En retard, Ambrosia était en retard. La blairelle ne comprenait pas comment elle avait fait. Enfin si, un peut. Ses grands-parents l'avaient conduite à Londres, mais le trajet pour venir à la gare avait été assommant. Des recommandations en veux tu en voilà et toujours la même litanie "soit la meilleure, pense à la famille". Du coup, lorsque Ambrosia eux quitté ses grands-parents elle était allée se promener. Elle avait du temps avant le départ du Poudlard Express. Sauf que maintenant du temps elle n'en avait plus.

La blairelle courrait sans faire attention.

Pardon ! Désolée !

Disait elle à toute les personnes qu'elle bousculait.

[ Ressaisie toi. Pas de panique, tu vas y arriver. Ne pas louper le train. ]

Ambrosia serait morte de honte si jamais elle ne faisait pas sa rentrée à Poudlard.
A bout de souffle, elle finit par arriver vers le fameux passage. Et vlan ! Voilà qu'elle venait de percuter quelqu'un.

Ambro commença à s'excuser, lorsqu'elle reconnu Anna Burton, une Serdaigle qu'elle appréciait beaucoup.


Désolée, je n'ai pas fais ... Anna ?
Que fais tu de ce côté ? Ne me dit pas qu'il y a un problème avec le Poudlard Express ?

Ambrosia était dans tous ses états. Il ne manquerait plus que le train soit déjà parti. Qu'allait elle faire ? Et pourquoi la jeune Serdaigle était de ce côté. Voulait elle fuir l'école de magie ? Non, pourquoi voudrait elle faire ça ?

Tu vas bien ? Il faut que l'on se dépêche, sinon nous allons rater le train.

La blairelle s'inquiétait de plus en plus. Visiblement il y avait un problème.

"Le train... Il est parti." Ses mots raisonnaient en elle. Mais pourquoi avait-elle trainé ? Pourquoi n'était-elle pas venue de suite à la gare ?

[ Bravo, tu es contente ? Tu fais quoi, maintenant ? ]

Ambrosia était sous le choc. Elle n'arrivait pas à réaliser. Comment Anna et elle, allaient-elles faire pour se rendre à Poudlard ? C'est qu'il n'y avait pas un second train pour les retardataires. Les filles étaient dans un sacré pétrin. La blairelle vit que l'aiglonne avait les larmes aux yeux. Elle était l'aînée, elle était censé trouver une solution. Mais là, elle était complétement désemparée.

Ca va aller. Ne t'inquiète pas, Anna. On ... On va trouver une solution.

Sa voix trahissait son angoisse. Ambro n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire. D'un coup elle se mit à paniquer. Elle venait de réaliser que leur absence allait bien sûr être remarqué et que leur famille allait recevoir un hibou. La cinquième année préférait être mangée toute crue par un dragon, que d'affronter la colère de la matriarche.

[ Que faire ? Réfléchit. Aller tu dois trouver un truc. ]

Elle regarda autour d'elle. Les filles allaient finir par attirer l'attention des gens. Il était inutile de rester planté là. Le train était parti. Il était trop tard.

Bon ... Euh. Je te propose de sortir de la gare et de trouver un endroit pour réfléchir tranquillement. Ca te va ?

Ambrosia reprit son bagage, qu'elle avait fait tomber lors de sa collision avec son amie Anna. Puis elle attendit de voir la réaction de la bleu et bronze.

Ambrosia était prête à quitter la gare. Elle attendait la réponse d'Anna, quand soudain la blairelle vit arriver en courant sa meilleure amie. Ellie lui fit un câlin, qu'Ambro lui rendit.

[ Ellie a aussi loupé le train ? ]

Mais sa réflexion fut stopper net par ce que venait de dire Ellie, "Le train part dans deux minutes".
Ambro cligna des yeux plusieurs fois. Elle resta un instant sur le choc.

Quoi ? Comment ça ?

Puis la cinquième année adressa un regard noir à l'aiglonne.

Anna ? Non, tu m'expliqueras dans le train. Et j'espère que se sera convaincant. Je suis furieuse. Merci Ellie. Tu ne vas pas en croire tes oreilles. Mais pas le temps, il faut se dépêcher.

Ambrosia n'en revenait pas. Pourquoi Anna lui avait-elle dit que le train était partit. Vraiment, son amie avait intérêt à lui donner une bonne raison. La blairelle avait le visage crispé et elle serrait sa valise dans ses mains. Il était très rare que la Poufsouffle soit en colère, mais là elle était même au-delà de la colère. Elle était d'abord furieuse après elle, pour n'être pas venue tout de suite à la gare. Mais surtout elle ne comprenait par pourquoi l'aiglonne lui avait mentis. Sens même regarder Anna, Ambrosia commença à marcher pour aller prendre le train. Puis elle tourna la tête et foudroya l'aiglonne.

Anna ? On t'attend.

Puis elle adressa un grand sourire à sa meilleure amie.

Encore merci Ellie.

Le ton qu'elle employait pour s'adresser à la jeune Serdaigle, ressemblait à celui de la matriarche. Ambro en eu un frisson lorsqu'elle le réalisa.

[ Voilà que je parle comme ma grand-mère. Je dois me calmer. Anna avait certainement une bonne raison. ]

Elle essaya d'adoucir sa voix.

Vous venez ? Le Poudlard Express ne va pas nous attendre.

Ambrosia espérait qu'elles n'allaient pas le manquer. Elles avaient perdus du temps.

Ambrosia regardait s'éloigner le train. Elle avait l'impression que rien n'était réel. Cela ne pouvait pas être réel. La blairelle n'entendait rien de ce que disait Anna et Ellie. Des larmes coulaient le long de ses joues et elle serrait sa valise si fort qu'elle en avait mal aux doigts.

[ Pourquoi n'es-tu pas venue directement ? ]

Elle ne cessait de se poser cette question. Ambro était en colère, mais surtout envers elle, plus qu'envers Anna. Elle aurait dû aller vérifier les dires de l'aiglonne. Oui elle aurait dû. Mais maintenant il était trop tard et cela ne servait à rien de se mettre en colère. Ce qui était fait, était fait. On ne pouvait plus rien changer.

La cinquième année senti qu'une main c'était posé sur son épaule. Elle tourna son visage en pleure et se força à sourire. Elle hocha de la tête. Les mots avait du mal à sortir de sa bouche. Ambro fini par essuyer ses larmes et vit qu'Anna était au sol et pleurait.

Merci Ellie. Réussi t'elle à dire.

Pardon Anna. Je n'aurais pas dû me mettre en colère après toi. Mais je veux tous de même une explication.

La blairelle posa sa valise et se frotta la main. Celle-ci lui faisait mal, tellement ambro avait serré fort.
Puis elle regarda sa meilleure amie.

Oui. On va trouver une solution.

Il y avait intérêt, car, dans le cas contraire il était hors de question qu'elle affronte sa grand-mère.

L'une de vous a une idée ?

Ambrosia avait encore du mal à réaliser l'ampleur du problème. Comment les filles allaient elles retourner à Poudlard ?