Le Grand Escalier >> Monde Magique >> Poudlard et ses environs
Whirling Winds | ||||
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Chroniqueuse en Chef Chicaneur ![]() ![]() 2e année
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Titre : Whirling Winds
Créé : 28/12/2024 à 19:16:22 - Modifié : 28/12/2024 à 19:17:57 ![]()
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![]() ![]() 1re année
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Titre : Re : Whirling Winds
Créé : 28/12/2024 à 20:29:33
* Dothael ajusta une dernière fois la sangle de son sac en bandoulière, son regard se durcissant légèrement alors qu’il fixait la silhouette de Margaret Dubois. Il l’avait aperçue quelques secondes plus tôt, son sourire triomphant après avoir conclu une affaire douteuse. La bourse en peau de dragon avait disparu dans son sac, mais Dothael savait très bien ce qu’il venait de se passer. *
* Il prit une inspiration lente, essayant de calmer la vague de mécontentement qui grondait en lui. Ce n’était pas de la haine envers Margaret, mais une aversion profonde pour ce qu’elle venait de faire. La justice et l’équité étaient des valeurs ancrées en lui, et ce genre de comportement ne passait pas. * [ "Elle pense que personne ne s’en rendra compte… Qu’elle peut agir comme ça sans conséquences." ] * Il descendit les derniers mètres qui les séparaient et se planta devant elle. Le contraste entre sa petite stature et son air résolu était frappant. Il n’avait peut-être pas l’allure intimidante d’un second ou troisième année, mais son regard vairon transperçait, déterminé. * — Margaret, * murmura-t-il calmement, son ton empreint d’une douceur trompeuse, comme s’il testait son propre courage. * Ce n’était qu’un nom qu’il avait entendu dans les couloirs, souvent accompagné d’histoires peu flatteuses. * Il la fixa, ses yeux alternant entre son visage et le sac qui pendait à son épaule. * — Alors, qu’est-ce que tu viens de vendre, cette fois ? * Il laissait ses mots en suspens, curieux de voir si les rumeurs étaient fondées et il avait volontairement gardé sa voix basse, juste assez pour qu’elle l’entende sans attirer l’attention des élèves qui traversaient le hall. La neutralité dans sa voix contrastait avec la tension évidente qui émanait de son regard. * * Il croisa les bras, adoptant une posture détendue mais clairement attentive. Il n’était pas là pour provoquer une dispute bruyante, mais il ne comptait pas non plus la laisser filer sans confrontation. Il laissa planer un moment de silence, espérant qu’elle réagirait, mais en voyant qu’elle ne disait rien, il continua. * — Tu sais que ce médaillon n’a rien à voir avec Salazar Serpentard. Tout ça, c’est une belle histoire… Une très belle arnaque. * ajouta-t-il, ses mots devenant légèrement plus incisifs. * — Mais je suppose que c’est ce que tu fais le mieux, non ? * Un sourire en coin se dessina sur ses lèvres, mais ce n’était pas un sourire de complicité. C’était le genre de sourire qui disait qu’il savait exactement ce qu’elle avait fait, et qu’il ne comptait pas lâcher l’affaire. * [ "Elle peut jouer les innocentes, mais je suis sûr qu’elle sait parfaitement ce qu’elle fait. Elle doit être fière de son coup… Mais pas cette fois." ] * Il fit un pas de côté, comme s’il envisageait de lui barrer le passage. Puis, d’un ton plus bas, il ajouta : * — Alors voilà ce que je te propose... * murmura-t-il en plissant légèrement les yeux, son ton devenant plus ferme tout en restant contrôlé. * — Soit tu fais marche arrière et tu rends cet argent à ce Serpentard, soit… je pourrais en parler à un professeur. * Il laissa ses mots flotter un instant, observant sa réaction. Puis, il se redressa légèrement, son regard se durcissant. * — Ou peut-être que je pourrais directement en discuter avec ta mère, la directrice adjointe. Je suis sûr qu’elle serait très intéressée de savoir comment un "trésor de famille" a pu se retrouver dans une transaction aussi… douteuse. * Un sourire imperceptible, à la limite de l’ironie, effleura ses lèvres. * — Alors, qu’est-ce que tu préfères, Margaret ? On règle ça ici, ou tu veux que ça devienne une affaire… de famille ? * Son regard vairon restait ancré dans celui de la Serdaigle, son ton mesurant soigneusement chaque mot, assez pour lui faire comprendre qu’il n’était pas là pour plaisanter, mais sans dépasser la ligne de l’intimidation flagrante. * * Ses mains retombèrent sur les côtés, mais son regard ne quittait pas celui de Margaret. Il n’y avait aucune agressivité dans son ton, seulement une détermination implacable. * [ "Je ne suis pas sûr qu’elle pliera. Mais si elle ne le fait pas, je trouverai un autre moyen de réparer ça. Les gens comme elle ne devraient pas s’en tirer si facilement." ] * Dothael resta immobile, attendant sa réaction, ses pensées déjà prêtes à ajuster son plan si elle décidait de passer à l’offensive. * ![]() |
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Chroniqueuse en Chef Chicaneur ![]() ![]() 2e année
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Titre : Re : Whirling Winds
Créé : 31/12/2024 à 20:44:49
Fière. C'était le sentiment qu'avait Margaret à cet instant. Oui, ce qu'elle venait de faire était douteux. Ça allait plus loin qu'une simple entorse aux règlements. Elle avait vendu un objet qui ne lui appartenait pas. Mais qui était assez insignifiant pour la croire sur parole ? Ce Serpentard, apparemment. Ainsi que plusieurs autres qui s'accrocheraient encore à ces vieilles traditions et croyances sur les Fondateurs. La jeune Dubois savait pertinemment qu'elle pourrait avoir de gros ennuis, mais elle n'avait pas peur de cela. Le pire qui pouvait lui arriver, c'était une retenue et encore, la jeune aiglonne trouvait ces moments tout de même assez apaisant. Après avoir eu droit quelques retenues l'année précédente, elle avait commencé par accepté cette possibilité et la conséquence. Puis, qui ne tente rien, n'a rien. Là, elle avait donné au suivant. Un objet qui semblait si insignifiant aux yeux de son père qui maintenant, faisait espérer un adolescent de douze ans qu'il était en possession d'une chose rare. S'avançant vers la Grande salle pour déguster son repas, le plan de la brune changea quelque peu, lorsqu'un jeune Poufsouffle se planta devant elle. Comme s'il allait la sermonner de quoi que ce soit. Margaret le regarda d'un air hautain, qui rappelait légèrement les expressions de sa mère adoptive. Voyant le regard du jaune et noir alterner entre son visage et son sac, la jeune fille comprit rapidement ce qui se tramait, esquissant un sourire. MARGARET : En quoi ça te regarde ? Je n'ai aucun compte à rendre à un... Poufsouffle, cracha-t-elle. Prête à forcer le passage en bousculant le garçon, la jeune Dubois resta un instant à le toiser de son regard émeraude, peu impressionnée par la tentative du Poufsouffle de la prendre la main dans le sac. Elle n'avait que faire de ce qu'il pouvait penser. Même lorsqu'il évoqua le médaillon et son « arnaque », l'aiglonne éclata de rire. MARGARET : C'est merveilleux, non ? Les gens sont si attaché aux choses du passé qu'ils sont prêt à tout. Une arnaque ? Non. J'ai juste arrangé « l'histoire » pour donner un quelconque espoir à ce garçon qui ne semblait pas futfut... En avait-elle trop dit ? Certainement pas. Tout le monde connaissait le franc parlé de l'aiglonne. Puis, qui croirait un jeune Poufsouffle qui ne se mêlait pas de ses affaires ? Certes, Margaret avait une réputation peu enviable. Ce qui avait des avantages et désavantages. Mais elle avait une mère assez connue dans le château pour lui éviter quelques désagréments. Sauf quand c'était cette dernière qui en décidait autrement, mais la bleu et bronze avait plus de facilité à accepter les conséquences que lui imposait sa Directrice adjointe de mère que tout autre figure d'autorité. Prête à passer à autre chose et à laisser le garçon en plan, ce dernier semblait avoir autre chose en tête. La jeune Dubois laissa échapper un long soupire bruyant. Elle n'avait que faire de ce Dothael dans son armure. Comme s'il était un quelconque héros. Malheureusement, malgré tout ce qui semblait connaître de la jeune fille, il ne semblait pas si bien la connaître. Car ses menaces glissaient comme l'eau glisse sur le dos d'un Strangulot. Un autre rire s'échappa des lèvres de la brune, qui s'approcha doucement du première année, plantant son regard vert dans celui de son mâitre chanteur. MARGARET : Tu crois quoi ? Tu crois que tu es mieux placé que moi, là ? Tu me fais chanter et tu crois que ça fait de toi un héros ? Si tu es si brave, vas-y, va voir ma mère. Je suis certaine qu'elle sera EN-CHANTÉE de te voir arriver et raconter des bêtises. Car tout le monde sait que Camille Dubois aime être dérangée pour des pacotilles... Replaçant son sac sur son épaule, l'adolescente força le passage, frappant son épaule sur celle de son interlocuteur. Elle en avait que faire des menaces du première année. Il ne lui faisait tellement pas peur. MARGARET : Ah, petit conseil amical. Mêle-toi de ce qui te regarde. On sait jamais ce qui peut arriver... Si tu le veux bien, je vais manger. |
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![]() ![]() 1re année
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Titre : Re : Whirling Winds
Créé : 01/01/2025 à 23:23:52
* Dothael fixa Margaret tandis qu’elle tentait de le toiser avec son arrogance habituelle. Lorsqu’elle le bouscula pour passer, il ne bougea pas, absorbant le choc sans sourciller. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire presque imperceptible, un mélange d'amusement et de mépris.
* * Il la laissa avancer de quelques pas avant de parler d’une voix calme, mais claire, qui résonna dans le couloir. * DOTHAEL : Alors, c’est comme ça que les aigles s’élèvent ? Sur des ailes volées et des histoires trafiquées ? Intéressant. Mais tu sais, Margaret, voler haut, c’est bien. Mais il suffit d’une pierre bien placée pour briser ces belles plumes. * Il s’avança lentement, ajustant son sac sur son épaule, chaque pas calculé pour maintenir la tension. Il savait que ce genre de confrontation ne se gagnait pas avec des éclats de voix ou des menaces creuses. Non, c’était une question de contrôle, de précision. * DOTHAEL : Ce médaillon… tu peux penser qu’il est insignifiant, que personne ne se soucie de ce que tu fais. Mais moi, je m’en soucie. Et je ne parle pas juste pour te donner une leçon. Je parle parce que ce que tu viens de faire, ce n’est pas seulement du vol. C’est une insulte à l’histoire de Poudlard, à ses traditions. Tu crois vraiment que je vais laisser passer ça ? * Dothael fit tourner une plume dans sa main, presque machinalement, son regard fixé sur Margaret. Il pencha légèrement la tête, comme s’il réfléchissait à voix haute. * DOTHAEL : Peut-être que je pourrais commencer par ce garçon que tu as manipulé. Tu sais, les premières années ont souvent une façon bien particulière de raconter les choses… à leurs amis, à leurs professeurs, parfois même à tout un dortoir. Imagine un peu la scène : l’histoire d’un médaillon “sacré” vendu par une Aiglonne sans scrupules. Les ragots se répandent vite dans un château comme celui-ci. Et les secrets, eux, deviennent des poids lourds à porter. * Il s’arrêta, ses yeux perçants plantés dans ceux de Margaret, un sourire en coin toujours présent. * DOTHAEL : Alors voilà ce que je te propose. Tu règles cette affaire. Tu récupères ce médaillon, tu rends son argent à ce garçon, et on n’en parle plus. Simple, non ? Sinon… eh bien, disons que je suis très doué pour faire entendre les histoires qui comptent vraiment. * Il recula légèrement, rangeant sa plume avec un geste lent et précis, comme pour souligner qu’il avait tout son temps. * DOTHAEL : À toi de choisir, Margaret. Mais n’oublie pas… chaque aigle peut chuter. Et crois-moi, je sais très bien viser. * Dothael tourna les talons, sa démarche tranquille mais sûre. Il savait qu’il avait planté une graine de doute. Margaret aimait prétendre qu’elle était intouchable, mais les failles dans son assurance étaient déjà visibles. La partie venait de commencer, et Dothael avait tout son temps pour en tirer avantage. * [ Elle pense que je suis insignifiant. Mais les murs de ce château ont des oreilles, et les vérités qu’elle cache finiront par éclater. Une chute peut être spectaculaire. Et moi, je serai là pour la voir. ] |
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Chroniqueuse en Chef Chicaneur ![]() ![]() 2e année
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Titre : Re : Whirling Winds
Créé : 04/01/2025 à 00:48:42
Margaret n'avait qu'une envie : rire. Le première année semblait réellement convaincue qu'il pouvait quelque chose. Que sa voix avait une quelconque importance concernant Poudlard. Il se comportait comme un de ces héros moldus qui cherchaient désespérément à sauver la veuve et l'orphelin au nom d'une soi-disant réflexion plus grande que l'individualité de l'être. Toutefois, qui était Dothael ? Pourquoi se croyait-il la voix des offensés ? Le sauveur tant attendu, alors que Poudlard se portait à merveille. Alors que la jeune Dubois ne souhaitait qu'une chose, prendre son repas du soir, elle se retrouvait bien malgré elle au prise avec un adolescent qui semblait chercher l'attention. Bien fier de lui, il pensait pouvoir jouer à un jeu peu subtile, sous le parapluie du bien contre le mal. C'était bien un trait typique des Poufsouffle, mais habituellement, ils se gardaient de jouer les intéressants. S'arrêtant après seulement quelques pas, Margaret se tourna vers le jaune et noir, et posa son regard malicieux sur le garçon. Puis éclata de rire. Des larmes commencèrent même à perler aux commissures de ses yeux émeraudes. MARGARET : Très intéressant la métaphore. Pour renchérir, tu sais qu'il suffit de boucher l'une des entrées du terrier pour noyer un blaireau ? Lorsqu'on se croit plus malin, on oublie souvent ses objectifs. Croisant les bras à écouter les paroles du jeune garçon, la brune laissa échapper un bruyant bâillement, peu impressionnée par les arguments très souvent réchauffé du Poufsouffle. Peu importe ce qu'elle pouvait dire, il ne semblait pas vouloir lâcher le morceau. Quitte a encore utiliser les menaces comme moyen de pression. Ce qui ne fonctionnait pas tellement avec la jeune Dubois. Combien de fois elle s'était battue avec son frère et que ce dernier avait utilisé cette stratégie à son encontre. Après une fois, deux fois, même trois fois, la jeune fille connaissait la tactique et n'était plus du tout impressionnée. MARGARET : Je commence à croire que tu es comme ce garçon. Pas très futfut... Tu n'as pas compris que les menaces ou le chantage ne fonctionnait pas sur moi ? Et l'insulte à Poudlard ou à la tradition, ce ne serait pas toi le principal acteur ? Qu'est-ce qu'il y a d'insultant à laisser vivre la magie des anciens ? À vouloir faire croire à quelqu'un qu'il a entre les mains un artefact introuvable ? Je perpétue l'histoire, c'est bien, non ? En disant ces mots, la jeune fille se remit à rire. Le jaune et noir ne lâchait pas le morceau, tel un charognard sur la viande fraîche. Elle le fixa pendant un instant, toujours aussi amusé. Qui allait-on croire ? Même si beaucoup aurait tendance à jeter la pierre à la brune, à cause de ses bêtises, comment pourrait-elle se faire prendre comme une novice ? Puis, qui était ce garçon dans l'écosystème de Poudlard ? MARGARET : Oh Dothael... Tu n'as toujours pas compris... Qui les gens vont croire ? Un première année inconnu qui cherche à jouer les héros à vouloir sauvegarder la soi-disant tradition de Poudlard ou la fille d'une Directrice adjointe et qui plus est, nièce d'une des Directrices ? Je crois que le calcul est vite fait, non ? Tu vises peut-être bien, mais tu n'as pas choisie une cible à ta hauteur. Va plutôt t'occuper des gens de ton âge... Parce que moi, je ne te suis aucunement redevable. Tournant à nouveau les talons, cette fois-ci c'était pour de bon. L'aiglonne pénétra dans la Grande salle sans un regard à l'arrière. Elle n'avait que faire de ce que pourrait faire cet élève. Les gens pouvaient croire ce qu'ils voulaient. Margaret, elle, avait eu ce qu'elle désirait. Maintenant, restait à savoir si ce Dothael allait vraiment tenter quelque chose. Quitte à se ridiculiser. |
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