* Joplin cherchait désespérément à trouver un endroit calme où se reposer un peu et déstresser après avoir passé ses ASPIC. Finalement, c'étaient apparemment les serres de botanique qui semblaient les plus calmes. Un peu partout, dans le château, on ne pouvait pas faire deux pas sans tomber sur des chuchotements en rapport avec la fête de la Saint-Valentin toute proche. Et la patience de la brune commençait à être mise à rude épreuve.

Étant dans les serres, elle en profitait pour vérifier l'etat des plantes ainsi que les variétés qui y poussaient.

Elle espérait devenir apothicaire, métier dans lequel les plantes étaient indispensables. Alors qu'elle avait le nez dans les pots, elle y aperçut des petits coeurs qu'on avait dessinés dans le terreau, petits coeurs avec des initiales, des flèches, bref, la panoplie complète en cette veille de Saint-Valentin ! *

[ Non mais, qui se permet de toucher aux jeunes pousses ? ]

* C'était vrai que ce n'était pas dramatique mais il fallait empêcher que cela ne se reproduise. Un peu plus loin, la jeune femme aperçut un élève qui s'éloignait très rapidement. Probablement se sentait-il en faute ! La Romney prit sa baguette magique et lança un sort pour immobiliser l'élève. *

JOPLIN : Colloshoo !

* L'élève s'immobilisa un instant, ses chaussures restant collées au sol, puis, d'un geste adroit, il parvint à extraire ses pieds et il s'enfuit sur ses chaussettes. *

[ Bon, toi, mon bonhomme, je te retrouverai et on s'expliquera ! ] * Se dit Joplin, tout en ramassant les chaussures. Elle était bien décidée à retrouver leur propriétaire ! *

* Le 17. On était le 17 février. Le 14 était passé, la Saint Valentin aussi mais l'amour régnait toujours en maître dans le château, au grand désespoir de Lys. Aujourd'hui, elle avait eu botanique, la première année était arrivé, comme souvent un peu en avance pour discuter avec Mme Tsuki de divers plantes. Aujourd'hui seulement, les choses ne s'était pas déroulé ainsi. Lorsque la jeune fille était arrivé, elle avait trouvé sa professeur dans une grande discussion passionné avec Mister Smith, le professeur de vol. La Normand était donc rentré dans la serre pour attendre sa professeur. Pose sur le bureau, elle remarqua de nombreux filtres d'amour posé sur le bureau de son enseignante. L'aiglonne ressorti discrètement et compris que Yume Tsuki était bel et bien amoureuse du professeur de vol. *

[ On non ! Pas elle aussi ]

* Le lendemain a peine, Yume lui révélait qu'elle détestait la Saint Valentin et aujourd'hui elle essayer de séduire avec de la magie un professeur. Il est hors de question de laissé ces potions là se dit Lys.

La première année s'approcha du bureau, ouvrit son sac, attrapa les filtres et les plaça sous les parchemins et les manuels. N'osant plus respirer de peur que sa professeur ne rentre dans la serre et la découvre, elle sortit maladroitement de la serre et pris la direction opposée au deux adultes. Il fallait qu'elle se débarrasse des potions le plus rapidement possible. En passant devant le lac, elle su comment faire. La jeune sang mêlé se pencha vers l'eau, ouvrit son sac en sortit discrètement les manuels et jeta dans l'eau sombre les potions. Une fois débarrassé des philtres d'amour, elle retourna vers les serres où le cours allait commencé. *

Alors qu'elle se rendait dans la Valise pour rendre visite à ses créatures, un bruit bien reconnaissable l'attira dans les serres. Depuis la Saint-Valentin elle n'avait pas encore eu le plaisir de revoir le doux visage de Peeves, ce qui était assez étonnant. Quelle ne fut donc pas sa joie en l'aperçevant, même si elle n'étais pas seule. La jeune fille présente dans les serres ne semblait pas, elle, aussi ravie que l'ancienne préfète de revoir l'esprit frappeur. Eden attrapa un pot de fleur vide qu'elle fit tournoyer dans ses mains en fixant la petite qui se tenait non loin d'elle, un sourire taquin au visage. « Traîter Peeves de trouble fête c'est être soi-même un trouble fête.. Dit-elle en faisant la moue. Bah alors, qu'est-ce qui t'arrives Peevesounet ? »

De nombreux devoirs avaient déjà été fait du côté d'Eloïse qui essayait de suivre ce qui se rapprochait le plus d'une résolution : s'avancer dans son travail. Pour tout dire, c'était le premier jour de l'année où elle s'y mettait vraiment, s'avançant dans son travail pour un peu plus que le lendemain. Les autres jours, elle avait fait tout juste ce qu'on lui demandait et c'était bien suffisant. Mais aller contre sa nature n'était pas facile et comme prévu, la jeune fille avait fini par se balader dans le château. C'était à se demander comment elle avait pu être autant studieuse durant les premières années de sa scolarité. La quatrième année s'engouffra dans des couloirs qui la menèrent vers le parc de Poudlard. En s'approchant des serres de botanique, elle entendit le son bien distinct de l'esprit frappeur du château. Ainsi que deux autres élèves de Poufsouffle. Il se passe quoi ici ? Une nouvelle bêtise se prépare ? Depuis la St Valentin, elle n'avait pas eu l'occasion de s'amuser mais qui disait Peeves disait opération catastrophe. Néanmoins, il n'avait pas l'air dans son assiette à mieux y regarder.

Sept ans. Cela faisait sept ans que Cirucci n'avait pas posé les pieds dans le Parc de Poudlard. L'air était vif en cette fin d'hiver, et l'ancienne Serpentard baissa un peu plus la tête, rabattant la capuche de sa longue cape noire en velours sur son visage. Son pas souple ne faisait aucun bruit dans la nuit. Cela lui faisait tellement drôle de revenir à cet endroit si familier qu'une espèce de sensation d'excitation faisait légèrement augmenter les pulsations de son coeur.

Au loin, les Serres de Botanique. L'ex-professeur ne put réprimer le léger frisson qui parcoura sa colonne vertébrale. Les géantes de verre et d'acier avaient été son espace de vie et de travail pendant plusieurs années. Sa clarté, son humidité, ses odeurs vivantes ... Cela avait vraiment été une période de sa vie qu'elle avait plutôt apprécié après tout. Mais avec ce qui l'avait attendue après, pour rien au monde elle serait restée.

Serre n°3, sa préférée. Son profil se dessinait dans la pénombre, et Cirucci dégaina sa baguette en bois de cerisier. En s'approchant de la porte, elle murmura un sort et remua sa baguette avant d'appuyer sur la poignée. La porte à peine ouverte, une explosion de senteurs afflua dans ses narines. Sa cape froissant le sol, elle rentra en fermant la porte discrètement derrière elle et repoussa son capuchon.

La Botaniste approchait de la quarantaine à présent. Son regard gris sombre pétilla à la vue de toute cette incroyable végétation, dont les courbes disparaissaient dans les ombres. Cette serre était remplie de plantes vénéneuses et carnivores, et c'était aussi le royaume de la fameuse Tentacula Vénéneuse. Cette nature bruissait dans le silence, et les sons végétaux en ressortaient décuplés, comme des caresses froufroutantes. La baguette toujours en main, Cirucci murmura :

Cirucci n'était évidemment pas là sans raisons. Si elle n'avait pas remis les pieds au château depuis si longtemps, c'est que ses voyages l'avait emmenée aux confins du monde. Mais la plante dont elle désirait extraire des principes actifs, elle était sûre qu'elle se trouvait encore ici. Elle était unique ou presque, on n'en trouvait quasiment nul part ailleurs, du moins pas à sa connaissance. La Botaniste l'avait ramenée et lui avait offert une place dans un coin de l'immense Serre afin qu'elle puisse s'épanouir. Ses pas la guidèrent avec facilité, et comme elle s'en doutait, elle était toujours là. Belladone. Mais pas n'importe laquelle ; cette variété était particulièrement mortelle. Mais avant de provoquer la mort par arrêt cardiaque, celle-ci provoquait avant tout de puissantes hallucinations et visions. Ce serait parfait, cela correspondait totalement aux demandes du client.

Cirucci déposa au sol son sac ainsi que sa lourde cape. Ses habits étaient chauds et élégants, d'excellentes facture. Sur-mesure, ils épousaient son corps athlétique. Rapidement, elle fouilla son sac et extirpa une paire de gants noirs ainsi qu'un scalpel d'argent acéré. La respiration calme, elle savait comment prélever cette plante sans la stresser ni la brusquer. Alors qu'elle s'apprêtait à récolter les feuilles nervurées et les déposer dans une boite un bois sombre, un bruit de froissement lui fit dresser l'oreille.

Le bruit entendu était ultra caractéristique : quelqu'un arrivait. Sa main tenant sa baguette se leva, éclairant la pénombre, tandis que l'autre tenant toujours son scalpel se glissa dans les plis de sa tenue. Cirucci se redressa et se campa solidement sur ses pieds, prête à accueillir la personne qui venait la déranger dans son prélèvement.

Une vague d'agacement effleura son esprit : non mais qui pouvait bien venir dans la Serre la plus dangereuse du coin en pleine nuit ? De plus, elle n'avait absolument pas prévu qu'il y ai des témoins de sa présence ici dans l'enceinte du château. Sa discrétion lui permettait de préserver le secret de ses activités, et elle pouvait tout à fait tomber sur une ancienne connaissance comme sur un élève un peu trop téméraire. Et elle ne préférait ni l'un, ni l'autre. Après tout, elle n'avait rien à faire ici.

La voix, sans nulle doute féminine, ne lui était pas connue. Sa silhouette ne tarda pas à entrer dans le champ de lumière de sa propre baguette. La Botaniste détendit les épaules et adopta une posture plus souple. Un sourire étira ses lèvres et sa voix grave ne put s'empêcher de prendre une intonation légèrement sourde.

Cirucci était parfaitement à l'aise, comme s'il était tout à fait normal qu'elle soit ici à cette heure-là. Après tout, il y avait une forme de vérité : elle se sentait ici comme à la maison. Elle ne connaissait pas personnellement la personne qui s'occupait des Serres à l'heure actuelle, mais il lui semblait que ce n'était pas la femme qui se trouvait en face d'elle. Apparemment elle venait d'en découdre avec quelqu'un ou quelque chose : le sang coulant sur sa joue était une bonne indication. Sa méfiance ne baissa pas pour autant ; mieux valait d'abord qu'elle sache à qui elle avait affaire et qu'est-ce que cette personne lui voulait.

La sorcière qui se tenait face à elle baissa sa baguette, probablement pour l'amadouer, mais Cirucci en fit de même et ressorti à nouveau son scalpel, qui luisa sous la lumière de leur magie. Sept ans qu'elle n'avait pas mis les pieds ici, des mois qu'elle se réjouissait de cette petite mission nocturne et voilà qu'en quelques minutes une personnes arrivait à venir se mêler de ses affaires. La Botaniste se détourna de celle qui se présentait comme une professeur de l'établissement. Elle ne savait pas pourquoi, mais la menace de la femme lui semblait peu probable d'être mise à exécution. Il était évident qu'elle devait bien se demander ce qu'elle faisait ici, en pleine nuit, et surtout qui elle était. Cirucci prit quelques instants avant de répondre à une partie de sa question.

Comme si elle n'avait jamais été interrompue, la sorcière commença à prélever les feuilles de la variété unique de Belladone, avant de les déposer délicatement dans le coffre en bois, les mains toujours gantées.

En quelques instants, la Botaniste eut fini de récolter ce pourquoi elle se trouvait dans cette Serre. Elle écouta attentivement la réponse de son interlocutrice : l'intonation de la voix et la gestuelle d'une personne en apprennent bien plus sur elles que leurs mots, et du coin de l'œil, elle l'observa attentivement. L'air faussement nonchalante, la gravité de ce dont elle parlait ne semblait pas autant l'émouvoir outre mesure. D'un coup de baguette, Cirucci éloigna une plante grimpante qui semblait vouloir lui empoigner le poignet, et elle eut un petit rire à la question de la jeune femme qui l'avait dérangée. Cependant, elle prit son temps, ferma soigneusement sa boite et enleva ses gants avant de ranger le tout dans son sac.

Cirucci passa son sac en bandoulière, ramassa sa lourde cape au sol et l'épousseta.

Sa question en suspends, elle leva ses yeux vers celle qui se présentait comme une employée du collège - probablement une professeur donc - le sourcil légèrement levé. La descendante de Vélane ne se sentait pas en danger, son aura naturelle la rendait souvent moins dangereuse aux yeux des personnes qui ne la connaissait pas. Elle trouvait ça tragique, mais plus les gens vous trouvent beau et plus on vous fait confiance rapidement. Un bel effet de halo, le biais cognitif humain dont elle était devenue experte dans sa manipulation, tout autant que les plantes.

AmbrosiaLuna Alors que les deux élèves quittaient la bibliothèque, Iseult eut des informations sur le père d'Ambrosia. Il était horticulteur. À vrai dire, la jeune fille n'avait aucune idée de ce que pouvait être ce métier, même si il lui semblait que cela avait un rapport avec la terre. Pourquoi la première année lui en aurait parlé sinon ? Ambrosia devait se sentir dans son élément alors. Pour sa part, Iseult n'aimait pas la botanique. La matière l'ennuyait profondément. Iseult était une personne qui avait besoin d'action. Elle avait besoin de bouger, de faire des bêtises, de faire de la magie, mais certainement pas de rempoter des mandragores. Pourtant, les serres étaient apaisantes et elle aimait s'y rendre en dehors de ses heures de cours. À l'entrée de la serre numéro deux, Iseult s'arrêta, pour laisser passer la petite. Elle ne voulait pas lui montrer la trois, contenant des plantes plus dangereuses. Elle avait beau ne pas aimer la botanique, la jeune Hill connaissait quand même ses dangers et elle ne souhaitait pas qu'il arrive malheur à la première année. « Voilà, nous y sommes. C'est une serre un peu plus intéressante que celle où tu fais cours, la une, mais les plantes y sont relativement inoffensives. C'est très plaisant de s'y rendre, l'ambiance fait un peu tropicale. Iseult entra à son tour dans la serre et s'approcha d'une petite plante. Ça c'est une rose redette. Tu vas l'étudier cette année. » Iseult n'aimait certes pas la botanique, sa mémoire photographique lui permettait de retenir les informations qu'elle avait lues dans ses manuels. Et elle ne l'aurait jamais avoué mais elle appréciait transmettre des informations aux plus jeunes presque autant que de faire des bêtises.

avec Iseult Hill

Ambrosia et Iseult arrivèrent aux serres.
Iseult la laissa entrer et tout de suite la première année nota tout les points commun avec les serres de son père. Avec le soleil qui tapait sur le vitrage, les odeurs de terre, de terreau mêlé aux plantes, prenait à la gorge.
Ambrosia était impressionner par l'endroit. Elle essaya d'identifier des plantes, par rapport a son livre de botanique, qu'elle avait pas mal potassé. Elle eu un sourire en pensant à tout ce qu'elle aurait à raconter à son père. Bien qu'Ambrosia n'ai jamais eu "la main verte", elle avait hâte d'apprendre. Elle savait que cette matière allait être compliquée pour elle, car elle ne comprenait rien aux plantes et à leurs entretient.

Iseult expliqua à Ambrosia que la serre numéro deux avait une ambiance un peu tropicale et lui montra une petite plante, "une rose redette". Cette plante était au programme de l'année et cela faisait très plaisir à Ambrosia.

Oui, je la connais. Dit-elle avec un grand sourire. Ma mère en a offert une à mon père. C'est la fleur des amoureux. Je sais qu'il faut la changer souvent de place, car aussi non elle dépéris.
j'aime beaucoup l'atmosphère de cette serre. Je pense que je viendrais y dessiner. Si j'arrive a trouver un peu de temps.
Dis moi, qu'elle est ta plante préférée. Celle que tu viens voir quand tu viens ici ? Après avoir posé sa question, Ambrosia devient toute rouge.

sorry pour le retard :o Iseult laissa Ambrosia prendre connaissance des lieux, pendant qu'elle faisait un petit tour du propriétaire, espérant y voir des changements ou quoi que ce soit d'autre. Elle s'était rendue trop souvent dans cette serre, tout d'abord en suivant ses cours de botanique, mais aussi quand elle s'y rendait pour se dépayser. Les serres comme celle-ci étaient bien tropicales mais c'était si joli. Quand elle s'arrêta à la hauteur de la première année, l'adolescente l'écouta puis répondit à sa question, surprise. « Ma plante préférée ? Je.. aucune. Les plantes ne m'intéressent pas vraiment, en fait. Je viens parfois pour la beauté de l'endroit mais je ne viens pas pour en voir une en particulier. La jeune Hill lui sourit avant de se diriger vers la sortie de la serre. Tu trouveras certainement du temps. Je ne pense pas que tu dois crouler sous le travail. On est reparties ? » Iseult comptait à présent l'emmener dans le parc de Poudlard qui était la suite logique des serres. Un joli endroit, tempéré, et quand il faisait aussi beau que pendant cette soirée là, c'était un pur délice d'y flâner.

Iseult laissa la petite Ambrosia faire le tour des lieux.
La Botanique n'était pas son truc, mais elle appréciait tout de même les plantes. Leur compagnie était relaxante. Et puis les fleurs et les plantes sont un peu plus facile à dessiner ; elles bougent moins que les animaux.

A cette pensé Ambrosia se mit a rire doucement. Elle se vit le jour où elle avait voulu faire un croquis de son vieux chien Héraclès. Celui-ci, d'habitude tranquille avait décider de changer de place toutes les cinq minutes. Elle avait finalement laissé tomber.

Ambrosia sorti de sa rêverie lorsque Iseult répondit à sa question.
La première année comprenait Iseult, c'est vrai que l'endroit était très joli.

Oui, je ne croule pas sous le travail. Du moins pas encore. Dit-elle avec un grand sourire.
Okay, c'est parti pour un nouvel endroit.

La première année était vraiment ravit de cette visite.