Alice dégustait tranquillement sa glace en profitant de la plage du lac noir. Le soleil réchauffait sa peau et l'ambiance détendue était agréable, tout comme la vue de l'eau qui remplaçait les vallées habituelles. La menthe se révélait être un bon choix tant elle était rafraîchissante même si Alice savait que ce plaisir ne durerait pas. Après tout, ça venait de Peeves. Les minutes s'écoulèrent et la jeune fille se mit à rire, bien qu'elle ne savait pas pourquoi. Interloquée elle regarda la glace qu'elle avait presque terminée. [ Mais oui, bien sûr... ] Bien que la situation n'avait rien de comique, Alice ne pouvait s'empêcher de rire toujours plus, à s'en tordre le ventre. L'expression "mourir de rire" prenait tout son sens. De peur de finir comme un certain Chrysippe de Soles, elle s'avança vers l'eau afin d'y piquer une tête en espérant que cela fasse cesser le malaise.

‌Keefe félicita son intuition: le sorbet groseille était en effet délicieux. Elle décida de faire un petit tour sur la plage du lac noir, curieuse de voir à quoi elle ressemblait cette année. La jeune fille était presque arrivée, quand elle commença à ressentir les effets de sa glace. Ses pieds commencèrent à enfler démesurément devant les yeux ébahis de la jeune aiglonne. Elle manqua de tomber à la renverse une fois cette étrange transformation finie, et les pieds à présent de la taille de deux ballons. Aussi amusée qu'interloquée, Keefe rit en se disant que décidément, les glaces de Peeves ne voulaient pas la faire marcher normalement. Elle essaya de faire quelques pas, mais son équilibre précaire ne la rassurait pas du tout. La jeune Serdaigle devait avoir l'air tellement ridicule ainsi, à sautiller tant bien que mal pour se déplacer sur les deux gros ballons qui lui servaient de pieds...

Un regard vers le lac lui apporta la solution; elle ne pouvait certes pas marcher à sa guise, mais nager elle pourrait ! Une fois en maillot de bain, la jeune fille se précipita donc vers l'eau, enfin, elle mi-sautilla, mi-tomba, mi-roula... L'eau était fraiche, mais pas trop, à la température idéale pour se rafraichir par une petite baignade. Keefe profitait de sa baignade, qui restait agréable malgré ses pieds en forme de ballons, quand elle aperçut une chose mouvante au fond de l'eau. La jeune fille arrêta de nager, et se demanda avec inquiétude si le calmar géant était resté dans le lac en même temps que les baigneurs ou s'il prenait des vacances... Pas très rassurée à l'idée de tomber nez à nez avec lui, Keefe sortit de l'eau. Heureusement, ses pieds avaient dégonflés, il ne lui restait plus qu'à aller remercier Peeves de cette chouette baignade !

Un rayon de lumière vint éblouir ses yeux clairs alors qu’ils émergeaient enfin de la maudite forêt, se rapprochant du Château et de la fameuse retenue qui l’attendait. Malgré la punition imminente, un sourire persistait sur le visage de Carter, né de la révélation de l’ancien professeur. L’image était tout simplement trop absurde : imaginer ce vieillard en train d’embrasser qui que ce soit forçait le demi-vélane à faire usage de toute son Occlumancie pour ne pas éclater de rire dans le dos de Proventus. L’idée même que cet homme ait un jour roulé une pelle à quelqu’un tenait du surréalisme. Certes, Tal Moundine n’était pas totalement repoussant pour son âge, mais les enfants ont cette fâcheuse tendance à associer abstinence et vieillesse comme une équation évidente. Vous l'avez marié, la dame ? Carter n’était pas un grand romantique, mais l’idée qu’un amour né sur les bancs de l’école ait pu survivre au passage des années avait quelque chose d'alléchant. Peut-être, lui aussi, finirait-il ses jours aux côtés de son partenaire du moment. Après tout, si même une créature aussi désagréable que Proventus avait trouvée chaussure à son pied, pourquoi pas lui aussi ? Elle était enfermée dans une cuve. Je l'ai sauvée. Enfin, c'était pas vraiment moi, c'était elle, mais j'ai accepté son deal et j'ai commis des actes.. Voilà. Elle est vivante, c'est l'important non ? Rien de tout cela n’avait vraiment de sens et Carter ne semblait pas intéressé à éclaircir davantage l’histoire qui s'était produite l'an dernier. Il n’en avait parlé à personne d’autre et même si Proventus avait une tête de vieux psychologue fatigué, il ne comprenait pas trop pourquoi il se confiait maintenant. Peut-être simplement parce que le vieil homme était devenu doux avec lui et que Carter, malgré lui, avait besoin de parler. Comme de la thérapie ? Et ça marche ? Vous avez un certificat pour faire tout ça ?

Debout aux côtés de Proventus, Carter peinait à dissimuler son étonnement face au changement radical d’attitude du vieil homme. Celui qui l’avait traîné sans ménagement jusqu’au cœur de la Forêt Interdite n’avait plus rien du sorcier effrayant de quelques minutes plus tôt. Assis sur un rocher moussu, Proventus Tal Moundine semblait avoir soudainement repris son âge véritable, et, sans qu’il ne sache pourquoi, une vague de respect inattendue vint étreindre la poitrine du jeune sorcier. Dans le monde de la sorcellerie, les morts prématurées étaient si fréquentes que de côtoyer un ancien professeur toujours debout après tout ce temps faisait naître en Carter une étrange lueur d’espoir : peut-être que, lui aussi, parviendrait malgré les obstacles à mener une vie longue et pleine, voire heureuse. Imitant distraitement son aîné, il ramassa un petit caillou sombre et le lança vers les eaux tranquilles du Lac Noir. Le projectile s’enfonça sans éclaboussure dans les profondeurs et sans le moindre rebond. Vous étiez professeur de quoi ? La dernière rumeur à votre sujet était que vous étiez une Langue-De-Plomb. C'est donc pas vrai ? Une moue déçue vint plisser les traits du garçon tandis qu’il jetait une seconde pierre tout aussi incompétente. Puis, tournant le dos au lac, frustré par son incapacité à imiter le talent de son aîné, il croisa les bras sur sa poitrine. Il espérait secrètement que Proventus avait enseigné la Défense contre les Forces du Mal. Non seulement c'était l'une de ses matières préférées, mais en plus, cela sonnait bien plus classe que la Botanique ou la Métamorphose. Oui.. Je sais bien. Je vais essayer de lui parler, mais c'est difficile de placer un mot quand elle pleurniche tout le temps, mais c'est vrai qu'elle me manque. Carter s’étonna lui-même d’une telle franchise : il n’avait pas l’habitude de faire preuve d'une telle vulnérabilité. Entre les regards envieux de ses camarades et les professeurs condescendants, l'hybride était tellement peu habitué au ton serein paternel de Proventus que celui-ci venait dénouer sa langue plus efficacement qu'une fiole entière de véritasérum. La voix du Tal Moundine était réellement apaisante et, depuis leur arrivée au Lac Noir, toute colère paraissait avoir été oubliée. À croire que le vieux sorcier aurait réellement pu se reconvertir en psychomage. Une lueur vint s'allumer dans les yeux bleutés du demi-vélane à la mention de la créature magique. En plus d'être un passionné des créatures en tout genre, le Sombral était l'une de ses favorites : un animal maudit et incompris. Un peu comme lui. D'un pas légèrement trop enjoué pour quelqu'un qui se dirigeait vers sa retenue imminente, Carter suivait le pas de Proventus Tal Moundine qui n'était peut-être pas si terrible qu'il ne l'avait pensé.

La petite fille venait de terminer sa salade. Elle était vraiment très bonne, très fraiche, très agréable... Et puis ce saumon qui se trouvait à l'intérieur, mais quel délice ! Elle n'avait jamais goûté à un saumon aussi bon. Et puis... Il était tellement joli ce petit poisson, tellement beau.

Il fallait qu'elle en trouve un dans le lac, qu'elle lui dévoile son amour, qu'elle lui dise que ses écailles se rapportaient à ses nageoires, faisant de lui le dauphin des poissons de cette eau.

Elle regarda l'eau et en vit un qui nageait tranquillement à la surface des flots. Elle cria alors, faisant se retourner toutes les personnes autour d'elle.

Luyana : Oh monsieur poisson ! Que vous êtes jolis, que vous me semblez beaux !! Sachez que je vous aime.

Le saumon tout à ses interrogations sur cette étrange petite fille s'en retourna bien vite au fond du lac, fuyant ces humains vraiment trop étranges.
L'amour de sa vie était à présent disparu, ce qui n'empêcha pas Luyana de continuer à lui crier à quel point elle le trouvait franchement bien mignon. Cela dura plusieurs minutes avant qu'elle ne se calme et se demande ce qui avait bien pu se passer dans sa tête.

Cette salade était bien bizarre quand même.... Mais elle avait de nouveau faim après s'être époumonée comme ça.

* La belle saison était enfin arrivée et, en Écosse, elle ne durait pas longtemps, tout au plus trois mois !

Il fallait donc en profiter lorsque l'occasion se présentait de se détendre aux alentours du lac noir, de s'allonger quelque peu dans l'herbe avec un livre ou une occupation agréable.

Jemima avait alors pensé à Artémis, la petite chatte qu'elle avait dans la Valise et qui n'avait jamais vu de lac. C'était une occasion de la sortir quelque peu et de lui faire découvrir cet endroit.

La petite créature était ravie et elle, même si on disait que les chats n'aimaient pas l'eau, ce n'était apparemment pas le cas d'Artémis car elle s'empressa de s'approcher du bord de l'eau et d'y tremper une patte. Qu'elle secoua vivement juste après !

Intriguée par cette nouvelle sensation, la minette recommença son manège plusieurs fois au grand amusement de Jemima.

Celle-ci fut alors prise d'un fou rire incontrôlable, comme cela lui arrivait très souvent. Elle hoquetait en poussant des "hi hi hi !" beaucoup trop sonores à son goût, mais elle ne pouvait s'empêcher de rire à gorge déployée sans pouvoir s'arrêter.

C'était extrêmement gênant, mais, bientôt, Jem' se rendit compte que personne ne faisait attention à elle finalement. Ce qui la rassura. Et, progressivement, son fou rire se calma, à son grand soulagement. *

salade de roquette

* Ouah mais c'était magnifique ! Depuis toutes ces années où elle habitait l'école et où elle croyait connaître la majorité des lieux qui environnaient Poudlard, elle n'avait encore jamais remarqué qu'il y avait une plage au bord du lac noir, et une sacrée plage !

Cachée par la végétation, la poufsouffle ne s'était encore jamais aventurée jusque là, c'était son amie Jem qui lui en avait parlé et du coup, Nox était repassée au dortoir chercher son maillot de bain et une grande serviette.

Elle allait déguster sa salade de roquette sur le sable et ce serait un bon moment, ensuite elle se baignerait.

Elle commença à manger et trouva la salade délicieuse, mais elle ne s'attendait absolument pas à être envahie d'une envie irrépressible de chanter à tue-tête, une chanson de sa composition : *


* Elle allait continuer à chanter le deuxième couplet, de bon coeur, quand une personne qu'elle ne connaissait pas vint lui demander si elle voulait bien baisser un peu la musique car les gens étaient là pour se reposer et profiter du calme de la nature.

La poufsouffle un peu honteuse se dépêcha de finir sa salade avant de reprendre le chemin de la boutique roulante de Madame Salade, la honte ne lui avait pas coupé l'appétit. *

* Jemima avait déjà mangé nombre de salades préparées par Madame Laitue, mais c'étaient principalement des salades à base de légumes. C'était vrai que c'était bon pour la santé, sans nul doute, mais la jeune fille désirait quelque chose d'un peu plus consistant, et elle avait acheté une salade de saumon qu'elle avait emmenée sur la plage qui avait été aménagée non loin du lac noir.

Jem' avait terminé son pique-nique et le goût du saumon de la salade lui avait fait penser à des vacances durant lesquelles elle avait mangé ce poisson à presque tous les repas.

Elle adorait le saumon et elle le fit savoir à tout le monde, en s'adressant à la ronde. *

- J'ignore si vous êtes comme moi, mais le poisson que je préfère, c'est le saumon ! À presque tous les repas et sous toutes ses formes ! Du saumon fumé, du saumon au four, avec du citron, du saumon en papillotes, avec de l'aneth, du saumon en belle-vue, avec des crudités, et aussi, une salade de saumon, comme je viens d'en manger une. En plus, le saumon contient des éléments qui sont bons pour la santé ... mais j'ai oublié lesquels.

* Termina Jemima en riant de son discours, assez inattendu de sa part, alors qu'elle se montrait en général fort discrète.

Mais, pour le saumon, cela se justifiait un peu ! *

salade au thon

* Nox aperçut quelqu'un au loin mais à cette distance, elle ne distinguait pas qui c'était. De toutes façons, elle allait juste manger sa salade et puis elle rentrerait au château , peut-être manger autre chose dans la grande salle ou au dortoir. Souvent Jem et Helena avaient des tas de friandises qui semblaient parfois inépuisables, et Mira avait souvent des fruits.

Elle s'attaqua à sa salade de thon qu'elle trouva délicieuse. Décidément cette madame Laitue avait des merveilles dans sa boutique de salades, tout ce qu'elle avait mangé était délicieux même si parfois les salades avaient eu des effets étranges. Mais là tout allait bien, elle se sentait "normale" pour peu qu'elle le soit vraiment ce qui n'était pas toujours le cas !

Elle se leva donc du sable où elle était assise et fit un pas en avant. Elle se retrouva 1 mètre plus loin et faillit tomber. Elmle examina le sol , sur quoi avait-elle glissé ? Sur rien visiblement ! Elle refit un pas vers la rive, elle glissa encore sur plusieurs mètres ! Encore un coup de la salade, ma parole, c'était Peeves qui les avait préparées ou quoi ? Dommage qu'on soit le soir, elle aurait fait du ski nautique, sans les skis ! Mais là elle n'avait aucune envie de se remettre à l'eau.

Elle n'allait pas attendre d'avoir digéré quand même ! Elle reprit sa marche, ou plmutôt sa glissade, jusqu'au château, en tombant quand même deux fois, mais il fallait voir le bon côté des choses, le retour avait été bien plus court que d'habitude ! *

* La plage du lac noir était le lieu idéal pour déguster sa salade de saumon, son poisson préféré. La jeune fille n'aimait pas le poisson. Le saumon était le seul qu'elle apprécié et pouvait manger. Fumé ou en papillote principalement. Un vrai délice. Et puis, sa couleur rosée était vraiment attirante. Sa chair était d'une telle finesse. Quel met délicat ce saumon ! Et c'était le poisson le plus beau du monde avec ses écailles argentées scintillantes. Clairet enleva ses chaussures et marcha pieds nus dans le sable à la recherche d'un coin tranquille où elle pourrait déjeuner tranquillement en tête à tête avec son saumon tant aimé. La Poufsouffle trouva un coin un peu à l'écart et s'assit sur le sable. Elle se cachait presque pour manger de peur qu'on lui vole son trésor. Son précieux ! Elle serrait sa salade contre sa poitrine tout en prenant des bouchées. Quel régal ! Clairet sentait ses papilles s'enflammer à chaque bouchée. J'aime le saumon voulait-elle crier. Lorsque vint la dernière bouchée, La jeune fille eut un pincement au cœur. Elle avait fini sa salade. Elle resta là quelques minutes à rêver en scrutant le lac espérant voir émerger un saumon en sachant très bien que c'était impossible. Point de son amoureux poisson ici. Tristement, elle regagna le château en se promettant de faire un tour vers les cuisines pour demander aux elfes s'il serait possible d'avoir du saumon à Poudlard. *

* Quelque temps auparavant, Jemima avait mangé une salade de saumon sur la plage qui avait été aménagée aux abords du lac noir. Et elle l'avait beaucoup appréciée.

En fait, la jeune fille adorait manger du poisson, et, lorsque Madame Laitue avait préparé une salade de thon, Jem' avait absolument voulu la goûter. Tout comme la fois précédente, elle emporta sa salade pour la déguster non loin de bords du lac.

Une fois son déjeuner terminé, elle se rappela qu'en hiver il était possible de patiner sur le lac gelé et elle imagina une scène qui la fit rire. Elle imagina des pingouins qui glissaient sur le lac gelé !

Du coup, trouvant l'idée vraiment amusante, elle se leva sur la plage et elle se mit à glisser sur le sable tout comme l'aurait fait un pingouin.

Un pas glissé vers la gauche, un pas vers la droite, un pas vers la gauche, et ainsi de suite. Après avoir ainsi glissé sur une bonne distance, Jem' commença à se sentir fatiguée et elle s'arrêta.

Se retournant, elle vit distinctement, dans le sable, les traces qu'elle avait laissées pendant sa séance de "patinage pingouin". Un peu ennuyée mais pas trop, en fin de compte, elle se dit que la pluie qui était annoncée pour la nuit effacerait rapidement celles-ci. Et ce fut donc d'un cœur léger et le sourire aux lèvres qu'elle retourna au château, pour un cours de sortilèges, en pensant qu'elle s'était bien amusée. *

* Il y avait longtemps que Joplin n'était plus venue au château et c'était une commande d'ingrédients de potions qu'elle venait livrer en urgence.

Les examens approchaient et bon nombre d'élèves s'étaient entraînés à préparer des potions en vue de ceux-ci. Du coup, certains ingrédients commençaient à manquer et l'apothicaire s'était empressée de les rassembler et, là, elle les avait apportés elle-même.

Après avoir déposé ceux-ci, la jeune femme s'était dirigée vers la plage aménagée près du lac noir et elle n'avait pas résisté à la tentation de s'installer un moment dans le sable, après y avoir étendu un grand drap.

Qu'il était bon de profiter ainsi du soleil, sans penser à rien ! Un sourire aux lèvres, elle regardait les élèves qui s'amusaient, et elle se rappelait, avec une certaine nostalgie, aux bons moments qu'elle aussi, elle avait passés sur cette plage.

Cependant, il était temps pour la jeune femme de retourner à son officine. Avec un petit soupir, car elle serait bien restée encore là plus longtemps, Joplin se leva et elle retourna à Pré-au-Lard. *

* Jemima avait déjà testé plusieurs salades proposées et préparées par Madame Laitue, dont deux salades à base de poisson, du saumon et du thon.

Désirant varier les goûts, la jeune fille s'était laissée tenter par une salade de poulet au curry, une assez inhabituelle, même si Jem' en avait déjà goûté à Greenwich, lorsqu'elle rentrait chez elle pour les vacances.

Après avoir mangé sa salade près du lac noir, Jemima repensa à toutes les salades qu'elle avait mangées, pleines de vitamines. Et elle se sentit en pleine forme ! Un peu de sport lui ferait du bien !

La jeune fille se mit alors à sauter dans le sable, les pieds joints, en avançant par petits bonds. Un bond par ci, un bond par là, un bond par devant, un bond à gauche, un bond à droite ... Jemima s'imagina alors comme un kangourou sautant dans le sable de la plage du lac noir ! C'était vraiment amusant ! Tout en riant, elle continua à progresser ainsi, par bonds, les pieds joints, et elle fit pratiquement le tour du lac en sautant comme un kangourou.

C'était amusant, sans aucun doute, mais la jeune fille commença à être essoufflée, ce qui était assez logique, vu l'énergie que ces exercices avaient demandée ! Alors, elle s'arrêta peu à peu de bondir comme un kangourou avant de s'asseoir dans le sable afin de se reposer quelque peu. *

salade de poulet au curry

* Installée sur la plage, elle commença à déguster sa salade. Le curry était une épice intéressante et qui se mariait très bien avec le poulet et celle-ci "était particulièrement délicieuse !

La plage était déserte et Nox fut prise d'une envie soudaine de l'explorer, ou du moins d'aller marcher le long du lac, car la plage était beaucoup plus grande qu'elle n'y paraissait.

À peine debout, Nox se mit à sauter d'un endroit à l'autre sans pouvoir s'arrêter. Elle parcourut toute la longueur de la plage en sautant au lieu de se déplacer normalement, et elle-même ignorait pour quelle raison elle se déplaçait comme un kangourou !

D'abord elle n'avait jamais vu vraiment de kangourous, ensuite il n'y en avait pas non plus dans la valise de Newt, ensuite elle ne voyait aucune raison valable pour une cinquième année de se mettre subitement à sauter partout comme une puce.

La salade, c'était probablement encore la salade ! D'un autre côté, elle n'avait pas envie de se mettre en colère : elle sautait plutôt haut d'un endroit à l'autre, et c'était quand même amusant.

Son dernier saut la mena directement dans le lac, ce qui lui rafraichit les idées et lui ôta toute envie et toute faculté de sauter ! Visiblement, l'eau froide avait mis fin au sortilège et c'est dégoulinante d'eau que la poufsouffle reprit le chemin du château où de toutes façons elle avait prévu de se changer. *

Salade de fruits

* Une salade de fruits frais, c'était exactement ce sont elle avait besoin pour se remettre de sa journée harassante. C'était la première fois qu'elle arrivait à se poser depuis qu'elle était levée, c'est à dire 7 heures du matin. Elle s'était trempée vite fait dans le lac noir, parce qu'en soirée elle n'aimait pas trop ça, et elle dégustait sa salade avec un plaisir évident, elle se sentait inspirée, et tellement ravie de sentir ce bon goût de fruits frais dans sa bouche qu'elle se mit à chanter ! *

Salade fruits, jolie, jolie
Tu plais à ma bouche
Tu plais à mon coeur
Les fruits sont mes amis
et toi salade tu es ma vie
mon choix le meilleur
ma plus grande douceur
et mon bonheur
salade je t'aime
à la folie !

* Elle s'arrêta car un strangulot avait sorti la tête de l'eau et la regardait l'air désolé. Evidemment il devait la prendre pour une folle et il n'avait pas tort. *