Le club BL et les bibliothécaires ont décidé de consacrer un peu de leur temps pour vous apprendre "leurs trucs" en matière d'écriture. Vous êtes nombreux à vouloir vous lancer dans cet art, et rien de tel que de l'aide pour mieux vous en sortir.

Ces quelques leçons, qui paraitront chaque mois, auront pour but de vous renseigner sur des aspects précis de l'écriture de différents genres. Nous vous conseillons de les lire attentivement, et de pourquoi pas demander à intégrer le club pour bénéficier de conseils sur vos propres histoires. Pour cela, envoyez-moi un mp !

Sommaire des parties :

Partie 1 : Ecrire des romans et des nouvelles
Partie 2 : La poésie
Partie 3 : La fanfiction
Partie 4 : Le théâtre


PREMIERE PARTIE



Sommaire de la première partie :

1. Qu'est-ce que j'écris ? Le roman et ses sous-genres
2 : Première étape : l'intrigue
3 : Créer de bons personnages
4 : La Narration
5 : Les dialogues

• Roman fantasy
  
• Roman fantastique
  
• Roman d'horreur
  
• Roman policier
  
• Roman de Science-fiction
  
• Roman d'amour
  
• Le roman historique
  
• Roman épistolaire
  
• La Nouvelle

Le Roman Fantastique

Introduction :

La première leçon va nous servir à déblayer le terrain c'est à dire, séparer le genre des sous-genres.
Nous commencerons donc par présenter le roman fantastique puis nous verrons donc les sous-genres que vous pourriez utiliser dans vos futurs écrits.

Le roman fantastique :

Un récit fantastique n'est pas un récit imaginaire ou encore un conte où dès l'entame du livre, on se plonge dans l'univers de la magie. Non, c'est différent.
Le fantastique se découvre au fur et à mesure de l'écrit. Souvent, on part d'une situation dite "normale" pour arriver tout doucement à des actions paranormales, non expliquées par la science.

Dans ce type de roman, les ressentis du personnage sont étayés avec le plus de détails possible. Aussi, il est très important de ne pas rentrer d'emblée dans le vif du sujet pour protéger le suspens ainsi que la chute.


Les sous-genres du roman fantastique :

Aussi les récits fantastiques rassemblent plusieurs sujets différents :

- La peur (horreur) : ici, c'est plutôt la peur de ce qu'il peut arriver à n'importe quel instant : les portes qui bougent, le noir, les différents bruits. Pour ce sous-genre, il est vraiment important de faire ressortir les faits et gestes du personnage principal.

- L'angoisse de la mort (épouvante) : c'est un des sous-genres les plus utilisés. Plutôt facile à mettre en scène avec un personnage qui se retrouve martyr de différentes situations de plus en plus étranges. Pour finir avec soit la mort du personnage ou soit sa bénédiction. La première solution est la plus utilisée.

- Les morts vivants (surnaturel) : sujet qui pourrait être intéressant mais le lecteur n'obtient aucun suspens puisque les morts vivants hantent quelque chose bien souvent. La subtilité viendrait sûrement dans la situation initiale où l'originalité pourrait faire la différence.

- La métamorphose (magique) : c'est une matière enseignée à Poudlard d'où le sous genre de magie. Il peut soit y avoir des références avec Harry Potter ou au contraire s'en détacher et créer quelque chose de différent et d'innovant, ça c'est à vous d'en décider !

Le Roman d'Horreur


Introduction :

Encore une fois, dans le même ordre d'idée que les autres leçons, le but est de déblayer un peu le terrain afin d'aborder ce thème, ma foi, plutôt compliqué.
Donc dans un premier temps, nous parlerons de généralités pour le roman d'horreur puis dans un second temps, nous verrons ses sous-genres.


Le roman d'horreur :

Le but pour vous, chers écrivains est de provoquer chez le lecteur une profonde angoisse. Il faudra donc travailler sur le scénario mais également sur votre style d'écriture afin de ménager le suspens.

Justement le suspens est un point très important puisque dans le genre de l'horreur, si il n'y a pas de suspens, le thème ne sera pas respecté, puisqu'il faut des rebondissements, mais aussi des actions surprenantes.

Enfin, dernière chose, pour un roman d'horreur, il est d'habitude de voire des choses violentes, virulentes, sanglantes. Faites attention néanmoins à ne pas trop effrayer nos jeunes lecteurs. Essayez de jouer avec l'implicite pour faire comprendre qu'il se passe quelque chose d'horrible.


Les sous-genres du roman d'horreur :

Les romans d'horreur rassemblent plusieurs sous-genres :

- Fantastique : L'horreur-fantastique est le plus connu. Vous pouvez partir d'une situation réelle. Effectivement, c'est lorsqu'il y a des événements surnaturels. Des événements qui ne peuvent être expliqués par la science. Prenons l'exemple des fantômes qui apparaissent, ou encore des claquements de porte, des bruits ou encore des voix.

- Science-Fiction : La Science-Fiction est quant à elle ancrée dans la réalité. Vous pouvez partir d'une situation tout à fait "normale". Il faut savoir que pour ce sous-genre, vous pouvez parler des expériences des scientifiques non-abouties. Par exemple, pourquoi ne pas faire intervenir des extraterrestres ? Ou encore des robot-humains ?

- Fantasy : Eh bien la Fantasy, c'est tout simplement notre saga préférée. C'est un monde où tout est inconnu pour l'Homme. Tout est surnaturel. Un monde de sorciers par exemple. Donc là nous parlons un peu plus de contexte. À la différence du fantastique, tout est doté de pouvoirs étranges.

- Zombies/Vampires : Ce sont deux principaux sujets que vous chérissez tant. Alors attention à bien être cohérent. Puisque si le héros rêve de zombies/vampires, le récit sera du genre horreur-fantastique tandis que si il le vit réellement ce sera du genre de Fantasy.



Cette leçon est terminée, la prochaine arrive très bientôt, tenez-vous prêts et tremblez dès maintenant !

Le Roman Policier

Introduction :

La première leçon va nous servir à délimiter un petit peu ce type de roman. C'est à dire que dans une première partie, nous verrons les généralités du roman policier tandis que dans une seconde partie, nous verrons ses sous-genres.


Le roman policier :

Le roman policier est également appelé "polar" dans un jargon un peu plus familier. Ce type de roman est souvent basé sur une intrigue méthodique et précisément posée.

C'est pourquoi le travail de brouillon, préalable à l'écrit de ce roman est important. Vous devez prendre votre temps afin de nous plonger dans votre histoire et de donner envie de finir au plus vite votre écrit, tellement il est intéressant et captivant.

Pour rédiger un bon roman policier, il faut donc insister sur la problématique, le gros problème du roman et insister également sur une intrigue bien préparée, il faut que vous sachiez où vous allez.

Les sous-genres du roman policier :

- le roman d'énigme : c'est le roman qui est basé sur une énigme. De plus, c'est à vous de donner des indices tout au long de votre écrit pour que le lecteur se fasse une opinion du personnage qui est derrière l'énigme. Bien sûr, dans les dernières pages, vous annoncerez la bonne solution.

- le roman noir : c'est un sous-genre qui adopte un univers très violent, des avis très encrés au niveau social et politique, c'est un sous-genre très engagé.

- le roman à suspens : il est aussi également appelé thriller. Il est très souvent utilisé puisqu'il plonge le lecteur dans la scène et lui fait ressentir le suspens que ressentent les personnages. Plus on avance dans le livre et plus le rythme des écrits s'accélère. Plus les actions s'enchaînent et plus le suspens est grand.

- le roman d'espionnage : c'est tout simplement un sous-genre basé sur les espions, l'espionnage, il n'y a rien à savoir de plus d'intéressant sur ce sujet.

- le roman policier humoristique : si vous pensez que les romans policiers sont toujours lugubres et sérieux, c'est faux, en tout cas, pas dans ce sous-genre. Effectivement, avec ce sous-genre, vous pouvez inventer des personnages originaux, des scènes marrantes tout en restant dans le genre du policier naturellement, mais déjanté.

- le roman policier historique : c'est le roman policier ancré dans une période de l'histoire, comme le moyen âge ou l'antiquité.


Voilà, j'espère que vous avez retenu le principal et tenez-vous prêts pour le prochain cours. =)

Le Roman d'Amour


Introduction :

L’amour est l’un des thèmes les plus importants en littérature. On le trouve quasiment dans tous les romans. Mais certains ne sont dédiés qu’à ça.

Le roman d'amour :

L’histoire tourne autour de deux personnages principaux qui vivent une histoire complexe, voire même impossible. Une fin triste n’est pas à exclure, car elle renforce la beauté de leur histoire aux yeux du lecteur. Alors attention, lecteurs à fleur de peau, sortez vos mouchoirs !

Le but en général dans un roman est de faire passer des émotions mais encore plus sur ce thème-là.
De toute manière, si vous écrivez le roman d'amour avec vos tripes et votre cœur, vous ne pourrez que le rendre plus touchant.


Les sous-genres du roman d'amour :

Il n'y a pas vraiment de sous-genres dans le roman d'amour puisque chaque roman d'amour est différent et crée son propre mais on peut en ressortir quelques-uns.

- Le classique : histoire d'amour avec une mort par amour passionnel à la fin à l'image de Roméo et Juliette.

- Tout commence bien, tout finit bien : c'est à dire que l'on commence par une histoire d'amour et on finit par cette même histoire d'amour avec des péripéties au milieu qui mettent en danger le couple.

- Les feux de l'amour : des couples se forment, se déforment, beaucoup d'altercations. Un sous-genre plein de passion.

Pour parvenir à écrire un roman historique digne de ce nom, vous ne devez garder à l'esprit qu'un seul mot d'ordre : cohérence. En effet, il faut que le contexte historique spatio-temporel soit dûment respecté. La fiction doit trouver sa place dans les faits ayant réellement eu lieu, afin de présenter un texte harmonieux au lecteur. Si l'idée n'est toujours pas assez limpide pour vous, voici un exemple, ainsi qu'un contre-exemple, pour vous mettre sur la piste.

C'est tout à coup plus clair, n'est-ce pas ?
Une fois que vous aurez assimilé cette notion de base, vous pourrez suivre ces quelques conseils que nous mettons à votre disposition et qui vous aideront au mieux dans la rédaction de votre ouvrage.

- GUIDE D'ECRITURE D'UN RECIT EPISTOLAIRE -

Qu'est-ce que c'est ? -

Il s'agit d'un récit dont l'action est racontée à travers les échanges des personnages. Ces échanges se déroulent par lettres, messages, petits mots ou encore par télégrammes.

Alors comment je fais ? -
Acte I : les personnages

Vous avez le choix : soit vous prenez un seul personnage qui raconte l'histoire, ce qui vous évite d'avoir à imaginer trente-six façons d'écrire et de raconter mais vous oblige à vous montrer explicite pour que le lecteur comprenne les échanges entre le personnage principal et les autres puisqu'il ne les a pas sous le nez, soit plusieurs personnages racontent leur histoire, ce qui vous permet de développer plusieurs points de vue et de forcer le lecteur à les envisager et à avoir un esprit critique par rapport aux personnages qui lui sont présentées.
Un seul personnage ne présente pas de difficulté majeure.
S'il y a plusieurs personnages, il faut que cela se ressente sur la façon dont vous écrivez, car le style de X n'est pas le même que celui de Y. De plus, ils n'ont pas forcément les mêmes points de vue sur une situation donnée.
La personnalité des personnages est à présenter avec nuance. Ils ne sont que rarement objectifs les uns envers les autres. Si l'un d'eux est injuste avec un autre, il est possible de l'insinuer, en incluant le point de vue d'un autre personnage ou en vous assurant que votre lecteur comprenne (si le personnage décrié est adorable depuis le début, le décalage est tel que cela suffit).

Acte II : L'intrigue

Le danger, avec un récit épistolaire, c'est la répétition. Si au début le fait de présenter une même situation à travers les yeux de tous les personnages peut-être intéressant pour comprendre leur personnalité, continuer ainsi tout au long de votre travail lasse vite le lecteur.
Ensuite, il s'agit de choisir la récurrence à laquelle vous faire apparaître tel et tel personnage. Si vous avez un personnage principal, ses lettres sont à mettre en avant. Le schéma le plus utilisé reste celui-ci :
X- Personnage Principal - Y - Personnage Principal...
Il est le même si vous ne possédez pas de personnage principal :
X-Y-Z-X-Y-Z...

Acte III : Emulation

Il est toujours intéressant de se pencher sur le travail d'auteurs illustres s'étant rendus célèbres dans le genre que nous souhaitons pratiquer. Ainsi, vous trouverez votre bonheur en lisant Les Liaisons Dangereuses de Laclos, qui s'attira un lectorat de plus en plus nombreux en faisant courir la rumeur selon laquelle les échanges racontés dans son livre étaient véridiques. N'oublions pas Le Cercle Littéraire des amateurs d'épluchures de patates écrit par Shaffer et Barrows, l'histoire délicieuse et craquante d'une bande d'amis britanniques. Et le très anglo-saxon The Perks of Beig a Wallflower, devenu fameux auprès des lecteurs adolescents grâce à une intrigue qui leur parle tout spécialement.

Pour conclure, un roman épistolaire reste relativement contraignant et nécessite une rigueur logique importante. Il n'en est pas moins un roman qui plu à travers les siècles et qui encore aujourd'hui sait toucher toutes les générations et nationalités.

Trouver une idée, la petite impulsion qui vous permettra de plonger tête la première dans un projet de fifou, c'est ce que tous les auteurs voudraient pouvoir faire en l'espace d'une micro-seconde. Seulement ce n'est pas si simple, et tout ce que nous pouvons faire, c'est tenter de stimuler notre cerveau pour le pousser à pondre un petit début d'idée. D'une certaine manière, tout tient à l'organisation et à la mise en situation.


I. L'installation idéale

Un auteur écrit rarement assis par terre au beau milieu d'une gare noire de monde à l'heure de pointe. En général, il a un petit rituel sympa qui met son inconscient en mode "oh ça y est il veut travailler". Ce rituel est habituellement composé d'un lieu (par exemple le bureau) et d'objets (la boisson fétiche à portée de main, l'ordinateur ouvert sur une page blanche, les chaussons sur les pieds...) qui dépendent profondément de ce qui VOUS plait et de ce qui vous donne envie de travailler sur votre projet. Ce n'est pas la peine de vous imposer un silence profond alors que vous n'êtes capables de travailler qu'avec de la musique dans les oreilles.

N'oubliez pas : les idées peuvent arriver partout ! dans le bus, le train, lorsque vous êtes sur votre balais volant...bref, si vous être sujet à ce genre d'illuminations lumineuses et que votre mémoire vous fait suffisamment défaut pour qu'elle ne vous ruine pas en plus l'idée du siècle, ne fait pas comme J.K.Rowling qui n'avait rien sur elle alors que notre petit sorcier naissait dans son esprit : gardez de quoi écrire sur vous !


II. Les stimulants

Là encore, ils sont aussi nombreux que les auteurs eux-mêmes. Il faut savoir les identifier en s'observant ("quand je veux faire ça, quand est-ce que je suis le plus efficace ?") et les mettre en place. Beaucoup de personnes apprécient écouter de la musique alors qu'ils écrivent, et elle est en effet fort stimulante, tellement que son rythme, son style peuvent vous guider sur une histoire triste, plutôt drôle ou d'aventures.

Lire d'autres auteurs est également intéressant mais gare au plagiat (cf la partie 5 de ce guide) ! Intéressez-vous à d'autres styles et d'autres intrigues que les vôtres, elles pourraient bien vous inspirer ou au contraire établir une liste de choses que vous ne voulez surtout pas voir dans votre travail.

N'hésitez pas à vous chouchouter sur ce point là : la concentration est une clef importante lorsqu'il s'agit de trouver une idée. Faites des listes, dessinez, laissez votre crayon errer tranquillement, écrivez quelque chose sur un thème qui vous est imposé, écrivez des petits bouts d'histoire sans vous brimer... En bref, laissez vous parler sans trop vous interroger sur le pourquoi ou le comment de ce que vous écrivez. Vous aurez tout le temps de revoir cela plus tard.


III. La relecture

Une fois la seconde étape remplie, il s'agit de vous relire, même si vous n'aimez pas cela. Relevez les petits points qui vous intéressent, ceux que vous pourrez reprendre, une intrigue particulière, un dialogue intéressant, un personnage attachant etc. Votre idée n'a pas encore de corps, mais rassemblez les éléments qui iraient bien ensemble au premier abord. Il n'est pas étonnant d'avoir plusieurs "corps" d'idées à l'ébauche, au contraire ! Vous pourrez choisir de les rassembler en les transformant un peu ou de les laisser tels quels pour plus tard.

Une fois le "corps" de votre idée construit, un travail de puzzle s'offre à vous : il est temps de tout mettre en relation, d'avoir un début d'intrigue solide que vous puissiez mettre à l'épreuve. Allez au plus logique, limitez vous aux personnages ayant un rôle dans votre histoire, faites-en en une courte biographie (personnalité, famille, etc) et essayez d'avoir une base solide pour que votre projet puisse être érigé sans que ses fondations ne s'effritent. Cela ne signifie pas qu'il vous faut voir loin, jusqu'à la fin de votre projet, mais vous assurer que si prenez appuis sur ce "corps" vous n'aurez pas à revenir dessus.

4. Le problème du genre et du style

Respecter le genre de son œuvre

Si avec tous ces conseils, vous ne devenez pas des auteurs réputés mondialement...!