* Toujours adossé à la Grande Porte, Julien regardait la nature doucement se réveiller. Matinales, les première fleurs s'ouvraient. Les abeilles se réveillaient et commençaient leur ballet de va-et-vient incessant, butinant chaque pistil passant à leur portée.

Sur cette terre qui doucement se réchauffe, un chemin serpente jusqu'au château. Au loin une silhouette commençait à se dessiner. Courant vers lui, une jeune sorcière venait sans doute de se réveiller. Julien savait que Galvaer n'était pas matinale. Elle faisait une exception pour cette promenade qu'ils avaient planifié.

Arrivée à sa hauteur, l'aiglonne reprenait péniblement son souffle mais souriait au lionceau.

[ Alors comme ça, son lit l'avait retenu en otage ? Je m'y attendais tellement ! Mais en même temps... Est-ce vraiment grave ? ]

Julien souriait. Il fouilla dans son sac et ressorti un petit sandwich à la confiture qu'il avait préparé à l'avance, connaissant la jeune fille. *

- Coucou Galvaer ! Alors comme ça tu as pu profiter un peu plus longtemps de ton lit. Et telle que je te connais, tu n'as pas eu le temps de manger un bon petit-déjeuner. Alors voilà, je t'ai préparé un sandwich à la confiture si ça te tente.

* Il donna le sandwich à la jeune Serdaigle et le rouge et or regardait plus en détail la tenue de la fana de potions. Elle était suffisamment décontractée pour cette longue marche. Le jeune sorcier appuya alors sa main droite sur la porte et commença à l'ouvrir. *

- On se lance quand tu veux vers les quelques heures à venir que l'on va passer ensemble.

* Le sourire de Galvaer devant le sandwich et sa joie à le déguster faisait plaisir à voir ! Elle semblait particulièrement motivée et prête a herboriser en sa compagnie. *

- C'est vrai que ta tenue est parfaite ! *dit-il dans un sourire*. Tu as l'air prête à en découdre avec les ronces et autres plantes qui nous attendent ! Mais l'air de rien, maintenant que tu le dis je t'imagine bien faire tout le trajet en robe à froufrous !

* Julien souriait toujours et emboita le pas à sa camarade qui avait profité que Julien lui tienne la porte pour commencer la randonnée.

La porte fermée derrière eux, ils pouvaient commencer à avancer. Toutes les espèces végétales qui environnaient la Grande Porte était bien connues de Julien. Elles ne différaient pas de celles qu'il avait pu rencontrer au château. *


* Le lionceau motivé commençait à se rapprocher du bord enherbé du sentier. Les quelques Angiospermes qu'il arrivait à discerner au sol n'étaient pas encore en fleurs. Il lui était difficile de discerner les essences qu'il avait face à lui. *


* Julien s'était ressaisi assez brusquement. Il venait de se rendre compte qu'a peine une minute avait passé que le chemin qu'ils empruntaient commençait déjà à le titiller. Il s'était redressé et regardait l'aiglonne qui finissait son sandwich. Elle avait l'air d'apprécier particulièrement la douceur de cette matinée. Le sourire qu'elle affichait véhiculait un bonheur communicatif. Le rouge et or se rapprocha d'elle jusqu'à être à sa hauteur. *

- Alors dis moi, tu viens avec une liste précise ? Tu cherches des espèces particulières ou tu veux ramasser tout ce qui te parait judicieux ?

* En lui posant la question, il regardait le jeune sorcière et il se rendait vraiment compte que sa motivation et sa joie de vivre lui plaisait vraiment. Il se demandait si ce n'était pas une des raisons qui faisait qu'il voulait partager ce trajet avec elle. *

* Le lionceau aperçu sans grande difficulté le regard en coin de sa camarade qui lorgnait sur son sac. Elle ne le savait pas encore mais Julien avait prévu tout un tas de petits gâteaux et un thermos de thé au cas où la sorcière aurait un petit creux. C'est ce qui expliquait la forme de son sac déjà bien rebondit et qui avait du mettre la puce à l'oreille de la Serdaigle.

Elle avait déjà fait une liste des plantes qu'elle devait trouver, ce qui facilitait grandement la tâche au rouge et or et le fait qu'elle reste ouverte aux propositions dignes d'intérêt lui plaisait encore plus ! Son clin d'oeil et son humour avait fait sourire le jeune sorcier.

Les premières plantes évoquées par la jeune fille seraient assez faciles à trouver. Un bref coup d'oeil au sentier se dressant devant eu et aux terrains alentours lui avait permis de conclure qu'ils allaient évoluer dans un sol typique de l'écosse. Une pelouse dense et des sols biens drainés riches en lichens et en fougères. *

Julien : Bah écoute, si je regarde vite fait autour de nous, je dirais que le sol est propice à des plantes plutôt basses et que les pelouses environnant le sentier seront parfaites pour trouver les plantes que tu recherches. De mon côté, j'ai un projet plus large. Je cherche a identifier et caractériser les plantes magiques environnant le château mais ça je n'aurai pas fini de le faire en une sortie. Pour les heures à venir, j'aimerai bien trouver une plante magique à ramener au château et pourquoi pas, la bouturer et la présenter aux professeurs de botanique. Voilà tu sais tout!

* Ce fut au tour du jeune garçon de faire un clin d'œil à sa camarade. Il commença a marcher sur le sentier et tourna la tête dans la direction de Galvaer. *

Julien : Si tu vois une plante et que tu cherches à savoir ce que c'est arrête moi et je serai content de te la présenter ! Et si jamais tu as une petite faim... j'ai des réserves dans mon sac. *dit-il avec un large sourire. *

La jeune sorcière s'était dirigée vers le bord du sentier. Penchée sur les herbes, elle caressait une liliacée que Julien connaissais bien.

- Tu as raisons. Elles sont merveilleuses et l'hiver ne les épargne pas. Mais figure toi que l'hiver leur permet justement de fleurir. Tu as apprécié la floraison d'une Fritillaire. Cette jolie corolle violette est caractéristique et le port penché de ces fleurs l'est tout autant.

Julien repensait aux légendes que lui contait sa maman. Rose était une vraie passionnée de littérature ancienne.

- Il existe autour de cette belle fleur une petite légende moldue. Chez eux, une religion existe depuis plusieurs millénaire, le christianisme et la petit histoire chrétienne autour de la Fritillaire est que lors de la crucifixion du Christ, elles refusèrent de baisser la tête. Depuis, de honte, elles la gardent baissée... Ce n'est qu'une légende mais je trouve son message triste et prenant et quand tu regardes ces plantes tu ressens presque la honte qui les accablerait.

Galvaer s'était redressé et avait sorti de son sac un livre qui devait probablement s'apparenter à une flore européenne. Elle avait décidé de se concentrer sur le Cranson.

- Pour ce qui est du Cranson, tu sais ce que tu cherches ? L'herbe aux cuillère va commencer doucement à fleurir mais tous les pieds ne le seront pas.

Un rapide coup d'oeil autour de lui permis au lionceau de reconnaître un petit massif herbacé poussant environ dix mètres plus loin. Il allait faire découvrir cette plante à la Serdaigle en guise de petite entrée en matière.

- Ce que je te propose c'est que l'on avance dix mètres devant nous. Le long du sentier il y a une plante que j'aimerai te faire découvrir. Vas-y, je te suis et regarde bien les feuilles, elles sont un peu poilues mais si tu en goutes une, je suis certain que tu vas aimer. Son goût citronné se marie très bien avec feu ton sandwich à la confiture.

Julien souriait et il espérait ne pas embêter la jeune fille avec ses devinettes.

* Sur la page que Galvaer avait présenté au jeune rouge et or, Julien avait pu remarquer un grand nombre d'annotations plus que pointues. Ce n'était sans doute pas un livre de première jeunesse mais il a été utilisé par quelqu'un de cultivé et qui s'y connaissait drôlement. *

- Ah c'est le grimoire de ta mère ? Impressionnant la quantité de connaissance qu'elle ajouté dans les marges ! Oui tu as tout à fait raison pour le goût et ne t'en fais pas. Vu la saisons, il y a peu de chance que tu ne repartes pas avec un pied au château !

* L'enthousiasme de la jeune aiglonne et son regard pétillant à la vue des plantes l'environnant lui faisait le plus grand plaisir. Elle s'était rapidement dirigée vers le buisson que le jeune homme lui avait indiqué.

Très agréablement surpris par les réflexes de la jeune fille, Julien apprécia de loin son geste de botaniste averti. Elle avait pris une feuille qu'elle avait froissé et porté à son nez. Elle avait normalement dû sentir l'odeur citronnée caractéristique de la Mélisse. Avant de porter une feuille à sa bouche, elle avait quand même attendu l'aval de Julien. *

- Tu vois c'est agréable comme goût et on ne s'attend pas à ce que les poils disparaissent en bouche hein ? Par contre je te déconseille le bocal. Ces plantes feuillées là, il faut les faire pendre si tu ne veux pas qu'elles cuisent dans ton bocal. Attends je te montre.

* Julien se mit à genou à côté de la jeune fille, il sorti de son sac un rouleau de ficelle qu'il étala devant lui. Il sorti sa baguette et jeta un petit Diffindo. En rangeant le restant de bobine de ficelle dans son sac, il prit un petit bouquet de Mélisse Citronelle et lui attacha solidement la base. Il fixa l'autre côté de la cordelette à son sac, de sorte que le bouquet pende et commence à sécher pendant la randonnée. *

- Tu vois, c'est plus simple de les attacher comme ça et ils ne moisiront pas, ni ne cuiront pas ! Attends je te remontre.

* Le rouge et or prit le morceau de ficelle restant et se plaça derrière la jeune Serdaigle pour guider ses mains autour de son bouquet de Mélisse. En deux trois tours de doigts, le tour du nœud était fait et le bouquet était prêt à pendre à son sac. *

- T'as vu la technique ? Plante feuillée, on la suspend avec des cordelettes pour le séchage. Elles pourront même finir de sécher dans to dortoir. Pour les fleurs on a plus tendance à les comprimer dans les pages d'un livre. J'en ai apporté un deuxième si tu as besoin tout à l'heure.

* Un bref coup d'œil jeté aux alentours permit au Gryffondor d'identifier une autre plante qui pourrait intéresser Galvaer et qui pourrait lui permettre d'étrenner son livre de secours. *

- En voilà une autre ! C'est une plante non magique mais qui fait des miracles en cataplasme contre les migraines ! C'est les petites fleurs mauves au sol de l'autre côté du sentier sur ta gauche. Pour la petite histoire, les athéniens les utilisaient en pommade quatre cents ans avant notre ère et elle a même donné son nom à une des filles de la génisse Io, de laquelle Zeus s'était entiché. Bon elle fait aussi de très bons sirops !

* Les yeux vers l'horizon du sentier, Julien profitait de la douceur du matin qui commençait et des rayons qui donnaient une chaude lueur aux reflets du chemin qu'ils allaient emprunter. Le rouge et or songeait à ce qu'avait dit Galvaer juste avant. Elle était à genou au sol en train de regarder les violettes. Sans trop la regarder mais concentré sur les prochains objectifs potentiels, Il lui répondit. *

- Tu sais, ta mère qui essaye de t'apprendre les secrets des plantes en vain selon toi... C'est aussi une question d'approche ! Je suis persuadé qu'avec une approche différente, tu vas aimer découvrir tout ça et tu vas retenir pas mal de trucs. Et par contre tu as raison ce sont bien des violettes.

* Sa phrase à peine terminée, il sentit une légère pression sur le bas de son pantalon. Il baissa les yeux et Galvaer était devant lui, à genoux. Elle avait le nez dans les violettes et cette petite traction faite sur le pantalon du jeune homme sonnait comme une invitation. La candeur de la jeune Serdaigle motiva chez lui un sourire et il s'exécuta. Le lionceau était à présent à genoux lui aussi à imiter la petite brune, à respirer un plein bol de violette. C'était la fin de la saison pour elles mais le jeune fille avait raison. Il fallait savoir profiter de ces petits moments simples et riches. Le jeune sorcier mis son sac à terre et sorti deux ouvrages assez âgés. *

- Alors pour répondre à ta question, pas de soucis pour pouvoir mettre en bocaux tes plantes une fois sèches. Mais attends bien qu'elles soient bien sèches. Pour les fleurs je t'ai ramené ça. Tu peux ouvrir les pages et faires sécher les fleurs. Le papier va absorber tout seul l'eau contenu dans les fleurs et leur stockage sera plus simple. Ça prendra quelques jours quand même.

* Le garçon joignait le geste à la parole et commençait à insérer quelques violettes dans son livre. *

- Je pense que je donnerai les miennes à Joplin quand on arrivera à Pré-Au-Lard. J'ai déjà un beau stock dans mon dortoir. N'hésite pas a en prendre un peu si tu veux. Par contre je ne sais pas ce que ça fait dans les potions.

* Son affaire réalisée du mieux qu'il le pouvait, Julien rangeât avec le plus grand soin sa presse improvisée dans son sac et se redressa. Un regard jeté à l'endroit de la petite bleu et bronze le faisait sourire. Elle s'affairait avec un mélange étonnant de calme et d'empressement à faire elle aussi une petite récolte de violettes en vue de réaliser une potion.

La fièvre créatrice qui animait la jeune fille étonnait au plus haut point le jeune garçon. Lui qui était habitué à suivre avec méthode et rigueur la moindre des recettes, il se surprit à sourire en entendant Galvaer expliquer comment elle concevait ses créations. La science des potions était pour elle plus un art où fantaisie et inspiration se mêlait à la rigueur de la détermination des propriétés d'une plante.

[ Après tout, vu ce comme elle brille en cours de potion, je crois qu'elle doit avoir réellement un don ! ]

Peu de temps après que sa récolte fut achevée, Galvaer qui s'était redressée se tourna vers Julien en indiquant les grandes étendues d'herbes qui s'étalaient à l'Est du sentier. Légèrement surexcitée par l'idée, elle demanda rapidement au rouge et or s'il voulait bien diriger ses recherches vers des horizons plus sauvages. L'idée ne manqua pas d'attiser la curiosité du Gryffondor. *

- Sincèrement, je n'ai aucun soucis avec ça, bien au contraire ! Attends tout de même que je réfléchisse un instant sur le trajet potentiel... Comme Pré-Au-Lard n'est vraiment pas loin, c'est quand même une bonne idée d'aller en pleine nature sinon le trajet sera bien court !


* Le Cornouaillais prit un morceau de parchemin dans son sac et dressa un rapide plan de la zone. Poudlard y était indiqué et le chemin pour Pré-au-Lard aussi. Ce chemin tirait vers le nord-Ouest. Il leur était donc tout à fait possible de faire une grand tour vers l'Est avant de regarder le village sorcier en allant à l'Ouest. En plus de prendre le temps de dessiner la carte, il se rapprocha de la Serdaigle pour lui présenter son bout de papier et l'idée qui lui trottait dans la tête. *

- Alors voilà, est-ce que ça te tente qu'on allonge notre trajet en allant à l'Est d'ici ? Si tu ne te repères pas trop, c'est la direction dans laquelle tu pointais tout à l'heure. Et si tu cherches des algues, ça me va ! J'ai besoin d'une base pour refaire un stock de fertilisant. Par contre je te préviens qu'on risque de se mouiller un peu ! Les meilleures algues ne sont pas au bord de l'eau mais au moins à cinq à dix mètres du bord. La distance leur permet de grandir suffisamment.

* Espérant que l'idée qu'il avait soumis à la jeune fille saurait combler ses attentes et qu'elle n'avait pas peur d'être mouillée, Julien attendait de sa part un petit signe qui trahirait sa peur ou son envie avant de se lancer hors des sentiers battus. *

* L'aiglonne particulièrement excitée par l'idée du rouge et or s'était lancée directement en dehors de la route. Elle avait a peine vu le geste du doigt de Julien qu'elle prit la direction qu'il avait pointé pour avancer dans la nature sauvage. Le cœur aventureux du jeune sorcier faisait un bond de joie. L'idée de sortir du sentier ne pouvait que lui faire plaisir.

A peine quelques pas plus loin, Galvaer se pencha sur un tapis moussu dont les quelques bosses qui donnaient du relief au tableau trahissaient ce que Julien pensait être des bruyères. Un arbuste en croissance semblait cependant pointer le bout de son nez. Se rapprochant pour identifier les végétaux avec plus de détails, il fut rapidement interpelé par la jeune sorcière qui pointait du doigt le seul plant un peu plus grand qui se dressait fièrement parmi les boules de bruyères. Elle avait probablement dû être attirée par ce petit bout de plante qui dépassait et qui dégageait une odeur suave très agréable. Julien pouvait humer le parfum jusque là. Il ne lui fallut pas plus de deux enjambées pour rejoindre sa camarade et s'accroupir près d'elle. *

- C'est marrant que tu mettes le doigt sur ce petit végétal. Il est relativement à la hauteur des boules qui l'entourent mais si on attend un peu de temps il va vraiment grandir ! Il peut atteindre les deux mètres en dix ans ! C'est un futur arbuste et c'est lui qui donne cette douce odeur qui nous entoure. Lui c'est Erica arborea : la Bruyère arborescente ! Et tu vois ses fleurs blanches ? On a de la chance, c'est une floraison typique d'Avril ! Je pense qu'on peut en récolter un peu, elles contiennent un nectar très doux qui fait penser un peu à l'acacia ou au marronier. C'est comestible et ça parfume agréablement le thé.

* Craignant d'avoir ennuyé son amie avec ses explications encore une fois trop longue, Julien s'arrêta la dessus, sorti un flacon et récolta une dizaine de fleurs avant de remettre le flacon dans son sac et d'en donné un second à Galvaer. *

- Tiens ! Et pour les autres bruyères autour, ce sont des bruyères communes. Comme toutes les plantes rases comme celle-ci, il faut les faire sécher dans un livre. N'hésite pas à en prendre un peu, je vais faire de même. Par contre pour ces deux fleurs, je n'ai aucune idée de leurs propriétés magiques !

* Ayant vu que le Soleil commençait doucement à monter dans le ciel, le rouge et or se dit que l'aiglonne avait peut-être besoin d'un petit encas de dix heures. La route avait peut-être dû la creuser. En fouillant dans son sac, pour lui trouver un sandwich à la confiture, il prenait le temps de regarder au loin. Au vu de la végétation et de l'absence lointaine de celle-ci, il leur faudrait sans doute entre cinq cent mètres et un kilomètre avant d'arriver vers une étendue d'eau. L'estimation des distances était un peu compliquée sur terrain plat mais l'absence de végétation au loin trahissait un terrain plus humide avec comme il l'espérait un bel étang ou même un petit lac. Le terrain était propice cela dit. *

- Tiens si tu veux j'ai encore un sandwich pour toi, dit-il dans un sourire. Et de ce que je peux voir là-bas, plein Est, on a des chances de trouver de l'eau. Quelle quantité je n'en sais rien encore mais il devrait y en avoir.

* Tendant à la jeune fille ce qui potentiellement devrait calmer son appétit grandissant, le jeune sorcier la regardait. Son regard pensif devant les rondeurs végétales qui entouraient le petit arbuste faisait sourire Julien. Son amie était vraiment curieuse de tout et les aventures ne lui faisaient pas peur, pour le plus grand plaisir du lionceau ! *