Reprise du topic de Carrie Ligan

* Lily était maintenant habituée à retrouver son petit boursouflet pour le sortir de la Valise. Que ce soit pour l'entraîner ou pour qu'il se repose elle n'aimait pas le laisser seul même si elle faisait confiance aux Magizoologistes pour s'occuper de lui.
Ça lui faisait tant de peine de voir tous ces animaux abandonnés. À chaque fois qu'elle passait au refuge, elle avait envie de tous les adopter, de tous leur trouver une vraie famille.

La jeune Serdaigle profita donc du magnifique soleil pour emmener Otis faire une balade dans le parc. Elle avait même prévu de faire un pique-nique avec lui au bord du lac. L'aiglonne s'était dit que ce serait idéal pour continuer à faire un peu connaissance avec son petit boursouflet.

Apparemment, elle n'était pas la seule à avoir eu l'idée de faire un pique-nique. Quand elle arriva au lac, elle aperçut un jeune élève portant l'uniforme de poufsouffle qui s'était installé avec son petit boursouflet blanc. La bleu et bronze hésitait à venir le voir. Elle avait toujours été timide et elle ne voulait pas le déranger. *

- Bonjour ! Je m'appelle Lily et toi ? Je... J'allais moi aussi faire un pique-nique et je me suis dit que moi et mon boursouflet, Otis, on pourrait se joindre à toi ? Mais si tu préfères être seul, pas de soucis, je ne voudrais pas te déranger...

* La jeune fille attendit la réponse du garçon à la chevelure de feu. Il avait l'air gentil et Lily se dit qu'elle aimerait bien qu'ils deviennent amis ... *

* Lily sentit que ses quelques paroles avaient tiré le garçon de ses pensées. Il regardait son boursouflet se balader dans l'herbe. À quoi pouvait-il bien penser ? Seul lui le savait.
La jeune Serdaigle avait bien fait de faire le premier pas. Grégorius lui fit de la place et elle vint s'asseoir à côté de lui. *

- Enchantée Grégorius ! C'est bien que tu sois parrain de Lady! C'est si triste de voir toutes ces créatures abandonnées.
Pour ma part, j'ai adopté Otis il y a pas longtemps. Moi aussi je ne le connais pas encore très bien, mais je crois qu'il commence à s'habituer à moi. Je n'ai pas beaucoup de conseils à te donner, je sais juste qu'Otis aime bien jouer avec son doudou coup de foudre que je lui ai acheté récemment.

* La bleu et bronze avait l'habitude de voir son boursouflet de bonne humeur et il était assez sociable. Pourtant, à la vu de Lady il n'alla pas la voir ce qui l'étonna fortement. Il persistait à rester vers son éleveuse. *

Détente Promenade dans le Parc Matteo était tellement heureux d'avoir appris son deuxième tour à Cosimo et de le voir à présent le suivre, qu'il décida de se rendre au parc de la valise. Quelle fierté pour le garçon et son chaton de marcher ensemble le long du chemin de terre qui traversait le parc ! Le Serdaigle jetait régulièrement des coups d'oeil bienveillants à son himalayen qui le suivait attentivement. Même la présence d'autres créatures ne le perturba pas. Il s'arrêtait quelques secondes pour les regarder puis repartait de plus belle, accélérant le pas pour se retrouver à nouveau juste derrière son maître. Ils se promenèrent ainsi pendant un bon quart d'heure, profitant de la douceur de cet après-midi d'automne, longeant un lac dans lequel sauta un crapaud qui venait juste de traverser l'allée devant eux ! Le bleu et bronze s'arrêta alors et s'accroupit pour se retrouver face au jeune chat, qu'il gratifia d'une caresse affectueuse sur le haut de la tête. MATTEO : Je suis très fier de toi, Cosimo, tu es un bon chat ! C'est tellement agréable de pouvoir venir se promener ici avec toi. Le garçon, après avoir joué du bout des doigts de sa main droite sous le museau du chaton, qui se mit à ronronner de plaisir, se remit en route. L'animal le suivit et ils parcoururent ensemble encore une bonne centaine de mètres avant de quitter le chemin pour marcher sur une pelouse verdoyante. Matteo aperçut sur sa droite une jeune fille de première année à Serdaigle, Lily, accompagnée de son boursouflet Otis, en grande discussion avec un autre élève du château. Il préféra ne pas les déranger et continua son chemin, Cosimo courant à présent dans l'herbe autour de son maître. MATTEO : J'ai l'impression que tu aimes t'amuser dans l'herbe. Viens, allons nous asseoir sous le saule là-bas ! À ces paroles, le Serdaigle se mit à courir en direction d'un grand arbre massif. Le jeune félin fut dans un premier temps surpris par l'attitude de son maître puis, très vite, il se mit lui-aussi à gambader à la suite du garçon, le rattrapant même à quelques mètres du feuillu. Matteo s'assit le dos contre le tronc épais et l'himalayen grimpa immédiatement sur ses genoux en poussant de petits miaulements aigus pour avoir toute son attention. Il récompensa son animal en passant ses doigts dans son épaisse fourrure et en sortant le doudou câlin sur lequel Cosimo aimait tant faire ses griffes. Le bleu et bronze était heureux d'avoir un compagnon fidèle avec qui il aimait passer le moindre tant libre, loin du tumulte causé par Peeves ou par certains de ses camarades dans les couloirs de Poudlard12.

Bug

* Lily écoutait le jeune garçon, assise dans l'herbe fraîche. Elle avait commencé à sortir ces sandwiches et une bouteille d'eau. *

- Tu as bien raison, je pense que beaucoup de gens ont le choix et pourraient ne pas laisser leur créature à l'abandon. Heureusement que ce refuge est là !

* L'aiglonne regarda Otis qui s'était légèrement rapproché de Lady. La jeune fille espérait vraiment que les deux créatures deviendraient amies. *

- Oui, je comprends que tout ça, c'est un peu nouveau pour toi ! J'espère que mes conseils t'aideront avec Lady ! Je suis de sang-mêlé alors j'avais déjà un peu entendu parler de tout ça même si avant d'aller à Poudlard, je passais plus de temps dans le Monde Moldus. Je n'ai passé que ma très jeune enfance chez les sorciers...

* À ces quelques mots la bleue et bronze baissa la tête repensant à tous les problèmes familiaux qui s'étaient produits quand elle était jeune. Mais elle chassa ces mauvaises choses de son esprit et adressa un léger sourire à Grégorius. *

- Je voyais bien que Otis ne voulait pas trop s'approcher d'elle... J'espère quand même qu'ils arriveront à s'entendre !

* Alors que la Serdaigle reprenait son souffle pour continuer sa phrase, elle aperçut un peu plus loin un garçon qu'elle connaissait. Il était avec son chat, Cosimo, que Lily trouvait très mignon. L'aiglonne le regarda s'asseoir sous un arbre. Même si elle savait que Matteo aimait bien se retrouver seul ça lui fit un peu de peine surtout qu'elle le trouvait gentil, bienveillant et calme ce qui était assez rare pour les élèves de Poudlard qui étaient sans cesse dans l'agitation.

Alors que celui-ci la regarda de loin, elle en profita pour lui faire un grand sourire accompagné d'un signe de la main pour le saluer. Puis, la jeune fille regarda Grégorius. *

- Est-ce que ça t'embêterait si une troisième personne venait pour ce pique-nique ? Je crois avoir vu un garçon que je connais et il est vraiment très sympathique !

* Comme le Poufsouffle n'avait pas l'air de dire non, elle fit signe à son ami de venir se joindre à eux. De toute manière, ils avaient assez de nourriture pour tout le monde ! *

Détente Rencontre dans le Parc + Validation des stades 6 et 7 Matteo jouait avec Cosimo, assis au pied d'un grand arbre. Il aimait particulièrement les moments qu'il passait avec son chaton. Plus le temps passait, plus le garçon sentait que leur relation était forte. Le fait que sa créature vienne dorénavant vers lui et le suive permettait au jeune garçon d'envisager encore plus de sorties avec elle. Il caressait tendrement l'himalayen tout en réfléchissant aux prochains lieux de la valise qu'ils visiteraient ensemble, lorsqu'il aperçut Lily lui faire signe de la rejoindre. Il se demanda d'abord si elle s'adressait bien à lui. Il regarda autour de lui mais à part une formatrice du château qui tentait d'appâter et de faire venir à elle son Zouwu avec des portions de nourriture, la partie du parc dans laquelle il se trouvait était calme. La jeune Serdaigle semblait bien s'adresser à lui. D'autant plus, qu'elle réitéra son geste tout en discutant avec un garçon qui semblait être de la maison Poufsouffle. Le bleu et bronze se décida donc à se lever, entraînant des petits miaulements de protestation de la part de son jeune chat qui jouait avec son doudou câlin sur ses genoux. Il dû faire une petite caresse sous le museau de ce dernier pour qu'il cesse de manifester son mécontentement et se mit en marche en direction de Lily et de son compagnon, suivi de près par Cosimo. MATTEO : Bonjour Lily, comment vas-tu ? Sans attendre la réponse de la jeune fille, Matteo se tourna vers le Poufsouffle et le salua avec un grand sourire. MATTEO : Bonjour, je m'appelle Matteo. Je t'ai déjà vu au château, tu es en première année, toi aussi, il me semble. Je suis désolé, je n'ai pas encore retenu les prénoms de tout le monde. Le Serdaigle remarqua qu'Otis, le boursouflet de Lily jouait avec le boursouflet du garçon avec elle. Cosimo les regarda également et sembla intriguer par ces deux petites boules de poils. Avant que le chaton n'est la mauvaise idée de se jeter sur l'un deux, le bleu et bronze attrapa le chaton à la fois curieux et un peu apeuré par ces deux créatures étranges qu'il ne connaissait pas, et le prit dans ses bras. MATTEO : Vos boursouflets ont l'air d'avoir déjà sympathisé ! Comment s'appelle le nouveau compagnon d'Otis ? Matteo passait les doigts de sa main droite sur le pelage dense de l'himalayen, qui ronronnait de plaisir. S'il continuait à jeter un oeil aux deux petites boules de poils, il regardait surtout son maître d'un regard plein d'affection mais aussi suppliant ce dernier de ne pas arrêter ses caresses.

* Fiona était honteuse ! Elle avait été tellement prise par l'ouverture de son tea room à Pré-au-Lard et l'affluence du début qu'elle n'avait même plus eu le temps, ni l'occasion d'ailleurs, de venir dans la Valise et câliner Isha, son womatou.

Il fallait remédier à cela, c'était certain ! Dès lors, la jeune femme, après avoir posé un écriteau "Fermé" sur la porte de sa boutique, alla chercher Isha dans la grande forêt et elle l'amena dans le parc.

Le womatou était adulte et d'une taille impressionnante et Fiona se rendit dans un endroit bien éloigné, là où la créature ne ferait peur à personne.

Elle commença par faire de gros câlins à Isha et elle lui expliqua la situation, s'excusant énormément de son absence.

Le grand félin était intelligent et, par un léger coup de tête contre la jambe de son éleveuse, il lui fit comprendre qu'il lui pardonnait. Puis, il sembla avoir une idée et il la regarda droit dans les yeux, lui transmettant ainsi sa pensée. *

Fiona : Tu veux jouer ? Comme on faisait avant ?

* Isha hocha la tête et plia ses six grandes pattes, se mettant ainsi à la hauteur de la jeune femme. *

- Tu veux que je monte sur ton dos ??

* Isha approuva vigoureusement et présenta même l'une de ses pattes avant à Fiona pour qu'elle puisse grimper plus facilement. *

- Oh, mon Isha !! Tu es toujours un amour !! Voilà, je monte !! On peut y aller, mais tu ne vas pas là où se trouvent d'autres éleveurs ou créatures, hein ? Tu sais que tu es impressionnant ! Et même si tu es adorable, tu risques de faire peur !

* Oui, ça, le félin le savait ! Il s'assura que son éleveuse était bien assise sur son dos et qu'elle se tenait fermement à sa crinière, puis il effectua des tours ici et là à une vitesse relativement modérée pour lui, tout en veillant à éviter toute rencontre, éleveur ou créature.

Bientôt, après un petit signe de Fiona sur sa nuque, il s'arrêta près d'un banc et il la laissa descendre.

Les cheveux de la jeune femme étaient tout ébouriffés mais ses yeux pétillaient de bonheur ! A nouveau, elle fit de gros câlins à Isha et elle lui promit de revenir. *

- Mon Isha chéri ! Je reviendrai, je te le promets !!

* Ensuite, bien à contrecœur, Fiona ramena Isha dans la grande forêt avant de retourner à Pré-au-Lard. *

Lemony est revenu au refuge quelques jours à peine après l'avoir entièrement exploré. Il est un peu nerveux : la dernière fois, il a eu le cœur serré en replaçant la petite chatte Cookies dans son enclos. Pour son bien, il devrait la récupérer et l'emmener de nouveau dans le parc mais... D'autres créatures ont besoin de lui ; elles sont si nombreuses à patienter dans les enclos.


Aujourd'hui, Lemony a décidé d'emmener un Gnome en promenade Ces créatures parlant un peu, il appréhende d'éventuelles maladresses de sa part. Après tout, avec ses pairs humains, les choses sont compliquées en ce moment.

Lenny est "Naïf", terme poli pour "En rupture avec la réalité". Il doit trouver le temps long, en attendant que son propriétaire revienne. Lemony imagine se réveiller chaque jour avec l'espoir au coeur, puis se le voir arracher chaque heure qui passe ; se coucher amer et triste mais toujours avec cette pointe de "Ce sera pour demain". Il pressent une douleur insoutenable.

— Bonjour Lenny, dit-il en entrant dans l'enclos.

Les Gnomes sont propres, et entretiennent bien leur espace. Il se juche sur la barrière, restant à distance du Gnome pour lui laisser l'espace nécessaire.

— Je me doute que je ne suis pas l'humain que tu veux voir. Mais je sais que Zack ne viendra pas aujourd'hui, il est très occupé. D'accord ?

Mieux vaut ne pas rentrer dans son jeu : Lemony évite précisément de lui dire "ton humain", mais briser son cœur serait cruel. Il n'a pas besoin de lui rappeler une vérité que, de toutes façons, Lenny ne croira pas et qui le rendra simplement malheureux et en colère.

A la mention de Zack, les yeux du Gnomes se sont mis à briller, d'espoir puis de déconfiture. Lemony n'a jamais rencontré son camarade, mais il ressent une amertume certaine envers lui. Lenny est si dépendant de lui, si attaché à lui...
Le petit garçon a beau être un Serdaigle, l'enfant a été élevé par des Serpentards. Avec un petit sourire dramatique, il regarde par la fenêtre du refuge :

— Il fait beau. J'aimerais beaucoup faire une longue promenade dans le parc Malheureusement, j'ai peur de me perdre. Et je n'ai pas d'amis pour me guider, ni venir avec moi.

La dernière phrase est un peu trop véridiqe, mais les sons qui s'étranglent dans sa gorge ajoutent au moins de la crédibilité à sa tirade.
Autant profiter du tempérament naïf du Gnome, non ? D'autant que cela fonctionne : Lenny paraît soudain tout excité à l'idée de rendre service. Il gargouille :
"Moi! Moi! Moi!" en s'approchant des pieds de l'élève de Poudlard.


Après s'être renseigné, Lemony porte le Gnome à son épaule. Celui-ci voudrait bien filer comme le vent dans l'herbe verte, mais l'enfant a prétendu être un peu effrayé par les grandes étendues. (Ah!) (Mentir pour aider quelqu'un n'est pas si terrible, mais cela lui confère tout de même une boule au ventre)

Lenny est donc assis sur lui, plutôt fier d'aider quelqu'un.
Le souci, c'est qu'à présent, Lemony ne sait pas trop quoi lui dire. Il ne veut pas lui rappeler son ancien propriétaire, et tout sujet, de son quotidien dans la Valise, à ses meilleurs souvenirs, lui paraît brûlant. L'enfant pointe du doigt le petit lac près duquel il avait emmené un chat.

— Il fait assez bon pour s'approcher de l'eau.
— Non! glapit le Gnome. Pasbon!

Il ses petites mains agrippent l'oreille du sorcier, outch. Il tremble.
Un peu contrarié, car il n'est pas connu pour sa patience, le petit garçon décide de laisser Lenny prendre les choses en main. Il risque de se renfrogner et d'être désagréable, s'il se voit essuyer un nouveau refus de destination, il le sait bien.

— Bon, Lenny, tu sais que j'ai peur tout seul, alors tu ne cours pas, d'accord ? Tu peux m'emmener où tu veux, et on trouvera... un jeu à faire.

A la décharge du Gnome, ce n'est pas qu'il court. Simplement, il est naturellement rapide, et une ballade n'a pas la même signification dans son esprit que dans celle de l'humain.
Lemony est obligé de courir, il zigzague, se fait quelques frayeurs et se fie bientôt plus aux touffes d'herbes mouvantes qu'à autre chose, car il a bien du mal à suivre toute la course du Gnome.

— Attends, Lenny ! halète-t-il.

Sa forme physique est correcte ; son endurance beaucoup moins. Hors de question qu'il l'admette à voix haute cependant. Il fronce les sourcils en se rappelant que les Gnomes appartiennent à la catégorie des nuisibles. Il commence à comprendre pourquoi. Toute une colonie dans leurs jardins ne serait guère appréciée, ces créatures ont un énormes potentiel chaotique.

Ceci étant, Lenny est domestiqué, et il ne sera pas cruel avec lui. Il finit par manquer de le dépasser quand celui-ci s'arrête dans petit coin à l'écart avec peu d'herbe, pas mal de trèfles... et de sacrés monticules de terre. Lemony est un peu dubitatif quant à ce choix, mais le Gnome tire sur sa jambe de pantalon. Ah, oui, il lui a promis un jeu.


A bien y réfléchir, s'occuper de Lenny ressemble à distraire ses cousins. Or, depuis quelques années, Quartz a cessé d'être aussi fripon et cascadeur. Il joue avec un trop grand sérieux, ce n'est plus drôle.
Depuis... que son Don s'est révélé, en fait.
Lemony, qui s'est accroupi pour récupérer Lenny, se prend soudain un :

— TespasZak.

Avec un petit coup de pied en prime. Sans broncher, il soulève Lenny par les épaules, l'assoie fermement dans sa main et lève un sourcil. Comme avec Quartz, cela fonctionne à merveille et le Gnome se calme.

— Non, je t'ai dit que Zack était occupé aujourd'hui. Si tu me tapes, je ne veux plus jouer avec toi.

Petite moue boudeuse. Le sorcier espère véritablement que le Gnome ne va pas se mettre à pleurer. Il est un peu mal élevé, mais le garçon a toujours eu horreur de faire pleurer les plus jeunes.
Comprenant qu'il n'aura pas d'excuses, Lemony se résout à proposer une partie de cache-cache, faute de grande inspiration. C'est... Une expérience.

Pour commencer, Lenny triche. Il écarte les mains sur ses yeux quand il est censé compter. Mais bon, pour être certain de ne pas le perdre, Lemony triche également. C'est ainsi qu'il s'aperçoit que le Gnome creuse des galeries pour mieux s'y planquer. Heureusement que l'endroit est entièrement dédié aux animaux, parce que nombre de jardiniers détesteraient que leurs parterres soient ainsi abîmés !
Après un bout de temps, Lemony se contente de regarder la créature creuser.

— Yrevientkan? lance soudain Lenny d'une petite voix déjà très aiguë à l'origine.

Lemony cille, parce qu'il n'a pas véritablement compris la question.

—Zak. Yrevientkan? Zak?

Oh. Le coeur de l'enfant se serre.
*Quand je l'aurais pourchassé dans tout le château et que je l'aurais ramené ici de force* songe-t-il, la colère au ventre.
Colère que le Gnome prend pour lui. Oh non.

— Je ne sais pas ! s'écrie Lemony qui, dans la panique, agite ses poignets d'une façon qui aurait atterré ses parents. Lenny, tout va bien, je ne suis pas fâché, je ne suis pas vexé, n'aies craintes! Je- Je crois que tu commences à fatiguer, n'est-ce pas? Tu as besoin d'un bon dîner avant d'aller dans ton lit moelleux.

Oh, Morgane, c'est exactement comme s'il s'occupait d'un petit enfant. Il récupère Lenny, le porte contre lui et tente de ne pas se laisser influencer par les voix de ses parents et Précepteurs dans son esprit parce qu'il ose câliner un Gnome.

— Allez, rentrons, Lenny. Mais tu me guides, hein? Tu te souviens, j'ai besoin de toi.


Laisser Lenny dans son enclos est assez déchirant, surtout qu'il a droit à un nouveau "demainzak?".
C'était éprouvant. Et un peu désolant. Est-ce que le Gnome ne s'est pas amusé avec lui? Ils ont fait une belle ballade.

"Zakyjouera", dit Lenny.
Lemony a l'oeil vide, il ne sait plus quoi répondre.
"Avectoietmoi."

Ah.
Eh bien, cela change tout. Lenny lui demande de revenir jouer. Plus exactement, il l'exige, mais il s'agit d'un Gnome après tout. Il n'est pas la seule créature impétueuse de la Valise.

— Je jouerai avec toi, corrige Lemony.

C'est s'engager à revenir au moins une fois. Il ne veut pas faire de promesses qu'il ne pourra pas tenir. Mais... c'était éprouvant. Peut-être que la prochaine fois, ils se contenteront du Parc ?

Une Magizoologue lui presse l'épaule lorsqu'il repart, en signe d'encouragement.

Est-ce qu'il s'est amusé? Relativement. Il s'est surtout dépensé, et il a été heureux de voir Lenny s'amuser. Après tout, cette sortie n'a jamais été à propos de lui.

* La journée avait été longue pour la magizoologiste. Pourtant, elle n'avait nulle envie de s'en aller et de rejoindre le château.

Même si créatures et éleveurs demandaient du travail, Jemima se sentait bien dans cet environnement, parcourant les différents habitats, tellement riches par leur diversité.

Et elle s'émerveillait de toutes ces merveilles de la nature, elle ne s'en lassait jamais !

Là, afin de se détendre, et parce qu'elle trouvait qu'elle délaissait un peu Artémis, sa minette, elle alla la chercher dans la grande forêt et elle l'amena avec elle dans le parc.

Passant sa main dans sa poche, elle y trouva un bout de parchemin, une liste de quelques tâches qu'elle avait réalisées dans la journée. L'Irlandaise en fit une petite boule et elle la lança dans l'herbe qui entourait le banc où elle s'était assise.

Bien sûr, Artémis s'empressa de la récupérer et de s'amuser avec ce jouet improvisé. Puis, apparemment fatiguée car elle était déjà âgée, elle vint se poser sur les genoux de Jem'.

Celle-ci la caressa doucement, lui racontant essentiellement ce qu'elle faisait dans la Valise. Elle était bien, là, Jemima ! Et elle n'avait plus envie de bouger ! Mais il était l'heure de retourner au château !

La jeune fille prit doucement Artémis qui s'était endormie, la ramena dans son habitat, puis rentra dans sa salle commune. *

* Athéna, Véga et Ragnar se pressaient derrière elle et c'était la première fois que la jeune poufsouffle les sortait ensemble. Il était vrai aussi qu'elle avait été quelque peu débordée par sa vie scolaire et qu'elle s'en voulait presque chaque jour de ne pas venir dans la valise plus souvent pour s'occuper de ses créatures.

Aujourd'(hui elle s'était levée tôt pour effectuer ses divers tâches et comme elle n'avait pas cours cet après-midi, elle était passée chercher la fléreur, la chatte et le grapcorne pour aller les promener dans le parc.

Depuis un moment ils s'ébattaient en tous sens, le seul souci de la poufsouffle étant de ne pas permettre au grapcorne de s'éloigner, car il n'était pas encore habitué à revenir ni même à répondre à son nom. Elle allait devoir cesser de procrastiner et trouver du temps pour son apprentissage.

Le sortir aujourd'hui avec les félines était aussi une bonne idée, car de cette façon, les chattes pourraient l'accompagner et comme ils étaient dans le même habitat, c'était tout de même pratique, et puis il se sentirait moins seul, et finalement, elle aussi.

Elle les laissa faire connaissance un bon moment avant de les raccompagner dans leur habitat. *