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| Feu de bois et confession | |||
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 27/01/2022 à 16:27:16 Les paroles de Catherine firent réfléchir Noah, la référence de la page blanche faisait travailler ses neuronnes de plus en plus alors que les métaphores la concernant se multipliaient. NOAH : Wow ça devient complexe ahah... je crois que j'ai saisit, je recolle rarement, souvent j’oublie... ou plutôt j'en ait pas l'envie. Suffit de prendre un autre article pour se garder occuper. Parler de sa magie même si c'était en métaphore l'aider à mettre au claire ses plans, plus il en parlait plus il avait l'impression d'y voir claire. Puis qu'il en parlait pas souvent, il avait souvent l'impression d'être dans le flou. Alors que la Spinnet semblait partageait ses envies, le sourire ne voulait pas quitter les lèvres de Noah, il était heureux. L'étreinte dont-ils ne s'étaient encore détaché donnait à Noah l'impression de protéger Catherine, il ne savait pas pourquoi ni comment, mais il le savait. Il s'était attaché à elle en moins de temps qu'il n'en faut pour devenir saoul. L'étreinte s'acheva par la volonté de la professeure mais pas pour lui déplaire, mieux l'attendait. Elle se mit en position de domination ce qui plaisait à Noah. Les pupilles de la Spinnet lui faisait froid dans le dos mais en même temps semblait lui brouillait la vue, elle l'enflammait. Au dessus de lui, son visage se rapprochait, très près, très très près, il aimait ça, il adorait ça ! Elle l'embrassa de nouveau et il se laissa faire voulant ressentir la puissance de sa passion avant de le lui rendre quelques instants plus tard. Noah fit glisser sa main sous le t-shirt de la Spinnet et la laissa dans son dos avant de la ramener vers lui d'un simple mouvement de bras. Catherine était désormais plus ou moins sur lui, sa main entre eux deux et leur visage tout prêt. NOAH : Je peux t'appeler Cath ? Sans réellement lui laisser le temps de répondre il reposa ses lèvres sur les siennes. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 28/01/2022 à 03:42:16
Parler par l'entremise de la métaphore faisait sourire Catherine. Si une personne venait à passer, elle ne comprendrait pas un traître mot. Ce qui avantageait les deux sorciers qui en fait parlait d'un sujet beaucoup plus sérieux et dangereux que l'écriture d'un article. L'ancienne aiglonne avait déjà été rédactrice. Durant son adolescence elle avait même écrit pour le journal de sa maison, avant que toute sa vie soit chambouler. Car son entrée dans le monde de la magie noire avait bel et bien chamboulée son existence. Aujourd'hui, bien qu'elle prétende être douce et innocente, elle était loin d'être ce que les moldus avaient tendance à dire, un ange. Sauf que ce côté de sa personne était inconnu de la plupart des gens que la professeure croisait tous les jours. Seul une poignée de personnes savaient ses activités dites hors des sentiers battus. Illégales, même. Car si le Ministère venait à avoir assez de preuve, elle ne donnait pas cher de sa peau. Qu'à ne cela tienne, Noah sorti la Québécoise de ses pensées quand il commenta ce que la brune venait de lui expliquer. Ce qui fit naître un nouveau sourire sur les lèvres de la jeune femme. Pourtant... C'est la reconstruction qui est intéressante. Surtout quand tu peux en faire un chef d'oeuvre. Comme sa mentore l'avait fait avec elle. La SPinnet était loin d'être parfaite. Elle avait certainement fait apparaître des cheveux blancs à femme, mais celle qui était entré dans cet univers dès son adolescence avait beaucoup apprit et apprenait encore. Malgré tout, même si le sujet était for intéressant et qu'il permettait aux deux sorciers de se libérer d'un certain poids, leur nuit n'allait pas être occupée à cette discussion. Loin de là. Une sorte de légèreté et de liberté flottait dans l'air de la tente. Les deux adultes étaient bien et voulaient profiter de la distance qui les séparait du château, mais aussi de leurs obligtations. Profiter du peu qu'ils connaissaient l'un de l'autre et laisser l'innocence de ces rapprochements ponctuer leur nuit. Et ce n'était pas pour déplaire à la professeure. Elle avait envie. C'était une façon de tourner la page. Puis d'accomplir la promesse qu'elle avait fait à la Direction. Se reposer. S'embrassant doucement, puis passionnément, la Québécoise se plaça de façon à montrer au Katteridge qu'elle avait envie. Que les craintes qu'il pouvait avoir n'avait pas lieu d'être. Puis elle comprit rapidement que le message était bien passé, quand la main de l'ancien Poufsouffle se glissa sous son t-shirt, ce qui la fit frissonner. Cela l'encouragea, la poussant à mettre plus de passion dans son baiser, jusqu'à ce que l'homme s'arrêta pour poser une question, toute bête, qui fit sourire l'ancienne bleu et bronze. Elle n'eut pas le temps de répondre que les lèvres de son ami revint se coller aux siennes. Elle souriait toujours, répondant à chaque baiser, jusqu'à ce qu'elle se recule lentement pour venir se placer au-dessus, le dominant complètement. Le regardant de haut, profitant de ce court instant de silence, où seules leurs respirations se faisaient entendre, pour détailler son visage. Ses iris verts observaient chaque traits, chaque mouvement sur ce visage sombre. Puis, un sourire malicieux apparut de nouveau, avant que la Spinnet réponde à la fameuse question. Au vu de ce qui se passe, ce cap est déjà passé, non ? Se penchant vers le visage du Serveur, la brune déposa un léger baiser sur les lèvres de ce dernier, puis sur la joue, avant d'attraper sa baguette, qu'elle avait laissée traîner sur le matelas. D'un mouvement, sans jamais détacher ses lèvres de celle de son ami, elle éteignit toutes les sources de lumière. Les plongeant dans le noir de la nuit. Les plongeant dans l'intimité. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 28/01/2022 à 09:09:47 La reconstruction qui est intéressante ? Est ce que déterrer son père pour en faire un être sans âme et pire qu'avant était de la reconstruction ? Est ce que transformer quelqu'un en fantôme était de la reconstruction ? Il ne savait pas trop ce qu'était la reconstruction dont la Spinnet parlait mais personnellement il avait plus l'impression de détruire le monde autour de lui que de le construire. Tout ce qu'il construisait c'était un chemin pour retrouver sa soeur mais il ne parlerait pas de reconstruction. NOAH : Immatriculons une page blanche ensemble, sans scrupule, d'un sujet aussi passionnant que... euh... que toi Cette fois ci il avait tenter de faire basculer un autre sous entendu celui de ce qui ponctuerais sans doute leur nuit, mais il n'était pas sûr si il comprendrait réellement ce qu'il avait à dire. Comme pour illustrer ses propos, il reposa ses lèvres sur les siennes. Avant que Catherine passe à califourchon sur son ventre. Il aimait avoir la vue qu'il avait d'elle vue d'ici. A force de cogitement, son t-shirt n'était plus réellement sur son ventre, il ne protégeait plus que les pectoraux. Pour remédier à cela, il sortit sa main de dans le dos de la Spinnet et enleva complétement le bout de tissue qui était posé sur lui. Le temps de pose que cela avait créer fut d'autant plus démoniaque lorsque Cath prit le temps pour éteindre les sources de lumières. La nuit allez pouvoir commencer. Le mage noire fit passer deux mains cette fois sous le t-shirt de la professeure, ils étaient dans le noir le plus complet et pensa ainsi ne pas déranger sa partenaire s'il enlevait carrément son t-shirt. Replaçant ses deux mains, qui passaient sous ses aisselle pour trouver appuie sur ses omoplates, il la ramena à lui, pouvant ainsi sentir son corps contre le sien. Il la fit basculer sur le côté de sorte à ce que cette fois ci il soit dominant. C'était perturbant d'être privé de sa beauté et de n'être remis qu'à son corps, l'idée ne lui déplaisait pas, seulement c'était différent. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 28/01/2022 à 14:34:33
Le petit matin pointa le bout de son nez. Collée contre le corps de son compagnon, les deux sorciers dormaient tout enlacés. La nuit avait été douce et sensuelle. Catherine avait particuliètement apprécié se jeter corps et âme dans ce moment, sans réfléchir et juste s'amuser. Prendre du bon temps. Elle avait apprécié cet instant de partage. Elle ne savait pas comment lui il avait aimé, mais la Québécoise était juste bien. C'était fou comment l'inconnu pouvait avoir un effet sur les uns et les autres. Puis, cette nuit n'avait pas été comme les coups d'un soir que la brune avait pu expérimenter des années auparavant. Non, il y avait une attention toute spéciale portée par le duo dans chaque geste, chaque moment, chaque baiser. Sentir le corps de Noah sur elle, l'envie dans ses gestes avait jeté un velours sur la professeure. Ouvrant les yeux, doucement, la lumière filtrait légèrement au travers de la toile de la tente. La main posée sur le ventre du Katteridge, la tête sur son coeur, la Spinnet fit courir ses doigts fins sur la peau de l'homme, souriante. Certes, elle se demandait s'il avait senti les cicatrices sur son corps. Celle sur le haut de la poitrine étant la plus importante, mais elle préférait repenser à leurs souffles se mélangeant et les frissons qui avaient parcouru son propre corps. Se redressant lentement, Catherine attrapa son t-shirt que l'ancien Poufsouffle lui avait retiré et jeté un peu plus loin, pour l'enfilé. Ce t-shirt qui était ample et long avait l'avantage de la couvrir jusqu'en haut des genoux. Se recouchant contre le Serveur, l'ancienne aiglonne passa ses doigts dans les cheveux de ce dernier, attendant qu'il se réveille. Attendant que leur journée commence ainsi que leur entraide. Les choses sérieuses allaient bientôt prendre le pas sur le reste, mais une promesse était une promesse. Catherine n'allait pas en démordre. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 28/01/2022 à 19:37:58 Noah ne se souvenait plus exactement de lorsqu'il avait fini par fermer l'œil et de s'endormir dans les bras de Cath. Il se souvenait de la joie qu'il avait ressenti cependant et de la libération que cela avait était que pour lui de pouvoir s'adonner aux bras d'une presque inconnu à qui il faisait cependant confiance. Du point de vue de la Spinnet il ne savait pas trop la signification que la nuit avait pour elle. Aborder le sujet serait étrange et un dès fondement de leur relation était les non dit. De son côté Noah n'était pas trop sûr de ce que cela signifiait pour lui non plus, néanmoins il comptait bien faire en sorte que cela ne procure aucune gêne et ce venant des deux côtés. Il garda les yeux fermé encore un peu plus longtemps, feinter qu'il dormait. Il aimait beaucoup trop le contact de la main de la professeure dans ses cheveux pour y mettre un terme. Mais lorsque certains souvenir de la nuit passer le fire sourire il prit conscience qu'il ne pouvait plus faire semblant et dans l'espoir de la faire sursauter se jeta sur elle en toute légèreté pour l'embrasser fugitivement. L'aube avait amené avec elle une fraîcheur qui contrastait avec la chaleur corporelle des deux sorciers. Quoi qu'il en était, il finit rapidement par attraper le t-shirt non loin, mais au lieu de le remettre préféra se vêtir de ses habits propres et ainsi il rangea le t-shirt dans son sac. Pour être honnête cela faisait longtemps que Noah avait aussi bien dormi, cela faisait surtout longtemps qu'il n'avait autant dormi. Il ne devait pas être plus de 8h00 mais comparé à ses petites nuits habituelles de trois heures cela changeait beaucoup. Habituellement rongé par l'anxiété, la peur et l'incapacité à se poser sans être dans le besoin de passer à l'action, cela faisait du bien de se poser. Cela semblait avoir eu bon effet, ses esprits étaient beaucoup plus clairs et une nouvelle motivation émanait de lui. C'était une bonne nouvelle car aujourd'hui ils avaient des projets et Noah comptait bien remplir ces derniers. Il se souvenait des papiers juridiques dont lui avait parlé la sorcière mais il n'était pas encore prêt à briser la glace. Ils communiquaient par le silence et c'était agréable. Il sortit tout de même ce qu'il avait amené pour le petit déjeuner. NOAH : Un croissant ? Lui proposa-t-il avec un accent bien français qui le fit sourire avant même qu'il ne parle. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 29/01/2022 à 04:45:08
Occupée à passer ses doigts dans les cheveux du Katteridge, Catherine en profitait pour observer le visage, toujours le visage, de celui qui l'avait fait frissonner pendant la nuit. Un petit sourire apparut sur son visage plus elle se remémorait ce qui c'était passé. Elle était tellement plongée dans ses pensées qu'elle ne remarqua même pas le large sourire sur le visage de son ami et surtout, elle ne pu réagir à temps quand soudain, l'ancien Poufsouffle se jeta sur elle, légèrement, pour l'embrasser. La professeure ne détestait pas ça, répondant au baiser, mais ils avaient beaucoup de chose à faire. L'ancienne aiglonne ne savait pas ce que cela impliquait, ce que Noah recherchait exactement. En revanche, elle avait proposé son aide et elle n'allait pas y échapper. Elle remplissait toujours ses promesses. Peu importe la nature de celles-ci. Lorsque le Serveur s'éloigna doucement, se séparant de la Québécoise, cette dernière retourna à son côté de matelas, fouillant dans son sac sans fond, pour des vêtements propres. Ce ne fut pas très long qu'elle fut habillée, prête à faire face à tous les défis que cette journée et cette quête allaient mettre sur sa route. Elle se demandait justemenr ce qu'ils allaient faire. Le Katteridge n'avait pas voulu lui dire la veille, mais maintenant qu'ils avaient été plus qu'intime, allait-il en dévoiler un peu plus ? La Spinnet ne savait pas. Sans réel sentiments pour son ami, à part une attirance physique, elle était surtout curieuse de toute cette aura mystérieuse autour de lui. Puis, elle se posait beaucoup de questions sur ses intentions à lui. Car, s'il était ce qu'il prétendait, jusqu'où allaient-ils allée ? Catherine portait une certaine confiance à l'homme qui avait partagé sa nuit avec elle, mais elle restait méfiante. On lui avait bien apprit à ne pas faire confiance aveuglément. Plongée dans ses pensées, ses réflexions, la Québécoise n'avait pas tellement fait attention à ce que faissait Noah. C'est pour cela qu'elle sursauta légèrement lorsqu'il lui offrit un croissant, avec son sourire ravageur. La professeure allait pourtant résister. Elle esquissa un petit sourire, avant de se redresser un peu pour se diriger vers l'entrée de la tente. Non merci, je ne mange pas le matin... Sans plus de cérémonie, l'ancienne bleu et bronze sortit de la tente. Certaines personnées étaient déjà réveillée et se préparait pour une nouvelle journée en plein air. S'étirant pendant un moment, la sorcière ne pu s'empêcher de remarquer quelques regards en sa direction, ainsi que le sourire d'un homme d'un certain âge un peu plus loin. Une grimace de dégoût apparut sur le visage de la brune, peu impressionnée. Elle n'était pas gênée, son caractère reprenait le dessus. Elle n'avait que faire du regard des moldus. Elle avait passée une belle nuit et peut-être que d'autres allaient venir, en plus d'assouvir sa curiosité et en apprendre un peu plus sur l'homme qui avait partagé ce moment avec elle. En apprendre beaucoup plus sur ce mage noir qui semblait torturé par ses histoires de famille. Un sujet dont Catherine raffolait. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 29/01/2022 à 09:57:11 Il était vrai que le Katteridge était de nature à se poser beaucoup de questions. Peut-être trop, mais hier bien que les questions n'avaient pas pris congés, il avait simplement fait ce qu'il désirait sans pour autant se poser les questions qu'ils se posaient à présent. Il n'était pas prêt pour une relation, du moins il n'avait pas l'impression qu'il saurait être l'homme idéal à la situation. Il aimait bien se la jouer solo la plupart du temps mais il était vrai qu'un peu de compagnie pouvait faire du bien. Il avait hâte de travailler avec la Spinnet mais surtout pour découvrir un mage noir autre que lui pourrait travailler. Après tout ils avaient tous leur manière propre et leurs motivations. Le Katteridge était conscient qu'il allait devoir se dévoiler un peu plus au sujet de leur quette mais bien qu'ils aient passé une nuit fabuleuse, il ne pouvait s'adonner corps et âme, il devait rester prudent ou il mettrait tout en danger. Pour être honnête il ne s'attendait pas spécialement à ce que Catherine accepte son croissant mais il ne se priva pas de le manger pour autant lorsque cette dernière sortit de la tente juste après. Il en profita pour ranger un peu la tente qui était pas trop en bazar en fin de compte. Noah était techniquement prêt, il attrapa une gourde dans le fond de son sac et en vida les dernières gouttes avant d'attraper sa baguette pour en rajouter. Il avait prit avec lui des pastilles pour rendre l'eau potable si jamais l'envie lui prenait de jouer les moldus mais pour l'instant, la magie lui allait bien. Il hésitait à sortir de la tente n'étant pas sûr de ce que Catherine s'était rendu faire. Peut-être souhaitait-elle être seule et il ne voulait briser ça. Mais pendant ce temps, il se posa une question. Noah avait réserver son emplacement de camping pour trois nuits mais s'ils partaient en mission il y avait de forte chance qu'ils ne dorment pas là ce soir. Sans prendre en compte que le mage noir avait prit joie à choisir le camping le plus éloigné de toutes les pistes qu'il aurait pu avoir. Ne pas poser la question à la Spinnet serait ridicule et il ne tenait plus en place dans cet tente où il n'avait plus rien à faire donc il en sorti. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 29/01/2022 à 18:56:01
D'un regard circonspect, Catherine observait les occupants de ce camping moldu, dégoûté. Ils avaient entendu quelque chose, ça se voyait dans leur regard. La Québécoise pouvait parfaitement utiliser la legilimancie pour s'en assurer, mais elle n'avait pas envie de dépenser de l'énergie sur eux. En revanche, ce n'était pas l'envie qui manquait de faire oublier à ce vieux bonhomme tout ce qu'il avait entendu. Le regard de ce dernier était tellement appuyé et reflétait d'autres sortes de pensées qu'elle avait envie de vomir. Si ça ne tenait qu'à elle, elle ce serait approché pour lui faire peur, mais elle resta devant la tente, affichant son fabuleux faux sourire. Jouant les innocentes, jusqu'à ce que tout le monde retourne à ses occupations. C'est à ce moment que le Katteridge sortit enfin de la tente. Il venait d'engloutir son croissant et ça se voyait. Quelques miettes de la pâtisserie se retrouvait sur son chandail. L'ancienne aiglonne se tourna vers lui, souriante, s'approchant doucement. Elle feinta de lui retirer les quelques preuves de son petit-déjeuner, avant de souffler à demi-mots quelques instructions. On a attiré l'attention de tous les occupants du camping... Je vais ranger mes affaires et tu me rejoins à cet endroit. Se rapprochant encore un peu plus de Noah, pour déposer un baiser légement long sur les lèvres de ce dernier, la professeure en profita pour glisser un bout de parchemin dans la poche de pantalon de l'ancien Poufsouffle. Quand elle se recula une nouvelle fois, elle plongea son regard dans celui qui se prétendait être un mage noir, avant de reprendre la parole. Merci pour cette nuit... dit-elle en affichant un sourire malicieux. Sans plus, elle plongea dans la tente, attrapa la couette qu'elle fourra dans son sac sans fond, avant de transplaner dans un craquement. Était-elle parti pour toujours ? Non. Il fallait que le Serveur se rende à cette fameuse adresse écrit sur le parchemin, bien caché dans la poche de l'homme. Cette adresse ? Une vieille maison dans la ville de Vejle, au Danemark. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 29/01/2022 à 22:34:44 Il était plutôt surpris de toujours la trouver à l'entrée de la tente, il aurait imaginer un tas d'autres possibilité mais pas celle là. L'ambiance était étrange cela dit, plus la même ambiance que lorsqu'il s'étaient quitté il y a moins de cinq minutes. Certes ils étaient en grand publique mais il y avait autre chose. Tout le monde les regardait et le Katteridge venait à se demandait ce que Catherine avait fait. En guise de réponse, la Spinnet se rapprocha de lui, déjà Noah était sur ses gardes il n'osait pas faire un mouvement mais en même temps la situation le mettait mal à l'aise. Dans d'autres circonstance il aurait trouvé ça super mignon qu'elle lui ôte les miettes de croissant mais alors qu'il allait la ramener à l'intérieure de la tente pour au moins une explication elle lui glissa quelques mots à l'oreille qui lui fit momentanément changer d'avis. A ce qu'il se pourrait, il ne s'agissait pas que de la professeure mais sans doute d'eux deux. Les idées de Noah se bousculaient tandis qu'il se creuser la tête à tenter de se rappeler ce qu'ils avaient pu dire ou faire, mais tout ce qu'ils avaient dit depuis hier était sous forme de métaphore, il n'y aurait pas eu de quoi attirer l'attention. A moins qu'ils aient fait beaucoup de bruit ? Sa partenaire de la veille était retourné à l'intérieure et à entendre les froissements de couette elle devait être entrain de ranger. Il n'avait toujours pas ouvert la lettre qu'il avait dans la poche de son pantalon. Sa main rester tétaniser contre, mais honnêtement cela n'aurait pas trop était l'idée de l'ouvrir en publique, pas quand tous les yeux étaient rivés sur vous du moins. Le temps passait et Catherine ne ressortissait pas, les regards commençait à peser sur le Katteridge et il se réfugia à l'intérieur. Comme si les moldus lui faisait peur maintenant, il allait vraiment falloir qu'il arrête et qu'il reprenne conscience de ce qu'il se passait. Depuis que Catherine était sorti de la tente, ils n'avaient échangé un mot et maintenant il revenait à l'intérieure, il n'y avait personne, il n'avait pu lui dire au revoir. Cela crée en lui involontairement un vide. Il n'aimait pas cette sensation, surtout ce que cela pouvait vouloir dire. Mais au delà de l'attirance physique qu'il avait eu pour Catherine il avait une autre impression. Celle de sentiments, mais il savait bien que c'était différent, il l'avait ressenti comme si c'était sa magie qui était tombé sous son charme ou alors que sa magie s'était lié avec la sienne. Il n'en savait trop rien pour être honnête mais au travers de la nuit plus ils étaient proche plus il avait l'impression d'être puissant. Tout au cours de la nuit il avait confondu cela avec l'amour et la passion, mais désormais qu'il dégonflait le matelas et enlever la bâche du bas de la tente, il prenait conscience de tout ça. Avant de sortir dehors, maintenant que la tente était vide et prête à être plié, Noah prit le temps d'ouvrir le bout de parchemin. C'était une adresse, il allait pouvoir transplaner jusqu'à chez lui et prendre la poudre de cheminette espérant qu'il y avait une cheminé dans les parages. Leurs projets allaient commencer à pouvoir prendre jour. Il posa le sac à l'extérieure de la tente et finit de la démonter et de la ranger sous les yeux glaçant des moldus. Il n'aimait vraiment pas ça. C'était beaucoup moins amusant de la démonter seul, mais il s'habitua au bout de dix bonnes minutes. Il ne voulait pas créer de scandales après tout, un coup de baguette suffirait à se débarrasser d'eux mais prendre de tel proportions seulement parce qu'il n'avait sut se contenir encourais de trop grand risque et était sans valeurs. La tente rangée, il fit basculer son sac sur ses épaules et s'en alla du camping en saluant les moldus au passage, un peu comme pour les provoquer. Il passa à l’accueil pour enlever sa réservation des deux nuits suivante puis longea les trotoires jusqu'à trouver un coin reclus pour transplaner. Il arriva donc chez lui où il envoya mélo ranger ses affaires tandis que méli lui en préparait d'autres. En moins de quelques minutes il était devant la cheminé, l'enveloppe à la main et il disparu. La salle dans la quel il atterit était spacieuse, cela ressemblait de près ou de loin à un salon mais pas de trace de Catherine. Le lieux semblait désert à première vue et il n'osait pas réellement s'aventurer dans les parages. Il avait l'impression d'être chez quelqu'un. Il appela donc. NOAH : PROFESSEURE ? Il ne sait pas pourquoi il avait dit professeure, peut-être au cas où Catherine était comme un mot interdit, si elle était recherché ? En vérité il n'en savait que trop rien. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 30/01/2022 à 15:26:51
Un nouveau craquement et Catherine était chez elle. Pas à proprement parlé chez elle comme tel, mais disons que cet endroit lui servait de pied à terre au Danemark. Pourquoi dans ec pays ? Parce qu'il était un peu éloigné des grands centres de la magie qu'étaient la Grande-Bretagne et la France. Puis, elle ne serait pas allée au Québec. Trop loin et surtout, cela aurait rendue la tâche trop facile pour son frère qui la recherchait encore. Pourtant, elle était à Poudlard et menait une vie presque normale. S'il avait eu un peu de jugeote et non pas une envie irrépressible de se venger, il aurait trouvée sa benjamine en train d'enseigner bien sagement. Dans tous les cas, la Québécoise était revenue dans ce pays aux ressemblances avec le Québec. Bien installée dans son fauteuil, une tasse de thé posée sur la petite table à ses côtés et face à la cheminée, la brune attendait sagement que le Katteridge fasse son apparition. Cette image de la jeune femme dans ce petit bureau était presque le reflet de sa mentore. À cela près que la professeure réfléchissait à autre chose que son empire inexistant. Elle repensait à sa nuit. À la signification de tout ça. De la facilité avec laquelle Noah s'était abandonné à ses instincts primaires et surtout, comment elle, elle s'était laissée tenter aussi facilement. Dans tous les cas, il n'y avait aucun sentiment du côté de la Spinnet. Elle ne ressentait pas grand chose depuis quelques temps. Elle était redevenue cette adolescente de 16 ans emplie de colère. C'était futile, mais c'était cela son quotidien. Le Serveur était une consolation ou un divertissement. Certes, un divertissement plus que divertissant, mais tout de même. Il allait servir ses besoins en termes d'alibie si quelque chose venait à éclater au grand jour. Ou si leur quête se révélait plus périlleuse que ce qu'elle avait imaginée. De toute façon, elle était certaine qu'il avait déjà pensé à tout ça lui-même, vu qu'il est du même camp. Catherine n'était pas de ces sorcières toute puissante, dénuée de sentiment. La preuve, le sentiment qui dominait dans tout son être était la colère. Encore. En revanche, cette colère était beaucoup plus contrôlée. Quoi qu'en pense la Direction de Poudlard, son comportement des dernières semaines ou des derniers mois n'était rien à ce qui se passait en elle et surtout, à ce qu'elle avait déjà démontré auparavant. Elle faisait peur aux élèves, certes, mais c'était un mal pour un bien, non ? AInsi ils ne mettaient pas leur nez où il ne fallait pas. Portant à ses lèvres sa tasse de thé, la Québécoise eut tôt fait d'entendre le son caractéristique du réseau de cheminée. Se levant doucement avant de se diriger vers le long couloir qui menait vers l'avant de la demeure, la jeune femme entendit la voix du rédacteur bien disctinctement. Un sourire apparut sur le visage de la brune en entendant son titre. Elle avait l'impression d'être dans un film, tellement c'était à la limite du cliché. Apparaissant dans le cadre de la porte du bureau, la professeure avait une vue imprenable sur l'homme qui se tenait dans l'entrée. Il venait certainement du salon d'apparat. Là où la sorcière recevait les gens habituellement. Ce même salon donnait sur l'entrée où trônait un grand escalier de bois pâle. Ce n'était pas extraordinaire, ça n'avait rien à voir avec un château ou un manoir. C'était une petite maison cossue du Danemark. D'une voix sensuelle, bien appuyée sur le cadre de porte, la Spinnet prit enfin la parole, pour signaler sa présence. Noah... Tu as fait bonne route ? Affichant un magnifique sourire et dardant le Katteridge de ses iris verts, elle était curieuse de voir la réaction de son ami. Une réaction qui allait en dire long sur la suite de leur collaboration. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 31/01/2022 à 17:19:17 Noah avait levé les yeux tandis qu'il appelait la professeure, comme si elle se serait trouvé à l'étage si seulement il y avait un étage. Mais aucun retentissement de talon sur des marches ou de grincement venant de ses dernières. Il n'était même plus sûr qu'elle portait des talons. Il rangea d'un même mouvement le bout de parchemin avant de sursauter au son de sa voix. Il avait dégainé sa baguette par pur réflexe en se tournant vers la provenance de la voix avant de découvrir Catherine. Il se morfondu en excuse tandis qu'il l'a rangeait et l'approchait. Il passa tout près d'elle, lui murmurant quelques mots à l'oreille. NOAH : Toujours d'avis pour m'aider ? À moins que tu n'aies les papiers administratifs de ton frère à régler… Il lui avait glissé ces quelques mots comme s' il l'avait complimenté ou lui faisait part de ses désirs les plus profonds. Il avait usé de la même sensualité qu'avec laquelle elle l'avait fait involontairement sursauter. Maintenant derrière elle, il ne put résister à la tentation de la prendre par ses hanches et de reprendre la parole. [NOAH : Va falloir que tu m'aides à te résister puis après un silence professeure Il aurait bien voulu disparaître derrière un mur avec un air de mystère en lui mais il n'était pas chez lui et cela aurait était désobligeant et mal poli de s'aventurer seule donc il laissa Cath lui montrer le chemin. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 01/02/2022 à 03:45:13
En voyant Noah susrauter en l'entendant, Catherine ne pu réprimer un petit rire. Elle trouvait le Serveur bien nerveux pour un Mage noir. Avait-il quelqu'un à ses trousses ? Ça l'ancienne aiglonne ne le savait pas et elle se doutait bien qu'il n'allait pas lui dire non plus. Sauf si elle lui posait la question et encore là, elle n'était pas certaine qu'il le ferait. Il ne lui devait rien et elle non plus. Lorsqu'il eut ranger sa baguette, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention de la Québécoise, le Katteridge passa à ses côtés, lui murmurant quelques paroles, dans une voix qui se voulait presque envoûtante. Encore une fois, la brune laissa échapper un léger rire, avant de lui répondre. Les papiers concernant mon frère peuvent attendre... À moins que toi ça t'arrange que l'on reste ici un peu plus longtemps que prévu. S'apprêtant à se retourner pour faire face à l'ancien Poufsouffle, la professeure n'eut pas le temps de bouger ne serait-ce que le petit doigt, quand elle sentit les mains de l'homme sur ses hanches et se coller dans son dos. Il était tombé sous le charme. La Spinnet était fière d'elle. Cela ne voulait pas dire qu'elle n'allait pas tenir sa promesse, mais le petit jeu qui c'était installé entre eux allait permettre à cette dernière de découvrir les plus sombres secrets de cet homme si mystérieux jusqu'à présent. Tout dans la voix de Noah laissait entendre que pour lui aussi, c'était une sorte de jeu, mais qu'il y avait bel et bien une attirance et peut-être même plus. Baissant la tête un instant, pour regarder les mains du rédacteur sur ses hanches, Catherine eut tôt fait d'avoir une idée. En moins de seconde qu'il fallait pour réagir, la Québécoise attrapa la main droite de l'homme, elle pivota sur elle-même sans jamais lâcher la main du Katteridge et elle se retrouva dans le dos de ce dernier, ramenant sa main et lui faisant une clé de bras pour le neutraliser. Sans même le ménager, elle le poussa sur le mur, le visage contre celui-ci. Avant de se coller dans son dos, y mettant tout son poids. Je crois que vous vous ramolissez, Mr. Katteridge... Serait-ce moi qui te fait cet effet ? dit-elle, avec un sourire dans la voix. Je veux bien que nous prenions du... bon temps, mais je t'ai fait une promesse, Noah. Chaqie chose en son temps. Sans un mot de plus, Catherine recula et se mit à rire, avant d'aller s'asseoir dans le fauteuil qu'elle occupait avant l'arrivée du Serveur. Elle lui laissait le temps de comprendre ce qui se passait, pendant qu'elle attrapait sa tasse de thé et bu une gorgée. On discute maintenant ? dit-elle en montrant un espace devant elle, vide, mais qui vit un autre fauteuil apparaître grâce au coup de baguette que l'ancienne aiglonne venait de donner. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 06/02/2022 à 17:23:07 Il n'était pas sûr d'avoir compris le sous entendu s'il y en avait quant au fait de rester plus longtemps mais Noah devait avouer ne pas avoir de particulière raison de devoir rester plus longtemps dans cette belle demeure, bien plus lumineuse que la sienne. La Spinnet baissa les yeux sur ses mains et tendit qu'il se demander si le contact la dérangeait peut-être elle lui fit une prise de judo à la quelle il ne s'attendait pas. Dans tous les cas son truc à lui c'était plus la magie. Il avait prit plaisir à se laisser faire pour tout dire, la situation était plutôt comique. C'était une manière de tout de même se montrer qu'on ne se laisserait pas submerger par les sentiments. Le rouge lui monta aux joues sous ses paroles et il s'esquiva par la même occasion pour cacher sa gêne, il était comme un petit garçon vexé. NOAH : Si tu savais l'effet que tu me fait. Mais maintenant oublions, tu as raison Il ne s'agissait pas réellement de ce qu'elle avait dit et sans doute même pas de ce qu'elle avait voulu faire sous entendre mais c'était sa manière de montrer sa présence. Il n'aimait pas avoir l'impression de lui obéir que lorsqu'elle disait que le jeu était finit, il était finit. Il n'irait pas contre sa volonté mais il aimait bien poser lui même des limites. C'était sans doute très gamin de sa part mais il n’avait pu s'en empêcher. Catherine lui montra une place en face d'elle sur la quel elle l'invitait sans doute à prendre place. C'est ce qu'il fit. Après une invitation de sa part à commencer à discuter il prit l'initiative de prendre la parole. NOAH : Je sais pas trop ce que j'ai laissait transparaître ou sous entendre hier mais voilà ce qu'on cherche : ma sœur. Si tu es toujours d'accord pour m'aider évidement. Sur ces mots, il sortit de sa poche droite son portefeuille dont-il en sorti l'unique photo de Kenia. C'était celle qu'il avait pu récupérer de Saint Mangouste. Mis à part sa prophétie et sa date de naissance il ne connaissait pas grand chose de plus. NOAH : Je ne sais quasiment sur rien mais ce que je sais et ce que j'ai entreprit pour l'instant serait dangereux si tout le monde le savait mais on va pas pouvoir avancer si je ne te le dis pas. Seulement il faut que tu me promettes que je peux te faire confiance la dessus et que tu ne diras rien à personne. Il voulait bien prendre sa parole là dessus. L'idée du serment inviolable lui avait traverser l'esprit mais il ne voulait pas en arriver là, il voulait pouvoir la croire sur parole. Si Catherine savait qu'il avait fait des inferius que sa sœur cachait d'étonnant pouvoir et qu'elle allait le répéter au ministère de la magie ce serait l'ombre des détraqueur de sa cellule qu'il observerait chaque jour. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 07/02/2022 à 03:25:54
Un petit mouvement et elle l'avait à sa merci. Si dans un autre monde, Catherine n'avait pas connu Noah, elle aurait pu croire que la façon qu'avait se dernier à se laisser faire cachait une ambition. Celle d'avoir l'aide de l'ancienne aiglonne dans ses recherches. Cependant, rien ne s'était passé dans l'ordre que cette ambition aurait pu créer. S'il aurait voulu convaincre la Québécoise, leur nuit ensemble aurait pu être utile. En revanche, la professeure avait déjà mentionné vouloir aider le Serveur. Ils avaient déjà un accord. Donc, ce moment sous la tente n'était qu'une envie que tous les deux avaient nourrit durant la soirée. Ça s'était fait... naturellement. Puis, le Katteridge, de ce que la brune savait, n'était pas du genre à laisser ses envies, ses émotions, parler pour lui. Pourtant, c'était la seconde fois en à peine quelques secondes qu'il mentionnait l'effet que pouvait lui faire la sorcière. En entendant ces paroles, un sourire satisfait était apparu sur les lèvres de la Spinnet, qui avait aussitôt relâché l'ancien Poufsouffle. Ils devaient discuter tous les deux. Beaucoup de choses étaient à prévoir et surtout, Noah devait parler. Lorsqu'il s'installa enfin sur le siège que Catherine venait de lui faire venir, ce dernier lui mentionna ce qu'il recharchait. Ou plutôt, qui il recherchait. De quoi éveiller la curiosité de l'ancienne bleu et bronze qui resta attentive. Le Katteridge avait donc une soeur. Cependant, où était-elle ? Savait-elle pour la mort de ses parents ? Comment un frère pouvait avoir perdu la trace de sa soeur ? Cette réflexion fit naître un petit sourire sur le visage de la professeure, car son propre frère avait perdue sa trace. Il ne savait pas où elle était et c'était tant mieux. La Québécoise laissa l'homme parler. Lui expliquer un peu ce qu'il savait et surtout, lui tendre une photographie que la Spinnet observa un bon moment pour imprimer l'image dans sa mémoire. Elle regarda le Katteridge de ses irs verts et lorsque ce dernier mentionna qu'elle devait promettre qu'elle était une personne de confiance, Catherine se leva d'un bond. Gracieuse, elle fit quelques pas, passant à côté de Noah et laissant traîner sa main sur l'épaule de ce dernier, avant de venir se placer devant la cheminée rougeoyante. Noah... est-ce que j'ai l'air d'une personne en qui tu ne peux pas faire confiance ? Je t'ai quand même demandé de venir me rejoindre ici et tu ne serais pas là si tu n'avais pas confiance en moi, non ? Se détournant de la cheminée, la Québécoise revint au côté du Katteridge et se pencha, son visage se retrouvant à quelques centimètres du sien. Tout ce qui se passera dans les prochains jours, les recherches, ta soeur, la magie et... notre désir resteront entre nous... Ça te va ?dit-elle, un sourire malicieux s'affichant sur ses lèvres. Marché conclu ? |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 13/02/2022 à 09:47:02 Noah resta silencieux face aux remarques de la Spinnet se rendant compte qu'elle n'avait pas totalement tord en parlant de la confiance qui régnait entre eux. Il l'observa se lever jusqu'à qu'elle soit hors champ de vision et que seule sa main guidait sa présence. Puis elle se replaça devant la cheminé et lui demanda si le marché était conclu. Il se leva donc également pour lui donner plus de contenance et lui serra la main tout en affirmant. Marché Conclu ! En se rasseyant il repassa quelques infos concernant de sa sœur en tête. Il se demandait sérieusement par où commencer. Puis un épisode repassa dans sa tête et il tenta de se rappeler des mots exacte et ses derniers s'échappèrent d'entre ses lèvres. NOAH : Celui qui a le pouvoir de retrouver une sœur qui ne possède comme seul identité une photo, est le père de son frère. Un enfant endurcit par les temps éduqués par des parents qui ne sont les siens. Il s'était rassit et avait les yeux rivés au sol. Il laissa un silence s'établir avant de relever les yeux vers Catherine. Ses yeux brillaient, il n'avait pas eu conscience qu'en parlait à quelqu'un serait autant révélateur de sentiment. Après tout, c'était vrai, jamais il n'en avait vraiment parler à quelqu'un. Ses yeux rivés dans ceux de Catherine il reprit la parole. NOAH : C'est... une prophétie au sujet de ma sœur Malgré son tin endurcit par les années, alimentait par la magie, ou peut-être détruit par cette dernière, le Katteridge avait l'impression de perdre la face. Il prit une grande inspiration et fit des révélations une tirade de manière à ne pas se laisser submerger. NOAH : J'ai découvert avoir une sœur à il y a ... je suis plus sûr en fait, mais le noël de ma première année, je fus avertit du décès de mes deux parents avec une histoire qui ne tiens pas debout. Ou plutôt qui ne tiens plus debout. Début de l'été de ma première année ma mère et mon père s'étaient absenté sous prétexte que ma mère avait commencé à contracter la dragoncelle. Mon père n'était revenu que le dernier jour avant que je ne commence les cours et avait d'après la lettre que j'ai reçu lui aussi contracter la dragoncelle. A cette lettre était attaché la photo. Lui dit-il en désignant celle qui lui avait plutôt montré. Sans aucune explications, rien. Le temps passait, je me suis fait adopter mais il est décédé lorsque j'avais dix sept ans... j'ai l'impression de raconter ma vie purée Après cela je suis allé à saint mangouste me renseigner. A ce qu'il parait, mes parents n'étaient jamais venu, la lettre que j'avais reçu d'eux était donc fausse. Néanmoins ils m'ont affirmer que la photo était celle d'un nouveau né qu'ils avaient traité. En regardant dans les archives ils ont pu me confirmait qu'il s'agissait de ma soeur. Depuis je suis en quete j'ai découvert la prophétie, seulement le problème, c'est les deux pères que j'ai pû avoir son décédé, j'ai pensé à une solution, plutôt sérieuse pour cela... il tourna la tête vers une fenêtre voisine de sorte à toujours voir Catherine du coin de l’œil. Un inferius, je veux faire de mon père un inferius. Il se rendait compte que c'était peut-être un peu gros à encaisser, surtout qu'il avait tout balancer d'une traite, jamais ne s'était-il autant confier à quelqu'un d'autant plus qu'il ne connaissait Catherine que depuis peu. Ce sentiment était étrange mais il avait foie en se projet et en elle. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 16/02/2022 à 22:52:43
Catherine était prête à toutes les éventualités concernant le Katteridge. Il lui avait dit qu'il cherchait à retrouver sa soeur, mais la Québécoise ne connaissait pas l'histoire du jeune homme et encore moins celle qui de sa soeur. Donc, quand elle l'entendit réciter ce qui était la prophétie au sujet de sa soeur, l'ancienne aiglonne l'observa, pensive. La jeune femme détestait les prohpéties, car souvent ça ne voulait rien dire. Elle avait beau se torturer les méninges, elle ne voyait pas ce que la mention « est le père de son frère. » voulait signifier. En fait, elle redoutait ce qui pouvait en découler. Dans tous les cas, maintenant, il était trop tard pour reculer. Elle avait donner sa parole, ils s'étaient serré la main comme gage de contrat et ils allaient maintenant passer les prochaines semaines et qui sait, les prochains mois ensemble. Dans tous els cas, l'ambiance bonne enfant n'était plus de mise. Tout était sérieux et lorsque Noah cessait de parler, c'était le feu qui se faisait entendre par l'entremise des crépitements. La Spinnet observa le Serveur se lever, s'approcher, s'éloigner, ne détournant jamais le regard. Quelque chose, chez cet homme, restait un mystère. De même que quelque chose chez le Rédacteur l'attirait physiquement. Était-ce le fait que c'était un jeu dangereux ? Certainement. Rien d'autre. Le Katteridge continua de parler, expliquant plus ou moins ce qu'ils savait, ses recherches, ses questionnements, quand enfin, ce qui était le plus compliqué à faire sortit de sa bouche. La brune le regarda pendant un moment, lui qui fixait l'extérieur par la fenêtre. C'était une blague ? S'en avait pas l'air. Elle s'approcha de Noah, se plaça devant lui, pour le forcer à la regarder en face, comme ils faisaient depuis le début de leur rencontre la veille. Elle voulait plonger ses iris verts dans le regard sombre du jeune homme pour être certaine qu'ils savait ce que cela signifiait, de créer un inferius et surtout, ce que ça comportait. Noah ? Regarde-moi, stp... dit-elle, attendant qu'il la regarde droit dans les yeux. Tu sais que tu ne tireras rien de ton père sous forme d'Inferius, hein ? À part un amas de chaire en décomposition que tu pourras diriger au doigt et à l'oeil, tu n'auras aucune réponse à tes questions. C'est ça que tu veux ? Juste un petit soldat ? La professeure ne voulait pas paraître autoritaire, ni vouloir remettre en question le projet de son ami, mais elle voulait connaître les motivations de ce dernier. C'était un geste qui allait amener de grandes conséquences. Puis, pour en avoir rencontré quelques-uns étant adolescente, elle ne souhaite cela à personne. En revanche... si c'est ce que tu désires, peu importe la raison, je vais t'aider. Tu as ma parole. [color=#297331Sur ces mots, la Québécoise posa une main sur le bras de l'ancien Poufsouffle et le serra légèrement. Elle avait dit qu'elle allait l'aider et c'est ce qu'elle allait faire. Peu importe le projet. Une promesse était une promesse.[/color] |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 19/02/2022 à 21:59:22 Ses yeux voguant dans le ciel tel une vague qui se laisse emporter par le courant avant d'échouer dans un espace trop volumineux pour qu'elle n'y trouve sa place. Noah se voulait être fort mais il sentait les émotions le submerger, il ne devait pas être faible, il ne voulait pas se montrer faible mais fort. Le Katteridge hésita un instant à défier l'ordre de la Spinnet, mais son regard brûlant sur sa peau ne lui laissa pas le choix, il allait commencer à devoir reprendre ses esprits et contrôler ses sentiments et émotions. Des larmes qui menaçaient de jaillir lui brûlaient, cela faisait longtemps que l'eau salé n'avait pas navigué ses joues. L'incapacité de laisser ses émotions le submerger l'avait longtemps durcit et maintenant que ce n'était plus le cas, il s'y refusait. NOAH : Je sais ce que je fais Lança t-il d'un ton qu'il avait voulu moins fermé. Comme pour calmer le jeu il rajouta une phrase pour souligner son incertitude. NOAH : Fin je crois... en tout cas j'ai désespérément besoin de pistes. Je sais que je ne retrouverais pas mon père comme je l'ai laissé et je ne sais pas comment je réagirais en le voyant mais je connais la haine que j'ai en ce moment contre lui, un homme qui m'a menti et qui m'a tenu tête alors que je n'avais que 11 ans, qui m'a enrobé dans un mensonge plus terrible que son existence Cherchant désespérément un autre point pour que ses yeux puissent se fixer sans que les larmes ne coulent il finit par ajouter. NOAH : Puis une prophétie est une prophétie et m'a sœur est tout ce qu'il me reste Il ne put les retenir plus longtemps et tandis qu'elle déferlement sur sa chaise rossie par l'émotion il s'approcha de Catherine et la prit dans une étreinte. Il se sentait plus seule que tout il avait besoin de compagnie, il se sentait perdu maintenant qu'il avait coupé les ponts avec le reste du monde. NOAH : Je suis désolé... j'ai honte... mais je peux plus continuer comme ça, j'ai besoin de toi. Merci Son aide était la chose la plus précieuse qu'il pouvait recevoir, il ne voulait rien d'autres qu'une âme sur la qu'elle pouvoir se reposer quand il se sentait à bout. Avec leur petit plaisir d'hier cela contribuait à changer ses habitudes, il sentait que les choses sérieuses allaient commencer et il avait peur, ne se l'avouer pas mais il connaissait l'objectif et ne reculerait devant rien. Il ne savait pas encore mais les larmes qu'il versait aujourd'hui serait une des dernières fois. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 23/02/2022 à 03:32:34
Rarement Catherine c'était montrer aussi douce avec une personne. Sauf quand elle avait quelque chose à y gagner. Ce qui n'était pas le cas avec Noah. Elle n'avait rien à tirer de voir un homme zombie revenir d'entre les morts. Elle n'avait rien à tirer de partir dans une quête pour retrouver une jeune fille qu'elle ne connaissait pas. Elle connaissait déjà très peu le Serveur. Alors, pourquoi elle avait invité l'homme chez elle au Danemark, dans une de ses maisons ? Parce qu'il y avait quelque chose. Rien d'amoureux, mais le Katteridge fascinait la Québécoise. Il en fallait beauocup pour attirer le regard de cette dernière et pourtant, il avait réussi. Elle avait promis aussi et la brune tenait toujours ses promesses. Même si parfois, la méthode utilisée n'était pas toujours la meilleure. Dans tous les cas, dans une approche un peu douce comparé à ce qu'elle avait l'habitude, la brune cherchait à comprendre ce qui pouvait bien passer par la tête de son ami. On en décidait pas du jour au lendemain de transformer un membre de sa famille en Inferius. En revanche, Catherine comprit bien facilement que la colère grondait chez Noah et quand il lui répondit sèchement, elle se retint de répliquer. Une chance, car ce dernier poursuivi sur un autre ton, montrant bien toute la vulnérabilité qui l'accaparait. Sa soeur était son point sensible. Ça se voyait et ça s'entandait dans osn discours. C'est ça le problème Noah... Tu es désespéré. Tu es tellement plongé dans cette quête, à vouloir tout faire tout seul, que tu es prêt à traîner un boulet d'Inferius ? Ces créatures sont utiles si tu veux protéger quelque chose ou tuer une personne. Pas pour se venger ou tenir compagnie. Là, c'est ta haine qui parle et le désespoir... Et je sais de quoi je parle. Ce n'était pas dans les habitudes de la Québécoise d'être sage. Certes, elle aurait prit du plaisir à créer cet Inferius. C'était dans ses cordes, mais après elle aurait dû se le coltiner et ça, c'était moins agréable. Surtout que c'était des créatures immondes. J'ai compris Noah... On va retrouver ta soeur, mais ce n'est pas en semant un peu de magie noire ici et là qu'on va réussir. On va plutôt attirer les regards et ce n'est pas tellement le moment. Effectivement, ce n'était pas le moment. L'Ancienne aiglonne avait eu quelques expériences peu reluisante et elle avait tendance à se mettre les pieds dans les plats. Sa mentore ne lui pardonnerait pas de mettre au monde un Inferius sur un coup de tête. Un plan pour voir le Ministère débarquer. La jeune femme allait poursuivre, pour raisonner le Katteridge, quand elle fut carrémenent surprise par la suite des événements. Entourée des bras de l'ancien Poufsouffle, qui l'étreignait. La brune resta figée pendant quelque secondes, ne sachant pas comment réagir, quand machinalement, ses propres bras vinrent étreindre Noah à son tour. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes, en silence. Les paroles du Rédacteur ne cessaient de se répéter dans la tête de la Spinnet. Il s'excusait d'être humain. Il avait honte de montrer ses émotions. Chose qu'elle-même ressentait. Rarement, elle pleurait. Rarement elle laissait ses émotions, mis à part la colère, la submergé. Surtout avec des gens qu'elle connaissait à peine. Tout était dans la mesure. C'est ce qu'on lui avait appris. Ce n'était pas parfait, il lui arrivait de verser une larme ou de détruire un détail architectural par colère, mais elle se contrôlait beaucoup plus que lorsqu'elle était adolescente. Toutefois, elle était toujours aussi irréfléchie. La preuve. En sentant Noah contre elle, aussi proche qu'il l'avait été la veille, Catherine se recula doucement, sans lâcher son ami. Les mains poser sur les avants-bras de l'homme, elle cherchait à voir son visage, pour pouvoir le détailler, laisser promener son regard sur ses yeux, ses joues, sa mâchoire, ses lèvres... Puis doucement, au travers des larmes salées du Katteridge, la Québécoise déposa ses lèvres sur celles du Serveur. Un baiser doux. Comme pour apaiser cette peine, pour changer les idées de Noah. Reprendre là où ils l'avaient laissé, mais un peu plus librement. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 24/02/2022 à 17:50:04 Les idées du Katteridge était devenu plus noir de semaine en semaine. Chaque moyens étaient bon pour ramener sa sœur, cependant depuis la prophétie plus il y réfléchissait plus l'idée de ramener son pere à vie lui semblaitêtre une bonne idée. Ainsi lorsque Catherine posa son incertitude, le mage noir lutta contre l'expression de son impuissance. Elle en avait déjà assez vu. Il avait d'abord hésité à réplique, lui reexpliquer son interprétation de la prophétie mais il devait se maîtriser et il savait très bien que seul sanglots franchiraient audiblements ses lèvres que la Spinnet ne tarda pas d'embrasser. Ce fut alors un baisers beaucoup moins charnier et fougueux, Noah n'avait plus autant d'énergie que la nuit passait. Pas alors que larmes ruisselant sur ses joues venaient salé leur baiser. Il lui en était reconnaissant et il lui ferait savoir en temps voulu. En attendant Catherine lui avait fait une promesse et si elle le rejoignait sur ce point elle feraiten sorte de tenir cette dernière. Jamais Noah n'était allé à l'encontre d'une promesse, pour certaine il avait choisit un chemin détourné, mais il était inconcevable pour lui de ne pas en respecter ne serait ce qu'une. Il sentait Catherine se détacher de lui et il réalisa alors le ridicule qui le noyait. Il s'était adonné au bras de la professeur comme il l'aurait jadis fait dans les bras de sa mère. NOAH:Excuse moi Marmona-t-il gêné. Refusant de laisser le ton rouge gagner ses jours il enchaina sur les penséesqu'il s'était refusé de formuler plus tôt. NOAH : D'après la prophétie il s'agira de mon père qui trouvera ma sœur, je ne remet pas en cause tes capacités magique, loin de là, mais une prophétie reste ce qu'elle est et j'ai le profond sentiment qu'il s'agit de la seule solution… et sache que ce n'est pas une décision pris sous la colère, oui cette histoire me met hors de moi, oui cette histoire m'a endurcit, mais sache que j'y réfléchis depuis trop longtemps… et je suis désolé si je ne suis pas le partenaire qui va se plier à tes règles je veux juste retrouver ma sœur… Cette dernière phrase était sorti comme un cri de désespoir. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était adressé à personne de la sorte. Il avait l'habitude de prendre les gens de haut mais il serait incapable de le faire avec elle, Catherine. |
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Titre : Re : Feu de bois et confession
Créé : 28/02/2022 à 02:34:03
Le baiser que Catherine et Noah échangea n'avait rien à voir avec ce qu'ils avaient partagé la veille. Aucune fougue, que de la douceur. Ce n'était pas plus mal. Du moins, c'est ce que pensait l'ancienne aiglonne. La situation ne s'y prêtait pas non plus. Ils discutaient d'un sujet épineux et il se trouvait que même si la Québécoise n'était pas tout à fait d'accord avec les idées du Katteridge, elle n'allait pas aller contre son désir et sa volonté. Elle avait promis de le suivre et de l'aider. Peu importe ce qu'isl allaient être amené à faire. Donc, quand elle sentit l'homme se détacher d'elle, la professeure resta droite, interrogeant du regard son interlocuteur. Il s'excusait, encore. Comme s'il était impossible ou inconcevable qu'un homme puisse pleurer. Puisse laisser paraître ses émotions. Puis, elle voyait très bien qu'il se battait contre l'envie de rougir. Contre l'envie de tout simplement être lui-même. De laisser ce qu'il ressentait le submerger et la Spinnet savait ce qui pouvait arriver dans le cas où toutes ces émotions s'accumulaient, sans jamais être vécue. De vilaines choses pouvaient survenir. Des drames pouvaient en découler. Elle allait justement lui dire qu'il n'avait pas à s'excuser, mais il reprit la parole et là, son discours ne plut pas à la jeune femme. Les traits de son visage se fermèrent immédiatement. Elle avait le regard froid. Elle recula d'un pas, les mains jointes, dans son dos. Si ses iris avaient pu lancer des éclaires, le Serveur aurait été foudroyé. Parfait. C'est ce que tu veux, c'est ce que l'on va faire, dit-elle sèchement. En revanche, il est hors de question que nous laissions ne serait-ce qu'une trace de nos projets. Si le Ministère vient vers moi, je ne peux te promettre que ton nom ne sera pas prononcé. Si on plonge, on plonge à deux. Maintenant, excuse-moi, je dois préparer certaines choses. Nous allons quitter le Danemark demain, dès l'aube. D'ici là, je te laisse le loisir de faire ce que tu veux. Tant que tu me communiques l'endroit où nous devons nous rendre. Sans plus, sans un regard de plus pour Noah, Catherine tourna les talons et s'engoufra dans le couloir avant de monter à l'étage. Elle s'en voulait de s'être ramollie le temps d'une nuit. Elle se trouvait faible. Sa mentore lui aurait reproché à nouveau. L'ancienne bleue et bronze avait tendance à laisser ses envies prendre le dessus. Ses sentiments aussi. Il n'y avait jamais de demi-mesure avec la professeure. C'était tout ou rien et souvent, ça lui jouait des tours. Sans être tombée sous le charme du Katteridge, elle l'appréciait beaucoup. Il ne lui avait pas manqué de respect et d'une certaine façon, il avait implicitement comprit que leur alliance et leurs moments plus intimes, s'il y en avait d'autres, ne voulaient rien signifier. Ils étaient deux personnes solitaires qui cherchaient à être comprit et désiré l'espace d'une soirée, d'une nuit. Puis doucement, la confiance allait s'installer entre eux. Cependant, cette façon qu'avait eu l'ancien Poufsouffle de crier ces derniers mots, comme du désespoir, avait ramené la Spinnet à la réalité. Porté par ces réflexions, qui ne cessaient de tourner en boucle dans sa tête, Catherine avait marché machinalement jusqu'à la chambre qui se trouvait à l'étage. Elle ferma la porte derrière elle, posant le dos contre celle-ci. Cette aventure, peu importe le sens qu'on lui donnait, allait coûter très cher au duo. Catherine ne savait pas si elle était prête à en payer le prix. |
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