devant elle. Le début de la journée semblait n'avoir pas été de tout repos : le Gryffondor pressentait que la suite n'en serait pas moins reposante pour la vaillante femme à bonnet blanc. Réprimant un soupir de lassitude, il franchit le seuil et se rangea derrière l'élève qui constituait la dernière parmi la file étirée devant Mrs Pomfresh. Les liserés rouges qui couraient le long des franges de la robe noire qui se présentait, de dos, au Breton, lui indiqua qu'il s'agissait d'une Gryffondor. Etonné, il se déplaça latéralement pour se placer face à l'élève : il s'agissait d'une fille, qui semblait assez jeune. Il misa sur une élève de première ou de deuxième année, tout au plus. Il n'avait pas le souvenir de l'avoir vue dans la Salle commune. Qu'importait : nombreux étaient les élèves nouvellement introduits à Poudlard : il en rencontrait chaque jour, car la seule soirée de répartition ne suffisait pour faire la connaissance de chacun des nouveaux Lionceaux.

Tendant la main vers elle, il lui offrit un large sourire et se présenta :

Tanguy Kerleal, en sixième année. Et tu es...?