Noah n'était plus sûr de qui il devait être avec la Spinnet, il avait envie d'être lui mais il avait l'impression d'en avoir l'incapacité. Il avait ses idées quant à ses projets et il était vrai qu'il n'avait même pas songé à ce que ses idées puissent différer des siennes. Il aimait le challenge mais il espérait que Catherine et lui resteraient complices, hors les événement qui s'en suivirent lui donnèrent le doute. Ce fut la gorge noué qu'il avala sa salive après qu'elle est prononcé son opinion. Elle lui avait donné raison mais elle n'était pas d'accord et cela ne le convenait pas. Peut-être qu'il était trop exigent après tout.

Il ne prit même pas la peine de lui répondre ne voulant pas s'épuiser à des mots qui sembleraient vains, qui tenterait de justifier quelque chose qu'il ignorait. Ainsi il réduisit au silence son bafouillage mentale. Ses derniers mots finirent par lui clouer le bec.

Il l'observa s'en alla à l'étage, son pas raisonner dans les escaliers, ce dernier le fit frissonner sans qu'il puisse s'expliquer pourquoi. Une fois l'ombre de sa silhouette féminine disparu, il sécha une dernière fois ses larmes afin de n'en laisser aucune traces. Il se détestait d'avoir était aussi faible et il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait.

Il songea un instant, devrait-il la rejoindre à l'étage, s'excuser d'avoir était sèche et prendre en compte que son idée était dangereuse et qu'ils feraient mieux de choisir la sienne. Peut-être qu'ainsi au moins ils tenteront toutes les dernières pistes avant qu'ils admettent devoir créer l'inferius. Il ne savait que trop faire, il ne voulait pas forcer non plus. Qu'attendez Catherine de lui ?

Quoi qu'il en était rester là était étrange. Il parcourut donc quelques salles à la recherche d'une sortie et lorsque cette dernière fut trouver il s'exila dehors. L'aire frais l'embrasa, il respira à plein poumons et déjà il se sentait un peu mieux. Il n'avait toujours pas quitté le perrons que lui vint une idée. En suivant cette dernière, il se téléporta chez lui et chercha son phénix. May vint à lui et après avoir rédigé une lettre à l'intention de la Spinnet il la lui confia avec l'adresse.

"Catherine, je m'excuse si je vous ait paru sèche tout à l'heure, je ne réfléchissais pas, la haine et la colère parlait pour moi. Vous aviez raison, je pense qu'il est préférable d'exploiter toutes les autres ressources avant de se rendre à ce que j'ai pu mentionner tout à l'heure. Je serais au café de Bobby si vous voulez venir me trouver.
Votre très cher Noah"

Il avait rédiger la lettre sans mentionner quelque chose qui pourrait leur prêter préjudice si elle tombait entre de mauvaises mains mais à priori May était assez entrainé pour éviter ce genre de choses, mais ne sait-on jamais.

Le café Bobby était un endroit tout prêt de chez la Spinnet qu'il avait remarqué en s'éloignant de chez elle, il n'y avait aucun doute qu'elle connaîtrais. Après avoir envoyé May et avoir expliqué à ses elfes, Méli et Mélo la suite de leur journées, il transplana non loin du café dans une ruelle peu fréquenté qu'il avait cherché avant son départ de sorte à ne pas être perçu par les moldus.

Il prit donc une table de deux et s'installa et lu le journal moldu qui avait était laissé en plan sur la table. Il n'était pas sûr si leur termes signifiait la même chose que dans leur langage mais si c'était le cas, c'était plutôt effrayant.

Il n'y avait rien qui expliquait particulièrement la décision de Noah, contrairement à ce que quelqu'un pourrait croire d'un point de vue extérieur, s'être installé chez les moldu n'était en aucun cas dans un but précis, c'était surtout le seul endroit au quel il avait réussi à penser pour que Catherine le retrouve facilement. Sa venue le surprit cependant. Il ne s'attendait pas réellement à ce qu'elle vienne après le message qu'elle lui avait fait comprendre.

Le ton qu'elle employa pour s'exprimer lui confirma qu'elle ne lui avait toujours pas pardonné, et il s'en voulait un peu d'avoir été maladroit. Quelque chose dans sa voix l’inciter à lui donner une raison d'être venue, mais la réalité, c'est qu'il voulait simplement la revoir, s'assurer qu'elle allait bien. Le but ultime était peut-être de fixer des plans pour le lendemain mais il n'en avait que faire pour l'instant pour être honnête.

Ainsi il se leva à la hauteur de la Spinnet, un peu maladroitement certes, ce qui le fit rougir légèrement mais il fit comme si de rien était. Le geste le plus spontané qu'il fit, fut de prendre délicatement ses mains dans les siennes. Si elle se dégageait, il s'en remettrait, mais il voulait s'excuser.

NOAH : Je voulais m'excuser Catherine et m'assurer que tu allais bien.

Le repassement au vouvoiement dont-il avait pris l'initiative lui fit froid dans le dos venant de la Spinnet. Il n'aimait pas le froid qui s'était installé entre eux aussi brusquement. Ce qu'il commencait à ressentir lui laissait un gout amer dans la bouche. Il ne voulait pas s'attacher, il savait très bien à quelle fin cela conduirait si cela se passait ainsi.

NOAH : Je pensais commencé par retourner à l’hôpital Saint Mangouste, peut-être pour trouver d'autres documents qui m'aurait échappé. Si tu es partante, nous pourrions même nous acquitter de ces documents en toute discrétion évidemment pour mieux les inspecter ensuite... qu'est ce que t'en dis ? Évidemment si tu as une autre idée je t'écoute.

Il indiqua alternativement la sortie et les deux chaises à la table du doigt questionnant silencieusement Catherine si elle voulait rester ici ou sortir dehors.

Noah savait qu'il allait devoir se battre contre ce que lui dictait le reste de son corps il n'était pas sûr de vouloir mener le combat, mais pourquoi pas après tout. Catherine restait encore un mystère à part entière. Il était très probable qu'il s'enfonce tout seule dans le pétrin, l'attirance y était peut-être pour quelque chose. Il n'aurait habituellement pas accordé sa confiance aussi facilement, d'autant plus qu'il savait ce qu'elle pouvait faire.

Il la suivit en dehors du café content de sa décision qu'il avait secrètement espérait. Les café et pub moldu c'était pas trop son truc. Le contact de la main de Catherine sur la sienne lui provoquait des frissons, ils étaient agréable mais Noah s'en voulait de succomber aussi facilement à son charme. Le rouge au joue il fit comme si de rien était. Mais lorsqu'elle lui demanda si leurs mains enlacé le déranger il eut l'espoir que de son côté peut-être que quelque chose était partagé. Fallait absolument qu'il se change les idées, cela devenait primordiale.

NOAH : Tu testes ma capacité à te résister ?

Lança t-il sur un ton humoristique. Bien que la tristesse du sort qui finirait par s'abattre sur lui résonnait en écho dans son cerveau. Il savait à quoi s'attendre et il se souvenait à présent comment c'était compliqué, comment le cœur avait le cap sur le cerveau et que ce dernier malgré une force mental présente n'était pas toujours performant.

Il n'était pas sûr de ce que "faire la trêve" signifiait pour la Spinnet. Il n'avait pas particulièrement les esprits mal placé mais une pensée l'accapara les esprits sans qu'il ne puisse la chassa. Il ne fit pas grand effort pour le faire non plus.

La professeure semblait motivé par son plan ce qui rassura le Katteridge. Demain ce sera direction Saint Mangouste ! Il avait hâte mais appréhendait tout de même.

NOAH : Si tu veux bien de moi, je te suis ahah

Le Katteridge se souvint alors qu'il avait un article à retourner pour le lendemain. Il tenta de se rappeler en silence, ceux qu'il avait déjà produit pour l'édition à venir, et se rassura se souvenant qu'il en avait mit un de côté. Mais alors il pensa à Catherine et changea complétement de sujet pour abréger ses interrogations.

NOAH : D'ailleurs tu reprends quand les cours ?

Leur conversation le faisait sourire, cela l'amusait mais pour être honnête c'était le bonheur qui riait, il était heureux. Il aimait bien se faire entrainer par la professeure, la liberté était ressentit et cela faisait longtemps que ça n'avait pas était le cas. L'amour, quel grand sujet au quel il n'avait pas eu à faire depuis un petit bout de temps. Pour l'instant ce n'était pas réellement ça, il espérait que ça reste ainsi. Ils arrivèrent bientôt chez la Spinnet, ils allaient pouvoir être un peu plus eux, un peu plus sorcier dans leur genre.

La Spinnet proposa de profiter du calme ce à quoi Noah voulu jouer sur les mots. Tandis que Catherine se jetait sur lui il ajouta.

NOAH : Et si on créait la tempête

Sur ces mots il posa ses lèvres fougueusement contre les siennes. Avant de reprendre une dernière fois faisant allocution à ce qu'elle avait dit pendant la balade.

NOAH : Corrige moi si j'ai tord, mais j'ai l'impression que tu as du mal à me résister.

Il l'amena de la main dans la seule salle qu'il connaissait, la fit tomber sur le canapé, à califourchon sur elle, il aimait bien la faire patienter, cela augmenter la volonté et le désir. Il reprit alors.

NOAH : Tu n'es pas la seule à avoir du mal, je crois que je me suis fait avoir par mes sentiments

Son cœur battait vite et les choses s'enchainaient tandis qu'il repris une dernière fois avant de laisser place à l'intensité.

NOAH : J'espère que tu m’abandonnera pas

Il s'était peut-être avoué faible, mais la vérité était présente et bien que la passion n'était parfois que de courte durée mais pour le temps présent, il ne pouvait s'en empêcher.

Noah ne savait pas encore trop penser de sa relation avec Catherine mais il était convaincu que le temps définirait cela pour eux. Lorsque la jeune professeur se fit entendre, le Katteridge esquissa un sourire qu'elle ne pût voir mais qui traduisait son amusement, peut-être qu'elle l'attendait depuis le début mais pour être honnête Noah ne savait jamais que faire, il ne voulait pas la froisser, il voulait lui laisser ses libertés sa réflexion. Car avant d'être des amants ils étaient avant tout des amis du moins c'est comme ça que le serveur voyait les choses.

Il s'installa donc à côté d'elle, peut-être plus près que nécessaire mais ainsi il effleurait le plaide et il se sentait déjà un peu réchauffé. Le feu finit par le combler de chaleur, il était bien. L'heure avait tourné sans qu'il ne la voit mais vu sa phobie il fallait mieux pour lui que ses yeux n'aient pas rencontré d'horloge. Il n'avait pas mangé depuis le croissant de ce matin et il était vrai qu'il commençait à avoir un peu faim. Alors que Catherine le questionnait à ce sujet, le ventre de Noah répondit à sa place par un gargouillement qui fit rougir le rédacteur.

NOAH : Excuse-moi…

Il était vrai qu'il avait faim mais une idée avait surgi dans l'esprit du Katteridge quand son hôte lui avait proposé d'aller cuisiner. Cela avait toujours était un des talents de Noah, la cuisine mais il s'y exerçait seulement quand il n'était pas occupé à chercher sa sœur car autrement c'était meli ou mélo qui s'en occupait ses deux elfes.

NOAH : Tu veux bien de mon aide pour cuisiner ?

Il espérait qu'elle accepte, ils pourront passer du temps ensemble mais étant occupé ce qui pourrait réduire à néant les gènes occasionné et donner plus de sens à leur relation de complicité amical et celle d'amant.

Pour le Katteridge, la situation était étrange car il ne pouvait comparé à rien la relation qu'il entretenait avec la Spinnet. C'est ce qui rendait le tout très poétique et beau, il avait enfin l'impression de vivre une vie d'adulte. Il n'avait jamais doutait de sa motivation à retrouver sa sœur mais est ce qu'il voulait réduire sa vie à cela ? La recherchait sans ne jamais s'arrêter ? Il oubliait parfois de vivre et la Catherine était son pense bête qui lui disait sans cesse "vie ta vie, car tu respire encore".

Alors que la professeure se leva pour aller s'habiller le Katteridge hésita à lancer une de ses petites piques qui traduisait son désir et la beauté qu'il voyait chez la Spinnet, mais il s'en abstenu ne voulant pas que leur relation soit niaise, la simple évocation de ce mot parmi ses pensées lui donna la nausée.

Ce fut d'un geste de baguette qu'elle se couvrit, ou presque. Elle fit tomber le plaide quelques secondes avant de se vêtir d'un t-shirt. Il ne put empêcher son regard de vaguer sur le sein de la jeune femme, il n'avait plus la même excitation que tout à l'heure, il était apaiser et l'image que lui offrait le corps de déesse de Catherine était tout autant apaisante. Mais cette agréable image ne dura que quelques secondes avant que la Spinnet ne l'invite à passer dans la cuisine.

En premier temps, le rédacteur ne se leva pas et se contenta d'observer son amante se lever et se diriger vers un coin de la pièce qu'il n'avait plus tôt pas aperçu. Il la rejoingna peu de temps après et hésita sur le sujet de conversation à lancer. Sa sœur le hantait toujours en arrière plan mais quelque chose de différent l'avait pris de cours et il ne voulait pas détruire le peu d'humanité qui l'habitait.

En peu de temps l'ancienne Serdaigle avait vu l'envers du décors avec lui, elle l'avait vu pleurer, chose qui ne lui arrivait quasiment jamais. Normalement lorsqu'il est à bout c'est par la colère que cela s'exprime et cela fait des ravages. Il chassa l'image de son esprit et releva la tête.

NOAH : Qu'est ce qu'on a au menu ?

Noah ne détachait pas ses yeux de la Spinnet, il avait du mal à mettre ses idées en place, mais s'efforça de repenser à son premier but avant que Catherine ne chamboule tout. Il allait devoir se montrer avec une force plus persuasive envers lui-même. Il opina pour la pizza à demi-voix, étant donné qu'il semblait plus d'une affirmation que d'une question avant de se lancer à la recherche des alcools. Il aurait pu demander, mais cela aurait été trop rapide et de cette manière, il découvrait un peu les lieux, bien que cela se réduisait principalement à la cuisine.

Il n'avait pas voulu être celui qui remettait Saint Mangouste sur la table, mais l'ancienne Aiglonne s'en chargea pour lui, ce dont-il fut reconnaissant.

NOAH : Je pense que tu as raison, dans le cadre de la mission, on ferrait mieux de prétendre notre union. Cela ne devrait pas être trop compliqué.

Lança-t-il d'un air enjoué après avoir bien appuyé sur le fait qu'il s'agissait strictement du cadre de la mission. Il ne s'autorisa pas à se créer des scénarios sur le sujet et réfléchit directement à leur plan d'attaque. Car ils risquaient d'être légèrement recherchés s'ils se volatilisaient avec un dossier sans avoir pris aucune précaution.

NOAH : Il faudra sans doute oublietter la personne qui nous conduira aux dossiers de notre souvenir, nous pourrions voler plusieurs dossiers pour brouiller les pistes et pour ne pas qu'ils ne remontent à nous.

Dans le monde sorcier, bien que la grande majorité fût dotée de magie, peu savait la manier comme il le faisait et beaucoup étaient engourdis tel des moldus, ce qui ne lui faisait par la même occasion même pas un petit peu peur. Tant que la Spinnet était à ses côtés, ils seraient en avantage et lui serait rassuré.

Voir Catherine préparer la pâte pour la pizza lui fit l'effet d'un déjà vu, mais pas au premier sens du terme, il n'avait pas l'impression d'avoir déjà vécu se moment mais d'avoir déjà ressenti ce qu'il ressentait en ce moment. Il fit un pas en arrière comme pour se souvenir de se sentiments, mais cela eut pour l'effet d'effacer l'impression. Cela laissa comme un vide dans son esprit avant qu'il ne s'en souvienne, autrefois, cuisinait avait était un de ses passe temps, ceux avant de vouloir faire le dur, le froid, le distant, de mettre ses elfes à cette tâche. Avec le temps le paraître était devenu sa personnalité et il se demandait parfois qui il était vraiment. Une partie de lui ne préférait pas savoir, cette partie de lui voulait qu'il soit fort.

La Spinnet le tira de ses pensées en évoquant leur petite excursion du lendemain, mais déjà qu'il y songeait et qu'il était reparti dans ses pensées.

Alors que Catherine amena l'alcool qu'elle lui demandait d'un simple coup de baguette et évoqua le fait qu'il n'apprendra rien sur elle en fouillant dans les placards il se demanda si peut être elle n'était pas légilimens. Lui demandait maintenant serait avouer qu'il cherchait à en connaître plus sur elle quand il ne s'agissait pas réellement du premier but, mais il avait eu cette idée derrière la tête et il se pourrait qu'elle soit assez doué pour l'avoir entendu. Il se faisait peut-être des films après tout, il ne l'avait pas senti s’immiscer dans son esprit, mais peut-être qu'il n'en avait pas la faculté. Personne n'avait jamais écouté son esprit et ses pensées, du moins à sa connaissance et d'après ses lectures, il lui semblait que cela pouvait se ressentir. Il décida tout de même d'hasarder la question.

NOAH : Tu ne serais pas légilimens avec un peu de chance ?

Il avait essayé de tourner sa phrase de façon à ce qu'elle puisse avoir l'illusion qu'il parlait peut-être de l'utilité que cela pourrait avoir dans leur quête avant de se souvenir que si elle l'était réellement, Catherine savait sans doute qu'il ne pensait pas réellement à ça. Plus il y pensait plus cela le faisait tourner en bourrique de savoir que la jeune femme en face de lui puisse voir qu'il pense au fait qu'elle sache ce qu'il pense et donc ne pensait à pas grand chose.

NOAH : A notre mission !

Répéta-t-il après son hôte. Il songea un instant à ce qu'elle venait de dire avant de prendre la parole.

NOAH : Oui non parfait ! De la bas on peut transplaner en plus... quant au lieu, c'est comme tu souhaites, on peut transplaner chez moi si tu souhaites

Aussitôt que cette proposition passa ses lèvres il se rendit compte de quelque chose dont-il ne se priva pas de faire état à voix haute.

NOAH : Enfin je pensais à ça mais, bien qu'on va seulement à saint mangouste si jamais on se retrouvait séparé, il vaudrait mieux qu'on se téléporte tous deux séparément vers un lieu que l'on connais déjà, un lieu où on pourra se retrouver, donc en vrai pourquoi pas ici. Si cela ne te pose pas de problèmes évidement.


Se remettant à la pizza il en prit une bouché avant de complimenté la cuisto pour ses talents.

NOAH : C'est vraiment très bon !