Le Grand Escalier >> Monde Magique >> Reste du monde
Nice to meet you | |||
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Chroniqueur VIPère ![]() ![]() 1re année
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Titre : Nice to meet you
Créé : 27/03/2024 à 23:32:50 - Modifié : 20/07/2024 à 15:20:49 ![]() * La gare de King's Cross était bondée. C'était un jour comme un autre pour la masse grouillante qui se pressait contre les voies traditionnelles. Le bruit pouvait rendre sourd si on avait le malheur de s'approcher un peu trop près des points chaud. Et l'odeur qui venait au nez était pour le peu désagréable. Heureusement pour Aidan, son chemin ne se trouvait pas au travers de ces fourmillements autour des trains. Non, le jeune garçon se trouvait sur une voie inconnue du grand public. La voie 9 ¾. Inconnue du grand public ou plus exactement, inconnue du monde moldu. Comme tout sorcier âgé de onze ans qui se respectait, l'héritier Cadwallader devait faire sa rentrée en ce jour. L'avenir du monde sorcier se trouvait en ce lieu bruyant. Dans cette masse bruyante où le brouhaha sonore n'enlevait rien à l'intimité des gestes d'affection, le jeune héritier était profondément seul. Nulle personne n'était venue accompagner le maître, nulle affection ni même sollicitude. Depuis déjà ses sept ans, sa famille considérait qu'il était capable de prendre soin de lui, sans quoi un de ses cousins prendrait sans doute sa place. À cette simple pensée, un frisson d'horreur parcouru le corps de l'enfant. S'il était en sécurité dans la résidence secondaire de Llys y Fran, ce ne serait pas la même à Poudlard. Des membres de sa famille seraient au château et chaque couloir représenterait un nouveau danger pour lui. L'elfe de maison Penderyn avait essayé de préparer au mieux celui qui deviendrait son maître, mais là encore, à l'impossible nul n'était tenu. Toute son enfance alors que son grand-père et Penderyn cherchaient à le prévenir des dangers qui l'attendraient, Aidan n'avait eu qu'une chose en tête : s'amuser. S'amuser était plutôt commun pour les enfants, surtout avant leur scolarité. Tout bambin de dix ans avait rêvé de parcourir des collines en chevauchant son balais volant, voire un dragon ! Tout bambin de dix ans avait rêvé de plonger aux profondeurs des lacs et découvrir des cités perdus. Pourtant, désormais âgé de onze ans, ce n'était pas des aventures que son esprit était emplies, mais de la terreur que lui procurait le train noir dont les appels sonores faisaient vibrer son cœur à lui en détacher l'âme. Pâle comme un linge, chaque étreinte familiale ou fraternelle venait lui enfoncer un peu plus le cœur, car il savait très bien qu'il n'aurait pour seule étreinte que celle de la faucheuse avant d'avoir celle de sa famille. * * Pour fuir ce spectacle, il décida de s'avancer vers l'entrée du train. Pourtant, avant qu'il ne finisse son premier pas, un doute s'empara du sorcier en devenir. Et s'il montait jamais à bord de ce train ? Il pouvait fuir. Se faire passer pour un moldu ? Certes, rien que l'idée le dégoûtait, mais ne valait-il pas mieux être moldu vivant qu'un sorcier mort ? Ou alors était-ce à cause de ce genre de raisonnement que sa famille ne voulait pas de lui comme héritier ? Il se lamenta de la mort de son grand-père. Ce dernier avait toujours accepté son petit-fils malgré son manque de stature et d'étiquette. Là où les Cadwallader étaient toujours fiers de leur apparence et de leur distinction, dont ils aimaient se servir pour rabaisser les autres, Aidan était tout peu mis en valeur. Même proche du train, sa chevelure noire était totalement décoiffée, sa robe avait de nombreux plis assez peur esthétique et son chapeau était au mieux rabougris. Ses chaussons avaient de la poussière et on voyait bien que les manches de sa robe, achetée pourtant à la rentrée, étaient usées par les quelques aventures qu'il avait vécues entre temps. Alors qu'il s'imaginait encore en train de courir pour échapper à un barman un peu trop agacé par le jeune homme furetant dans des lieux dont il n'avait pas l'âge, il ne put s'empêcher de courir. Dans ce genre de situation, le danger ne lui faisait pas peur. Non pas qu'il était courageux, mais il avait le contrôle. Il devait simplement être meilleur que le barman. Il devait être celui qui dictait le jeu, les règles. L'héritier ne frappait de sa malice qu'au meilleur de forme, alors que son adversaire était au pire de sa forme. Bon, le gain avait été maigre. Juste une petite gorgée d'un verre qui était sur le comptoir. D'ailleurs, cette gorgée avait été amère et il avait bien cru qu'elle allait lui brûler la gorge. Cependant, une victoire était une victoire et ce goût de l'interdit était plaisant. Quand il décidait lui-même de se mettre en danger, ce n'était pas un problème. En revanche à Poudlard... Il ne serait pas maître de son destin et cette simple idée le paralysait. Les secondes passèrent et elles devinrent des minutes. Le quai désemplissait peu à peu au point qu'il était presque le dernier à ne pas être monté. Entendant une voix disant qu'il fallait monter, sans réfléchir, il obéit. Avant même de réaliser les conséquences de ses mouvements, le train démarrait et la foule du quai devenait peu à peu une toile difforme d'affection dont il n'était pas la cible. * * Sa tête tournait et une douleur lancinante vint lui saisir l'esprit. Pourtant, ce fut bien le train qui eut raison de lui. Dans un léger virage, il faillit bien tomber le forçant à chercher un siège. Cette quête fut longue, car aucune place vacante ne semblait lui convenir. Il voulait être seul, n'avoir à parler à personne pour le moment, car aucun visage qu'il avait vu ne semblait agréable. Enfin, aucun visage agréable n'était solitaire. Les deux étaient sans doute liés, se dit-il. Ayant mis trop de temps, il dut s'enfoncer au plus profond du train pour finalement trouver un wagon désert. Le prix à payer avait été de croiser son cousin Patrick Cadwallader, troisième année à Poudlard dans la maison de Serpentard. Ce dernier lui avait fait un grand sourire qui, s'il n'avait pas été accompagné par un regard dominateur, aurait presque pu être rassurant. De toute sa famille, Patrick était le plus ambitieux. Issu de la branche irlandaise des Cadwallader, son père l'avait éduqué de telle sorte à ce qu'il fasse comprendre aux Gallois qu'il était l'avenir du clan. Le père d'Aidan ayant une santé fragile, il n'était à point douter que tout allait se jouer durant sa scolarité. Bref, avec un peu de chance, il ne ferait rien dans le train. C'était du moins ce que l'héritier se disait en même temps qu'une autre voix lui disait qu'il aurait été plus intelligent d'être à la vue de tous pour éviter une attaque surprise. * « Non... Grand-père voulait sans doute juste me faire peur avec ces histoires de successions... Nous ne sommes que des enfants après tout... » * Le dire à voix haute lui permettait de se rassurer. Personnellement, il ne s'imaginait pas faire du mal à qui que ce soit... Du moins, pas au point de l'estropier, alors avoir un acte aux conséquences définitives... Cela dépassait l'entendement. Oui, tout cela n'était qu'une façon de le préparer à sa scolarité, mais ce n'était pas à prendre au pied de la lettre. Peu à peu rassuré, les vibrations du train devenaient de moins en moins terrifiante, au point que son attention pu se tourner vers les paysages verdoyants d'Angleterre. * |
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Titre : Re : Nice to meet you
Créé : 28/03/2024 à 00:45:36 Sur la voie 9¾, l'agitation était telle qu'elle semblait donner vie à chaque brin d'air. Un tourbillon de mouvements et de sons enveloppait l'atmosphère, vibrant d'une énergie magique palpable. Des sorciers et des sorcières se pressaient avec une excitation contagieuse. Leurs pas légers résonnaient sur les pavés, tandis qu'ils remplissaient l'espace de murmures empreints de mystère et de rires cristallins. Le train, majestueux et imposant, se tenait immobile sur les rails, attendant patiemment que ses passagers embarquent pour le voyage qui les mènerait vers l'école de sorcellerie Poudlard. Les portes grandes ouvertes, les compartiments étaient prêts à accueillir les élèves aux visages illuminés d'une anticipation fébrile. Chaque regard étincelait d'excitation, reflétant les promesses d'aventures et de découvertes. Dans cet univers où la magie était la norme, l'air lui-même semblait chargé d'une électricité envoûtante. Les yeux écarquillés de curiosité, Sixtine avançait, tenant fermement la main de son père. Adnan, son père, était revenu spécialement ce matin-là pour l'accompagner, bien que ce ne fût pas sa première envie. Mais quand Hellia, sa mère, avait quelque chose en tête, il valait mieux ne pas contester. Une leçon qu'Adnan avait apprise à ses dépens. Les trois membres de la famille avançaient à travers la foule grouillante de la gare, se frayant un chemin parmi les familles et les bagages. Les yeux brillants de l'enfant absorbaient chaque détail, chaque visage, chaque son avec une fascination palpable. Sa mère, Hellia, affichait un froncement de sourcils d'agacement face à l'obstination de sa fille, mais elle avait finalement cédé à sa demande d'arriver à Poudlard comme tous les autres élèves, à bord du Poudlard Express. Malgré les réticences initiales de sa mère, Sixtine était déterminée à vivre cette expérience à part entière. Les adieux de Sixtine à ses parents ne revêtaient pas l'effusion émotionnelle typique des séparations entre les autres élèves et leurs familles. Avec une dignité réservée, ses parents refusaient de céder à un spectacle larmoyant. Adnan se contenta ainsi de tapoter doucement l'épaule de sa fille, un geste chargé d'encouragement et de soutien. Sa mère, quant à elle, lui offrit un sourire empreint de fierté et de confiance inébranlable, un sourire qui semblait dire "tu trouveras ta place à Serpentard". Dans ce sourire se trouvait la certitude que sa fille poursuivrait la tradition familiale en rejoignant la maison Serpentard. Après tout, tous les membres de la famille St. James avaient foulé les mêmes couloirs et arboré fièrement les couleurs de cette maison prestigieuse. En tant qu'unique héritière de cette lignée, il était évident que Sixtine suivrait le même chemin, imprégnée de l'histoire et des valeurs qui définissaient sa lignée. D'un pas déterminé et empreint d'assurance, la jeune Sixtine grimpa à bord du train, impatiente de s'éloigner de la surveillance parentale et de plonger dans ce nouveau chapitre de sa vie. Parcourant les couloirs du train d'un regard curieux, elle observait attentivement chaque visage, chaque recoin, avide de découvrir ce que le futur lui réservait. Mais alors que le train s'ébranlait lentement, elle réalisa qu'elle n'avait pas encore trouvé de compartiment pour s'installer. Se tenant au mur du mince couloir, elle poussa la porte d'un wagon entièrement désert et y pénétra en sautillant. Au moins, elle aurait la liberté de choisir sa place à sa guise. Et puis, elle aurait tout le temps nécessaire pour se faire des amis une fois arrivée à l'école. Ici commençait la liberté, pensa-t-elle avec une pointe d'excitation. Alors qu'elle progressait dans le wagon, observant le paysage défiler par les fenêtres, un sursaut la fit se figer. Assis sur un siège, un garçon de son âge captait son attention, l'observant avec curiosité. Par Merlin ! Tu m’as fait peur ! Un éclat de rire jaillit de sa bouche alors qu'elle se laissait tomber avec légèreté sur le siège en face du jeune garçon. Je suis Sixtine St. James. Selon ma mère, je vais être répartie dans la maison Serpentard. Toute ma famille y était. Donc, je vais certainement y aller aussi. Est-ce que tu as envie d'être dans une maison en particulier toi ? Poursuivit-elle sans jamais reprendre son souffle. Est-ce que tu viens d'une famille de sorciers ou d'une famille moldu ? Parce-que je ne connais aucun moldu. Mais, si tu vas à Poudlard, tu es forcément un sorcier de toute façon, mais quand même... Je me demande ce que ça fait d'être un moldu. Ca doit être bizarre non ? La petite fille brune de onze ans, aux yeux aussi profonds que l'océan, était si emportée par l'excitation de l'aventure imminente qu'elle parlait sans relâche, ses mots se bousculant les uns sur les autres sans même prendre le temps de respirer. |
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Titre : Re : Nice to meet you
Créé : 28/03/2024 à 11:53:17 - Modifié : 28/03/2024 à 19:55:58 * La beauté de la nature verdoyante enchantait le cœur serré du garçon. Cela l’apaisait peu à peu même si jamais loin de lui se cachait la peur d'un danger qu'il n'aurait pas choisi. Était-il lâche ? Selon Penderyn, son elfe de maison, courage et peur allaient de pair. On ne pouvait être courageux que si on connaissait la peur, sans quoi on était simplement un dégénéré. Même si Aidan n'était pas sûr pour cette dernière partie, cette idée le soulageait. Il lui aurait été insupportable que l'héritier de son grand-père fut un lâche. Si seulement ce dernier était encore en vie, il l'aurait accompagné à la gare et aurait veillé à ce que tout affrontement reste dans les règles de l'Art Cadwallader... Cependant, ce dernier avait été assassiné par le sortilège même qui était la signature de la famille. Un Feudeymon. On racontait que c'était sa famille qui avait jeté les bases de ce sortilège durant la légende Arthurienne. Par ailleurs, là où tous les sortilèges étaient d'un feu rouge puissant, ceux des Cadwallader étaient d'un vert émeraude à l'image de leurs yeux. Cela perturbait d'autant plus le garçon de savoir que le Feudeymon qui avait dévoré le manoir familial avait été vert. Cela faisait deux ans que cet incident était survenu, deux ans qu'il était devenu l'héritier, deux ans que son père était devenu le chef de famille... Il ne l'avait jamais revu depuis. De toute façon, il n'avait jamais été proche de son géniteur, ni de sa génitrice. L'un n'avait pour lui que du mépris là où l'autre le regardait avec une grande honte. Qu'avait-il fait pour mériter cela ? Cette question le hantait encore, mais avait eu tendance à le fuir alors qu'il parcourait les collines galloises au domaine secondaire. Finalement, l'Angleterre aussi avait de belles collines et de jolies forêts. Dommage qu'ils aient tant de villes imposantes. Le paysage y était moins noble et incitait moins à l'aventure. * * Toujours dans ses pensées, une voix le fit sursauter. Sur la défensive, il se tourna vers l'intruse, poing serré prêt à en découdre. Son visage était légèrement déformé par la crainte, mais ses yeux d'émeraude brûlaient d'une colère presque pure. Une colère qui n'était tant tournée vers son opposant, mais davantage vers lui-même d'avoir aussi peur d'affronter son destin. Cependant, cette explosion ne dura qu'une fraction de seconde, se rendant compte que celle qu'il avait pris pour l'émissaire de la faucheuse n'était en réalité qu'une petite fille qui devait avoir son âge. Comme si le mouvement de son poing était naturel, il le posa sur la banquette, cachant au mieux les intentions faiblement amicales qu'il avait eu juste avant. Ce qui avait failli être un loup s'était transformé en agneau qui dit d'une voix faible alors qu'elle lui disait qu'il lui avait fait peur un faible * « Pardon... » * Il n'était pas sûr de pourquoi il s'excusait ni comment lui, Aidan Cadwallader, aurait pu faire peur à qui que ce soit, mais si elle l'affirmait, c'est qu'elle devait avoir raison. Peut-être était son accoutrement qui lui faisait peur ? Après tout, contrairement à elle, sa robe était un peu usée et lui n'était pas aussi bien coiffé. Penderyn l'avait supplié de le laisser le préparer pour le grand jour, de venir avec lui à Londres, mais le garçon avait refusé. Si l'elfe était venu, jamais il n'aurait pu gambader comme il l'avait fait au chemin de traverse, zigzagant entre les magasins pour trouver finalement le seul magasin qui avait trouvé grâce à ses yeux : le magasin en rapport avec le Quidditch. Le vol sur un balai était le paroxysme de la liberté, le vent contre les cheveux, la pression de tomber... Malheureusement, son père lui avait interdit le vol. Il disait qu'une telle pratique n'était pas digne de leur rang, encore moins la pratique du quidditch. Il secoua la tête se concentrant sur ce que disait la nouvelle venue. Elle posait tant de questions et les capacités de concentration du garçon étaient aussi développées que sa taille. Or, même pour un enfant de onze ans, l'héritier Cadwallader était petit. Elle avait à peine fini de poser une question qu'elle en commença une autre. D’ailleurs, le visage très expressif, on pouvait voir la confusion sur son visage. * « Euh... » * Il comptait sur ses doigts le grand nombre de questions qu'elle avait posé. Ce grand nombre était trop imposant pour lui. Trois questions à la fois... Quand il se rendit compte que ce nombre n'était si grand que ça, il rougit légèrement de honte. Dès le premier contact, voilà qu'il bafouillait. C'était plus simple quand il était à Llys y Fran. * « Je préfère ne pas être à Serpentard... » * Ce qui pouvait être vexant vu qu'elle voulait y être. Agitant les mains devant lui comme s'il était menacé, Aidan rajouta précipitamment * « Rien à voir avec ce que tu viens de dire... Enfin... Même si c'est logique que ça n'ait rien à voir... Mais je ne veux pas que tu penses que c'est parce que... Enfin... Juste comme ma famille est toujours allée à Serpentard... Je préfère être envoyé dans une autre maison... Poufsouffle ou Serdaigle... » * Il baissa la tête, un peu honteux. Pour les Serpentard être dans une autre maison était une honte. Par ailleurs les quelques Cadwallader qui avaient été dans une autre maison, toujours Gryffondor, avaient trouvé une fin tragique, soit durant leur scolarité, soit juste après. Autant dire qu'il préférait être un blaireau mort qu'un lion vivant. Pourtant, même si cette logique lui semblait implacable, quelque chose n'allait pas quand il pensait ça. Comme si son cœur se serrait et son regard s'embrasait d'une timide flammèche qui n'attendait que d'éclater. Au fond de lui, il voulait aller à Serpentard pour écraser ses cousins. Au fond de lui, il voulait être meilleur que tous et entendre son père s'excuser de ne pas l'avoir cru légitime. Cependant, une telle ambition pouvait être fatale... Toujours la tête baissée, il baissa un de ses trois doigts levés de sa main gauche. * « Je suis un enfant de sorcier... D'après-papy, on était déjà des sorciers bien avant que le Roi Uther ne chasse le traître Vortigern ... » * Sa famille était fière de son histoire et semblait vivre encore dans la fierté de la cour du roi d'Arthur... Après tout, leur nom de famille venait de là. Cadwallader... Ou en anglais Chef de bataille... De nouveau, Aidan baissa un de ses doigts. * « Concernant les moldu... Pourquoi, ce serait bizarre ? » * La question sincère, sans s'en rendre compte, il releva la tête vers la jeune fille, plongeant ses yeux éclatants d'émeraude dans l'océan profond qu'était le regard qui le scrutait. L'excitation face à la réticence, l'énergie contre la passivité... Pourtant, il était presque rassuré de voir un visage qui ne semblait pas être méprisant, menaçant ou indifférent. Elle semblait juste déborder d'une hâte qui ne saurait être contenue dans un si petit corps, ayant donc se rependre dans toute l'atmosphère de ce wagon. * « Je veux dire... Ils n'ont juste pas de pouvoir... D'après papy, les moldus sont des moutons et nous autres sorciers sommes les chiens de berger... Même si je ne suis pas sûr de ce que ça veut dire... Mais là où j'ai grandi, parfois, j'allais courir dans les collines ou nager dans le lac avec des moldus... Penderyn me lançait juste un sort pour que je ne puisse rien révéler du monde sorcier... Mais en dehors de ça... Ils ont l'air... Gentils ? Ils ont juste des problèmes un peu... Idiot. Oui, je crois que c'est ça. » * Baissant le dernier doigt, il commença à jouer avec ses mains, nerveux. Avait-il dit quelque chose de bizarre ? C'était étrange d'être dans un milieu purement sorcier. Ses parents rentraient régulièrement à la maison, même au domaine secondaire, mais... Ils se mélangeaient rarement aux moldus. Alors que le garçon ne voyait pas le problème. Surtout si ça lui permettait d'échapper à ses cousins. * « Donc tu voudrais être à Serpentard ? Pourquoi ? Tu as des projets à Poudlard ? » * Malgré l'anxiété, il était assez content à l'idée de se faire des relations. Après tout... Le voyage serait long et sa scolarité encore plus longue. Et malgré les différences apparentes entre les deux jeunes gens, il se sentait à l'aise, comme si l'énergie de la fillette face à lui répondait à un écho, à une pièce manquante qu'il avait perdu dans les tréfonds de son âme. * |
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Titre : Re : Nice to meet you
Créé : 28/03/2024 à 17:40:39 Le bruit du train résonnait dans le wagon, vibrant à travers les parois métalliques comme une symphonie mécanique tandis que la fillette retirait son sac à dos dans lequel se trouvait sa cape de sorcier que sa mère lui avait conseillé de revêtir durant le trajet dans le Poudlard Express. Débordante de vie et de curiosité, elle avait bien du mal à tenir en place. Bien que de nature curieuse, elle ne prêtait pas attention à la tenue vestimentaire un peu élimée du garçon ou à son attitude un brin confuse. Pour elle, seule comptait la découverte de ce compagnon de voyage, qui allait bientôt devenir son camarade d’école. Son esprit vif et intelligent s'épanouissait dans cette atmosphère chargée de possibilités. La timidité n'avait pas sa place dans son univers. Elle était une exploratrice intrépide, prête à plonger tête la première dans chaque nouvelle expérience. Le bruit du train pouvait bien continuer à gronder autour d'eux, rien ne pouvait éclipser l’enthousiasme de la fillette. Ainsi, avec un sourire radieux illuminant son visage, Sixtine écouta le jeune garçon. Oh, souffla Sixtine, son regard fixé sur le garçon en face d'elle. Tu préfères être différent de ta famille, c'est ça ? Je comprends. Tout le monde me compare à ma mère et je déteste ça. Je ne déteste pas ma mère hein, je la trouve même parfaite mais… Elle haussa les épaules avec une moue de réflexion, comme si les mots lui échappaient. Je veux juste être moi. Tu vois ? Elle observa la réaction du garçon, remarquant sa gêne depuis son aveu de ne pas vouloir appartenir à la maison des Serpents. Poufsouffle ou Serdaigle… murmura-t-elle, pensivement. Serdaigle ça me semble mieux. Peut-être que si tu le veux assez fort, le Choixpeau magique écoutera. J’ai lu qu’il est doté de Lé-gi-li-man-cie, articula-t-elle en épelant le mot avec soin. Ça veut dire qu’il est capable de lire dans nos pensées. La conversation se poursuivit, et peu à peu, le jeune garçon sembla se détendre. Il se lança alors dans un récit captivant, évoquant un roi et un traître, des mots qui piquèrent aussitôt la curiosité de Sixtine. Prise dans le feu de l'instant, elle n'hésita pas à l'interrompre pour en savoir davantage. C’était qui ce roi, Uther ? Il était de ta famille ? Et le traître… C’est quoi son nom déjà ? Voldimer ? Ça ressemble un peu à Voldemort en fait. Tu me raconteras l’histoire un jour ? Sixtine lançait ses questions avec un enthousiasme contagieux, ses yeux pétillants d'intérêt. Alors que le garçon lui dévoilait ses aventures passées, notamment ses rencontres avec des moldus, Sixtine ouvrit de grands yeux étonnés. Tu allais te baigner avec des moldus ? Vraiment ? Ma mère ne m’aurait jamais laissé faire ça. Elle dit qu'ils ne sont pas de bonne fréquentation et qu’il serait trop dangereux de les côtoyer car il faut conserver le secret sur notre magie. Elle parut réfléchir un instant à ses propres paroles avant de questionner à nouveau le garçon. Quoi comme problème idiot ? Son visage affichait une curiosité impatiente, prête à absorber chaque détail de cette nouvelle histoire qui s'offrait à elle. Sixtine laissa son imagination vagabonder, visualisant les moldus tels qu'ils étaient décrits dans les livres pour enfants qu'elle dévorait avec avidité. Dans son esprit, ils étaient accoutrés de manière étrange et vêtus de vêtements démodés. Elle les imaginait, avec des chapeaux ridiculement plats perchés sur des têtes sans aucune allure, et leurs chaussures étrangement pointues qui semblaient tout droit sorties d'un autre temps. Dans l'univers de la fillette, les moldus étaient des créatures presque comiques, vivant dans une réalité bien éloignée de la sienne, où la magie régnait en maître. Et pourtant, malgré leur aspect ridicule, elle se demandait ce que cela pouvait bien faire de côtoyer de telles personnes, privées de l'extraordinaire monde dans lequel elle évoluait. Des projets ? demanda-t-elle. Mis à part apprendre, progresser en danse et continuer de dessiner, je n'en vois pas d'autres. Elle marqua une pause, réfléchissant un instant à ses aspirations. Mais je veux aller à Serpentard. Mon percepteur m'a parlé de toutes les maisons, j'ai dû chercher les définitions d'ambition et de détermination dans un dictionnaire gros comme ça, dit-elle en écartant les bras pour montrer la taille du livre. Elle poursuivit avec une assurance tranquille : De toute façon, si toute ma famille y est allée, ça ne va pas être différent pour moi. Et puis, même si ça m'embête de faire comme ma mère, c'est la maison qui me plaît le plus. En plus, le vert c'est beau. Un rire cristallin s'échappa de ses lèvres. Au fait, tu ne m'as même pas dit ton prénom ! |
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Titre : Re : Nice to meet you
Créé : 28/03/2024 à 20:30:56 * Les secondes passaient et peu à peu, la confusion d'Aidan se dissipa. Il commençait à se sentir à l'aise. Paradoxalement, c'était justement parce que Sixtine ne faisait rien pour le mettre à l'aise qui aidait le plus le garçon à se détendre. Certes, cela n'avait aucun sens pour quelqu'un de sensé, mais sa gêne ne répondait à aucune logique, elle n'était basée que sur sa peur et l'inconnu dans lequel il naviguait à présent. De ce fait, la jeune fille ne lui laissait pas le temps de se poser des questions. Pour chaque doute qu'il avait, trois interrogations sur trois sujets différents prononcées en trois secondes fusaient. Ceci étant dit, cela avait aussi pour conséquence de laisser l'héritier dans une certaine confusion. Par exemple, alors qu'elle lui demandait s'il voulait se différencier de sa famille, il répondait par l'affirmative en hochant la tête. Il ne réalisa que quelques secondes après que ce n'était pas du tout ça. Pourquoi le garçon avait-il hoché la tête ? Tout simplement parce qu'il était transporté par l'énergie de la St James. Ne cherchant même pas à résister, ses paroles se transformaient en une vague salutaire qui, à l'image de l’océan de son regard, transportait le garçon loin de ses tracas. L'appel de la mer que ressentaient certains héros devenait presque compréhensible, quand on était porté par une force qui nous dépassait, on en oubliait la réalité dans laquelle on vivait. Par contre à trop oublier, il était pris au dépourvu quand elle posait une question. Est-ce qu'il comprenait qu'elle avait besoin de se différencier de sa mère car elle était trop... Parfaite ? Non. Est-ce que cela allait l'empêcher de hocher la tête d'approbation ? Non plus. Après tout, si elle avait besoin qu'il parle, elle lui aurait laissé le temps de pouvoir se glisser entre ses nombreuses phrases. Visiblement, elle n'était pas intéressée par une discussion, simplement par un monologue ponctué de pauses qu'Aidan prenait plaisir à combler. Par ailleurs, cela ne le dérangeait nullement. Au contraire, son énergie était bien trop contagieuse pour qu'il lui demande de ralentir. * * De plus, difficile de dire que Sixtine était le genre d'enfant qui ne voulait que l'attention tournée vers elle. Certes, elle possédait le totem de parole et semblait peu volontaire quant à le céder, mais elle s'intéressait aussi à conseiller son camarade sur ses choix. Par exemple, elle lui indiqua que Serdaigle serait un meilleur que Poufsouffle. Il n'était pas sûr de comprendre pourquoi. Il se contenta de hocher la tête, notamment quand elle lui expliqua ce que voulait dire Legilimancie. D'ailleurs, il préférait se voir loyal plus que sage. Il pouvait déjà visualiser son elfe de maison rire à gorge déployée si jamais il avait le malheur d'être mentionné comme digne de Serdaigle. Il fallait avouer que vu son instinct de survie défaillant... La réaction de Penderyn serait compréhensible. Combien de fois l'avait-il sauvé ? La dernière fois en date, Aidan avait voulu vérifier si son épaule était assez solide pour enfoncer une porte comme dans ses romans. Sauf que ses romans ne précisaient que rarement que les portes étaient en bois... Et non pas des coffres-forts de Gringotts. Penderyn l'avait contraint à saluer bien bas le gobelin. Cette scène avait d'ailleurs choqué le banquier, peu habitué à voir un elfe avoir le dessus sur son maître. Néanmoins, il n'avait d'elfe que le nom. Pour l'héritier, la créature était un maître, un mentor et un ami. D'ailleurs, il s'était même fixé d'apprendre le second degré à celui qui était destiné de diriger un jour la famille. C'était assez mal parti, mais même Aidan était capable de fulgurances. Le garçon continua alors de répondre aux questions, mais Sixtine l'interrompu pour qu'il détaille davantage l'histoire de sa famille. * « Euh... » * Pris au dépourvu, il finit par secouer la tête. * « Après... » * Il releva un doigt sur sa main pour ne pas oublier d'y répondre, pour continuer dans sa lancée. Cependant, même là, sa camarade ne fut pas satisfaite et posa de nouvelles questions à ses réponses. Ce n'était plus un océan, mais des sables mouvant dans lesquels il s'enfonçait. À l'instar d'une hydre, à chaque réponse, deux questions poussaient. Pourtant, cette agonie était agréable. Une fois qu'il eut fini la première fournée, quatre doigts étaient levés. Histoire, baignades, problèmes idiots et prénom... Il aurait été plus simple de donner directement le prénom, mais dans une approche psychorigide, Aidan pris chaque problème dans l'ordre. Ignorant de manière bien mal polies les questions comme il faisait à chaque fois pour mettre de l'ordre dans ses idées, il sortit un livre. Il était visiblement ancien, sans doute du XIXe siècle. Le dos avait sur lui des bordures d'or alors qu'on pouvait sentir l'odeur du cuir qui servait de couverture. Une fois ouvert, il navigua entre les pages comme s'il le connaissait par cœur, afin de s'arrêter à une page pleine d'enluminure montrant la scène de la mort de Vortigern par Ambrosius. * « Vortigern a assassiné le père d'Uther et son frère Ambrosius... Donc le grand-père du Roi d'Arthur... Et ma famille servait Uther... D'après ce livre, notre famille existait déjà durant la guerre de Troie. Un de mes ancêtres aurait aidé Ulysse à résister à la sorcière Circé... Donc, non, je n'ai pas de famille royale... Notre famille n'a fait qu'aider les héros à marquer leur temps... Mais oui, je te raconterai un jour l'histoire... D'ailleurs, on a tendance à croire que le Roi Arthur est un roi d'Angleterre... » * Il secoua la tête comme si c'était évidemment faux et presque insultant de le penser. Comme Sixtine, finalement, il arrache le totem et sa voix se fit plus rapide en raison de son intérêt pour le sujet. * « Mais en fait... C'est un roi Gallois... Du moins un roi des Celtes sur l'île qui résistait aux Saxons... Les ancêtres des Anglais... C'est peut-être pour ça que papy disait qu'il préférait encore voir son sang se mélanger avec des moldus que des Anglais... Même si je ne suis pas sûr de voir ce que vient faire le sang dans l'histoire... » * Il soupira et reposa son livre avant de baisser un doigt. * « Je suis allé me baigner avec des gens... Certains étaient moldus, d'autres étaient des... Comment mère disait ? Des enfants illégitimes de bonnes familles... Bref... Comme je restais rarement au manoir à Llys y Fran quand mes cousins étaient là... Je jouais dans les collines, les lacs et les forêts avec des copains... Au toucher et à l'odeur... Je n'ai jamais su faire la différence entre un moldu et un sorcier... Patrick me disait que c'était parce que j'étais un cracmol. » * Il haussa les épaules, habitué par ce genre de commentaires. Après tout, c'était normal d'après son père la compétition dans la famille. Il n'était pas digne d'être son fils s'il se laissait atteindre par ce genre de propos. D'ailleurs, tant que ça ne restait que des mots, quel mal cela pouvait-il faire ? Il baissa de nouveau un doigt. Il était redevenu plus hésitant, l'étincelle de confiant en lui se dissipant peu à peu que ses mots s'éloignaient de l'Histoire. * « Ensuite... Les problèmes idiots... Et bien par exemple si un moldu glisse sur un rocher, il ne peut pas guérir son genou d'un coup de baguette... D'après Penderyn, ils mettent des jours à guérir des petits bobos. Je trouve ça idiot de se priver de magie. Papy était d'accord avec moi, mais que c'est de la faute du secret magique si on ne peut pas aider d'une main bienveillante tel un maître les moldus... Oui, je crois que c'est ça, sa phrase. » * Il répétait les mots sans vraiment en comprendre la portée, comme son père avait fait avant lui et son grand-père aussi. Un jour, peut-être, les comprendraient-ils et il en prendrait enfin toute la mesure pour les dire avec la même passion de son grand-père. * « Et enfin... Je m'appelle Aidan Cadwallader, enchanté, Sixtine ! » * Aux mots, il ajouta le geste, tendant sa main vers la jeune fille, espérant s'être fait sa première amie. Comme si on pouvait se faire une amie après quelques mots et une poignée de mains. L'héritier ne réalisait pas que les choses étaient plus compliquées, car les enfants ne souffraient pas des contradictions qui alourdissaient la simplicité de la vie. * |
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Préfète Chroniqueuse VIPère ![]() ![]() 6e année
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Titre : Re : Nice to meet you
Créé : 03/08/2024 à 01:08:55 Le jeune garçon s'appelait Aidan Cadwallader et n'était désormais plus un inconnu pour Sixtine qui saisit la main qu'il lui tendait avec l'impression de sceller un pacte d'amitié. Et c'était important un pacte d'amitié. Tellement important qu'elle n'en avait encore jamais scellé de toute sa vie d'enfant. Depuis l'instant où Aidan avait sorti son livre, un livre ancien comme un de ceux qui se trouvaient dans la bibliothèque du manoir St.James, la fillette l'écoutait sans penser à l'interrompre. Fascinée par l'histoire, elle se taisait, avide de découvertes et de connaissances. Lorsqu'il mentionna la sorcière Circé, elle ouvrit de grands yeux et les deux enfants ne cessèrent de discuter jusqu’à l’arrivée en gare de Près-au-Lard. Salle Commune de Serpentard La cérémonie de répartition se déroula à merveille, du moins selon Sixtine. Les expressions des élèves, cependant, racontaient une tout autre histoire : certaines figures affichaient des mines déconfites, visiblement déçues par un placement inattendu. Pour la jeune St.James, le verdict du Choixpeau ne fut guère une surprise : Serpentard. Elle était ravie de constater que c’était également le cas de son nouvel ami. Le banquet qui suivit fut tellement bruyant que Sixtine ne parvint pas à faire d'autres connaissances. Habituée au calme solennel du manoir St.James, elle se sentait un peu perdue dans cette agitation effervescente. Les éclats de rire, les discussions animées et le cliquetis des couverts sur la vaisselle formaient un fond sonore assourdissant qui contrastait vivement avec le silence feutré de son domicile familial. Sixtine, se contenta d'observer ses camarades avec curiosité, essayant de se familiariser avec les visages et les voix qui peuplaient désormais son univers. Plus tard, après avoir visité la salle commune des verts et argents ainsi que son dortoir, Sixtine se retrouva dans la vaste pièce où les Serpentard semblaient se rassembler. La salle commune, située sous le lac Noir, baignait dans une atmosphère mystérieuse et envoûtante. Les murs, faits de pierres sombres, étaient ornés de tentures vertes et argentées, les couleurs emblématiques de la maison. Des fauteuils en cuir noir et des canapés aux coussins verts étaient disposés autour d'une grande cheminée en marbre, surmontée d’un immense portrait du fondateur de la maison, où des flammes dansaient doucement, projetant des ombres vacillantes sur les murs. Le plafond voûté était éclairé par de nombreuses lanternes de cuivre, suspendues à des chaînes, dont la lumière verte se reflétait sur les surfaces humides, créant des jeux de lumière étranges et hypnotiques. Des vitraux, ornés de motifs de serpents, laissaient passer une lumière filtrée, teintée de vert, provenant du lac au-dessus. Par moments, des silhouettes de créatures aquatiques glissaient même devant les fenêtres. Sixtine, fascinée, se laissa tomber dans un fauteuil confortable aux côtés d'Aidan, qu'elle avait remarqué dès son arrivée. Elle sentait qu'ici, dans cette maison, elle pourrait trouver sa place et s'épanouir. Cependant, elle se rappelait des confidences de son nouvel ami, qui lui avait avoué ne pas vouloir être à Serpentard, sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi. Pour tenter de le distraire et de le réconforter, elle lui donna un léger coup de coude dans les côtes, un geste taquin qui se voulait réconfortant. Elle sourit, cherchant à capter son regard, et murmura avec un ton encourageant : Ça va être bien, tu verras ! Nous pourrons continuer de discuter de Circé et du roi Uther et de tout ça. |
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