Une enfant prodige nait de ceux, morts par la maladie qu'a causait son existence, possède un grand pouvoir qu'elle apprendra à exploiter... cadeau de Noël pour de grand sorcier qui en feront leur possession... son existence se fera retracer par son père, et seul le fils de ce dernier aura la capacité de remettre la main sur elle...


Les allées, aussi lugubres soient-elles à une heure aussi tardive, étaient piétinés par peu d'être en dehors d'insectes. Depuis le début de sa soirée, le Katteridge n'avait croisé qu'un seul visage, assez innocent à son souvenir, mais il n'y avait pas prêté grande attention.

Le mage noir connaissait le chemin par cœur pour l'avoir emprunté plusieurs fois au cours du mois passé. Encore une fois, il se retrouvait à poser ses pieds sur ces dalles froides et humidifié par une pluie passée auquel ses chaussures ne résistait pas beaucoup. Comme à son habitude, il ignorait l'heure. Il avait jugé qu'accélérer son pouls pour pas grand-chose au final n'avait pas grand intérêt.

Au fur et à mesure que Noah s'enfermait dans la magie noire, il y enfermait sa personnalité et ses craintes, il ne les tolérait plus, ne les trouvait plus valables. Cependant, il n'était pas parvenu à se débarrasser de l'effet qu'avait l'heure sur lui. C'était devenu un handicap qui faisait au mieux pour le dissimuler.

La semaine dernière, il s'était décidé pour une robe noire, longue, qui renforçait son teint blafard, certes mais qui lui apportait une assurance supplémentaire avec laquelle il passa le seuil de la cave. On ne pouvait pas dire que ses chaussures soit nés de la même pluie, mais pour l'instant, elles faisaient l'affaire.

Camille Dubois, il était tombé sur ce nom a il y a de cela quelques semaines. Lorsque son premier inferius lui avait apporté un bout de parchemin avec de suspectes informations. Son inferius, aussi surnommé Marc, son père génétique, dont-il refusé toujours d'appeler ainsi, il le reniait et ceux sans doute pour toujours. Il l'avait déterré mais ceux qu'à cause de la prophétie et de la mission que lui avait semblait avoir était donné par la boule de cristalle. Il avait donc tenté en vain de la joindre sans grand succès. Aujourd'hui se résumait à une nouvelle tentative qui sait après tout ?

Jusqu'à lors, sa tentative du jour semblait s'affranchir avec plus de succès qu'à son habitude. Une jeune femme l'accueilli, si seulement on pouvait qualifier cela d'un accueil avant de s’éclipser. Elle laissa à l'esprit de Noah la forme d'une femme bien sculptée, aux cheveux foncés qui retombé joyeusement sur ses épaules, mais ce n'était rien face à ceux de Mademoiselle Dubois dont-il fit la connaissance quelques instants plus tard.

Il était vrai qu'elle renfermait à elle même la terreur, elle respirait la terreur, elle expirait la terreur, elle la répandait. Tel Robespierre, à en croire qu'elle en était une héritière. En espérant qu'il ne finisse pas sous la guillotine une fois qu'il aurait prononcé le nom de sa sœur.

Bonsoir Mademoiselle Dubois, vous voyez juste, j'ai de la ténacité et ceux je vous le garantis elle n'est pas insignifiante depuis que je sais que je partage mon ADN avec un être de cet terre.

Le rire sur lequel la Dubois l'acceuillit lui fit hérisser ses poils, ce qu'il savait très bien est qu'il n'était pas ici pour faire copain copine. Cependant il avait comme l'impression qu'il ne se faisait pas tout à fait respecter. Il semblait que Camille ignorait sa visite mais la réalité était qu'il n'y croyait pas. Si elle avait remarqué toute sa ténacité, il se doutait qu'elle avait du croiser, il refuser de repartir les bras vide. Pas si près du but.

NOAH : A vous de me le dire, si vous me donnez le plaisir de faire fonctionner vos neurones peut-être que mon nom de famille que vous connaissez déjà vous sera suffisant pour reconstituer les morceau du puzzle et l'objet de ma venue ici.

Quand la femme en face de lui fit révérence à ses phrases mystérieux, il se contenta d'un sourire fière. Il en avait le secret de ces phrases que la plupart trouvaient toute faite, ces phrases qui finissaient toujours par embêter tout le monde, et qui lui permettait de se sentir tout puissant de la parole. La parole est une arme.

Les traces de la magie noir, il les connaissait et pour le coup il ne s'empêcha de penser que sa phrase était vachement poétique et il ne priva pas de la réflexion.

NOAH : Que de belles phrases, et si vous continuez à déblayer votre poésie et moi mon mystère ? Peut-être parviendrez vous à m'offrir contentement.

Il fit planer le silence, un silence qui avait était calculé par sa phrase laissé comme un autre mystère. Mais il n'allait pas tenir à jouer longtemps le gars mystérieux, il voulait des informations. Mais il en avait déjà récolté un bon nombre la semaine passé alors qu'il ne s'y attendait pas. Peut-être que la Dubois avait eu vent de ses rencontre. Peu importe.

[Camille ? Qu'as tu fais à ma soeur] Cette phrase lui grillait les neurones sans qu'il n'ose la prononcer. Ce ne serait pas responsable. Ce serait masquer sa patience. Le temps arriverait où il pourrait amener le sujet. AU lieu de lui dire ça il la lança sur un autre sujet.

NOAH : Que sous entendait vous quand vous dites que la magie noire laisse des traces ?

Noah en était venu à imaginer un tic tac incessant en bruit de fond, à moins qu'il ne soit réellement présent. Ce son lui parvenait par sueur froide en rappelle à sa phobie du temps, mais au fond de lui il savait que ce n'était là qu'en excuse à l'intimidation que lui imposait la Dubois. Avec le temps il avait sû se maîtriser, sa motivation était la honte ressenti vis à vis de cette faiblesse mais à présent il s'en servait comme par excuse pour lui même ne concevant pas être intimidé par une autre. Malgré cela, il garda la tête haute, lui tenant face, elle, celle dont il avait entendu parlé trop souvent la semaine passé et qui ne lâchait mit sur Kenia. En d'autres circonstances peut-être qu'il aurait déjà abandonné mais il était désespéré, perdu et désorienté. Le Katteridge avait besoin de réponse et de piste, Camille en était une et il ne perdrait pas ça de vue, tout aussi peu qu'il n'oubliera pas que devant lui était une mage noire sans doute plus redoutable encore que ce dont il était capable et que mentir à cote de ça n'était qu'une part de gâteau au quel Noah n'avait pu goûter. La mention de plusieurs années à s'exercer dans le domaine lui donna des frissons bien qu'il nappris pas grand chose, c'était seulement un rappelle face à la réalité.

Ce fut cette réalité qui le rattrappa au galop alors qu'elle poursuivit en évoquant les rumeurs qui courait à son sujet. Il en avait certes entendu et c'était indéniable mais pas de cet ampleur. Il prit alors peur, qu'avait elle pu faire à Kenia, les rumeurs étaient refutables mais jamais complètement fausse. 

Le futur comme elle l'évoquait semblait encore plus incertain maintenant que quelque chose lui était revenu en memoir. Alors qu'il avait brandit la prophétie il avait était déconcerté de découvrir la difficulté d'y périple. Le mage noir était venu à se demander si quelque chose en elle la rendait si spéciale pour résister à un mage noir et à un inferius qui selon la prophétie aurait dû la ramener. À moins qu'il aurait dû être vivant mais à priori ce n'était pas demandé et en y repensant ce n'était pas signalé qu'il la ramènerais à lui et ce n'était pas ce qu'il avait fait au contraire il lui avit amener des pistes.

NOAH : Perdre mon enfant… vous pensez pas que c'est un peu précoce ? Non répondez pas à cette question sans intérêt mais dites moi, dans les yeux, que vous ignorez l'existence de Kenia ou d'une quelconque jeune fille avec du sang sorcier que vous auriez gardez avec vous… 

Noah se rendait compte petit à petit qu'elle connaissait peut-être Kenia mais pas son prénom. Après tout il ne le connaissait que suite à la photo.

Noah arborait son aire fermer habituelle, Camille ne lui inspirait pas confiance, d'autant plus qu'il était sujet de sa sœur. Rien ne l'invitait à changer son attitude d'autant plus qu'il avait l'impression d'être pris de haut.

Lorsque cette dernière fit apparaître des breuvages et qu'il fut inviter à se servir d'un verre il était suspicieux. Il inspecta rapidement la texture, l'odeur, rien ne semblait dire qu'il contenait une quelconque potion. Il l'observa porter le verre à ses lèvres et engloutir élégamment son contenu. Le verre qu'il avait entre les mains semblait tout comme celui que lui avait entre les siennes et ainsi il se décida à en boire le contenu.

Alors que la Dubois repris la parole une lueur d'espoir apparu dans les yeux vert émeraude du mage noir. Cette visite n'allait peut-être pas servir à rien, du moins il en avait l'espoir. Il était prudent tout de même, il était indispensable qu'il lui révèle quoi que ce soit qui puisse le nuire. Ainsi il se promit de ne pas évoquer la magie noir qu'il avait utiliser pour arriver jusqu'à elle.

NOAH : Je ne l'ai jamais vu, je n'ai vu qu'une photo d'elle mais elle était seulement né quand elle a était prise donc je serais vous la décrire mais elle est né en décembre 2008. Nos parents sont décédé, elle était censé arrivé en orphelinat mais au dernières nouvelles elle y est jamais allé. Elle n'apparait sur aucun registre et à ce qu'il semblerait à jamais était scolarisé.

Ce que Camille avait dit précédemment sur les orphelinats lui donnait peut-être espoir qu'elle connaisse quelque chose. Cela aurait pu l'effrayer que Kenia soit entre ses mains mais au moins il était sûr de savoir quelque chose sur où elle était.

Si cette piste se révélé vaine, il n'avait plus rien, plus aucune piste, il les avait toute tellement raclé qu'il n'en restait quasiment plus rien. Tous les gens qui avait eu vent de ses périples savaient à quel point il était désespérait il n'en partait jamais sans la crainte que les gens le croit faible.

Être plongé dans les souvenirs d'un autre, voilà une chose peu commune. Le Katteridge avait l'habitude de se plonger dans ses propres souvenirs, revivre des moments douloureux pour apprendre de ces derniers ou discerner des choses qu'il aurait ignorait. Cependant il n'était pas dans ses souvenirs mais dans ceux de Camille, son regard n'était pas rivé ce qu'il avait deviné être son double plus jeune. Non. Il avait les yeux rivés dans ceux d'une jeune femme qui avait des traits de ressemblance avec la Dubois, peut-être sa mère. Son regard dévia vers Camille, il ne la reconnaissait pas, elle n'avait pas la même assurance qu'elle respirait au quotidien. Il avait l'impression d'avoir mis les doigts sur beaucoup de choses simplement en observant cette scène.

Il fut tiré de ses pensées par un bruit de porte derrière lui. Il se retourna soudainement et son visage se décomposa. Il s'approcha du couple entrant, tendant la main vers la femme, une main qui la traversa au passage, ce n'était qu'un souvenir, même pas le sien.

NOAH : Maman ?

Il n'avait pas le courage d'affronter son père, même si ce dernier n'aurait même pas deviné que son fils se tiendrait un jour devant lui dans cette pièce. Il lui provoquait tellement de haine et de dégoût, chose étrange lorsqu'on voyait sa réaction face à sa mère qui l'avait laissé tomber aussi lâchement. Cela s'expliquait par les principes humains qui habitaient Noah, il avait besoin de s'accrocher à quelque chose tout en haïssant quelqu'un. C'était compliqué de haïr la figure maternelle.

De nouveau tiré de ses pensées par les sons du souvenir, il se recula d'un pas. Il se contenta d'écouter ce qui se disait. Alors que la petite Dubois sortait de la salle Noah aurait voulu rester dans le bureau, savoir ce qui s'y disait, mais il avait oublié qu'il était dans un souvenir et que la mage noire n'avait sans doute aucune idée de ce qui s'y était dit. Par conséquent, il ne saura sans doute pas non plus. Mais c'est alors qu'il tourbillonna dans un nouveau décor et une petite voix lui dit alors que peut-être qu'en fin de compte, il allait savoir de quoi tout ça parlait.

Dans ce nouveau souvenir, il distingua de nouveau la jeune femme du précédant souvenir ainsi que la petite Camille. Ils se dirigeaient tous vers un même endroit, lorsque Noah commença à comprendre vers quoi ils se dirigeaient et traversa alors les personnages fantôme de ce souvenir au pas de course pour découvrir une scène qui chamboula tout ce qu'il avait cru. La scène qui se dessina sous ses yeux était effroyable. Il tituba en arrière comme sous un coup de choc et trébucha pour atterrir sur son coccyx. Le souffle court, la scène sous ses yeux, ses yeux s'humidifiaient, mais il se refusait de pleurer, pas maintenant. Il avait tout à coup l'impression que toute sa vie avait était chamboulé, tout ce qu'il avait pris pour acquis était faux, ils n'étaient pas décédé de la dragoncelle ou d'aucune autre chose qu'on avait voulu lui faire croire, ils étaient mort. MORT.

Ce mot résonnait encore dans son cerveau quand la jeune femme prit la parole. Il commençait à comprendre, mais dans quoi, c'était embarqué ses parents ? Le souvenir tournoya de nouveau et le Katteridge reprit pied dans le bureau de la Dubois. Il était encore trop abasourdi pour prononcer ne serait ce un seul mot.


NOAH : Ouais...

Des frissons le parcouraient de la tête aux pieds, il était sonné mais il devait en savoir plus. Quelques secondes lui suffirent pour reprendre ses esprits, il y réfléchirait plus tard.

NOAH : Que savait vous sur ces gens ? C'était votre mère ? Pourquoi sont-ils mort ? Je... désolé ça fait beaucoup c'est tout.

Ses pensées s'enchainaient trop rapidement pour qu'il ne puisse les canaliser. Il inspira donc avant de poser la question à laquelle il voulait qu'elle réponde.

NOAH : Qui sont les gens qui ont pris ma soeur ?

En m'excusant sincèrement de mon absence

Noah n’était pas forcément bouleversé mais seulement ça faisait beaucoup, d’une certaine façon il était content d’avoir retrouvé la trace de la petite Kenia ; enfin il ne l’avait pas encore retrouvé toutefois la lumière brillait au fond du tunnel. Jusqu’à là, aucuns signes de vie, aucun indice qui s’était réellement montré concluant. Lorsque Camille lui proposa un verre de vin, il le prit mais sans en boire une gorgé, sa gorge était beaucoup trop nouée pour cela. Il avait eu espoir que le fait que les gens fassent partie de l’organisation dont parlait Camille faciliterait les liens pour les retrouver mais elle avait utilisé le passé, Noah craignait de poser sa question à présent.

NOAH : Comment ça en faisait partie ? C’est plus le cas ?

Elle n’eut pas besoin de répondre car la réponse vint en suivant. Toutefois ce qui vint ensuite laissa Noah indécis quant à ce qu’il ressentait, il était vrai qu’il s’agissait de sa sœur donc il aurait pu être déçu, et il l’était ça c’était pour sûr. En revanche il était également partagé entre l’admiration de la fameuse Cassiopée Dubois, il semblerait qu’elle savait manier la magie noire, certes le Katteridge ne se débrouillait pas trop mal non plus, mais pas forcément dans le même domaine de compétence. Pour tout dire il n’était pas au courant que de tel pratique de modification des souvenirs existaient. Il n’en laissa rien paraître toutefois, il ne voulait pas laisser entrapercevoir ses failles.
Il ne voulait pas se montrer trop content, il devait contenir ses émotions, mais il était sincèrement reconnaissant envers Camille.

NOAH : Ce serait très gentil de votre part, et si je peux vous être utile prévenez moi, je me rendrais disponible.

Camille semblait avoir un instant de réflexion avant de prendre la parole de nouveau. Il se demandait à quoi elle pensait, elle semblait l’analyser et cela le rendait un peu mal à l’aise. En cet instant il aurait aimé être légilimens mais il savait bien que même si cela avait était le cas, Camille serait parvenu à remarquer sa présence dans son cerveau.