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Une lueur dans l'obscurité | |||
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Professeur
Auror Licorne Céleste Adulte
PJS de Wellan Glenn |
Titre : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 21/09/2022 à 01:06:46 Bannière, p't-être, un jour. Who knows ?
* Les températures étaient plutôt hautes pour une période de rentrée scolaire, surtout à Londres. Marchant ça et là, vagabondant sans but réel dans les rues piétonnes de la capitale britannique, le Dresden avait profité d'un moment libre dans son emploi du temps pour quitter l'espace de quelques instants l’atmosphère de l'école pour se ressourcer un peu. Il aimait se perdre dans des lieux qui ne lui étaient pas totalement inconnus, dans l’unique but de laisser aller ses pensées et changer de cadre. Les lieux moldus avaient cette particularité de faire accélérer le processus, et ce depuis qu'il était très jeune. C'était donc quelque chose de plutôt habituel. Vu les conditions météo, il avait décidé de sortir avec des habits plutôt légers et amples. S'il se promenait à Pré-au-Lad, il n'aurait pas hésité à arborer fièrement une de ses tenues ensorcelées où de petits points lumineux apparaissaient et parcouraient la largeur du vêtement avant de disparaître de l’autre côté telles des étoiles filantes furtives. Mais ici, en plein environnement moldu, il devait faire plus attention à son style afin de se fondre au maximum dans la foule et ne pas éveiller les soupçons. Des vêtement simples, légers et sans fioritures faisaient donc parfaitement l'affaire. Seulement, la légèreté desdits vêtements ne venaient cette fois-ci pas compenser la chaleur du moment. Il se vit donc dans l'obligation de trouver un endroit où il pourrait s'abriter quelques instants. Les quelques enseignes qui se présentaient directement à lui étaient plus rattachées à des stands donnant sur la rue qu'à de vrais magasins installés dans des locaux où il pourrait se réfugier. Néanmoins il finit par trouver quelque chose qui semblait plutôt satisfaisant en marchant quelques centaines de mètres plus loin. La boutique, ou plutôt le magasin, paraissait plutôt soigné avec des vêtements de qualité exposés au premier plan, côté rue. Toma y entra donc sans se poser de questions, de manière assez calme pour ne pas déranger le travail des personnes présentes. Après tout, il n’était là que pour quelques instants, le temps de reprendre de l'aplomb avant de continuer son petit périple dans les rues londoniennes. Après un bref coup d’œil, l'intérieur semblait très calme, voire presque vide, ce qui l'arrangeait bien. * Avec Kathleen Kye |
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Elfe des Trois Balais
5e année
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 21/09/2022 à 04:19:11
non relu
Kathleen dessinait distraitement sur sa feuille. Depuis quelques semaines déjà, elle avait intégré cette petite boutique de vêtement moldu. Elle était fatiguée du monde magique européen et de tous ses enjeux qui lui donnaient des céphalées, travailler chez les moldus avait là quelque chose de plus reposant, de moins éprouvant pour elle. Parfois elle regrettait son pays d'origine, beaucoup plus calme. La jeune femme s'assît au fond de son siège, se balançant un peu, profitant de cette période d'accalmie pour se détendre un peu. Son regard détailla son petit bureau. Il était sobre, sans fioritures ou fantaisies, juste simpliste. Les murs étaient bleu canard, et accolé au mur faisant face à l'asiatique des petits casiers en bois étaient disposé, c'est généralement là qu'elle posait ses affaires le matin. Non loin de là, un porte manteau vide. Au vue de la température prévue aujourd'hui la Kye avait décidé de ne rien prendre pour ne pas s'encombrer. Peut-être aurait-elle du. Elle tourna sa tête vers la fenêtre près d'elle, le store blanc ivoire relevé, Elle regardait les gens passés et pressés de la ville de Londres. Elle sourit, tout en gribouillant sur sa feuille en même temps. En bas de sa fenêtre des tiroirs débordant de feuille et textiles en tout genre étaient visibles, pour finalement arriver sur le mannequin de couture entouré négligemment d'un tissu bleu transparent, montrant l'abandon de la Kye face à cette création. Puis venait son petit bureau en bois, à droite une pile de papier énorme l'attendait tandis qu'à gauche il y avait son matériel de dessin et des brouillons abandonnés. Son regard se reporta sur sa feuille ou elle se surpris à voir le dessin d'un petit dragon. Elle sourit à elle même, laissant son esprit vagabonder dans ses souvenirs de professeur. Mais ses pensées furent vite interrompue par un ploc atterrissant sur la caboche de la Kye. Interloquée, elle leva les yeux au ciel, ouvrant grand ses paupières pour les refermer immédiatement. Une goutte étant malencontreusement tombée dans ses mirettes. Agacée, la jeune femme se frotta les yeux, en grommelant deux trois grossièretés. Encore une fuite. M'enfin cela aura eu pour effet de tirer Kathleen de ses rêveries. Elle tira le paquet de feuille vers elle, se motivant mentalement. Il s'agissait d'une petite boutique, il fallait donc faire l'administration, et sa collègue étant absente il n'y avait qu'elle pour faire ce boulot. Elle analysa les pages, lunettes au nez, mâchouillant grossièrement un bout de stylo bic pour se rendre compte que les papiers étaient datés d'il y a deux ans. Elle poussa un énième soupire. Décidément sa collègue était un cas avec les nouvelles technologies. Poussant sa chaise, elle se leva décider à aller en parler à sa supérieure dans l'avant de la boutique. Le gros paquet dans ses mains, elle traversa le petit couloir sombre et mal éclairé qui joignait le devant et l'arrière boutique. Elle entendait sa supérieure saluer quelqu'un lui laissant penser qu'un client était entré. Elle réajusta difficilement une mèche derrière son oreille pour finalement entrer dans la boutique. Son regard se posa d'abord sur sa supérieure qu'elle prévint de sa présence d'un petit raclement de gorge. Puis il dériva vers le client, son visage était doux, il inspirait la quiétude et la sympathie. Kathleen rencontra le regard marron du client qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle qui pensait s'être éloigné le monde des sorciers le plus possible en travaillant dans une minuscule petite boutique moldue inconnue, elle s'était trompé. Elle lâcha de surprise son paquet de feuille qui s'étala misérablement sur le sol carrelé mosaïque de la boutique. Son visage était figé dans une expression de surprise mais aussi de peur. Une peur que son passée lui revienne en pleine figure. Une peur de ce renouvellement. C'est l'exclament exaspéré de sa supérieur qui la fit retomber sur terre. Elle balbutia quelques excuses maladroites en se baissant pour réunir les papiers. Son coeur battait fort. Elle était inquiète qu'on la reconnaisse, qu'on lui reproche son passé. Mais ça devrait aller ? Elle ne ressemble plus du tout à ce qu'elle était ? Et puis pourquoi était-il là ? Pourquoi venait-il aujourd'hui ? Avait-il remonté sa trace ? L'avait il dénoncé ? C'était dans un tourbillon de pensées qui lui donnait le tournis, qu'elle revit pour la première fois depuis des années Toma Dresden. |
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Auror Licorne Céleste Adulte
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 25/09/2022 à 23:46:37
* Le Dresden profita quelques temps du calme de la boutique pour souffler et se détendre un peu. Il fallait croire que la chaleur de l'extérieur associée à sa petite promenade n'avaient pas fait bon ménage. Il passa alors lentement sa main dans ses cheveux, les coiffant rapidement en les amenant vers l'arrière de sa nuque. C'était sans doute un réflexe idiot, mais il préférait être un tant soit peu présentable s'il venait à croiser quelqu'un dans cette boutique.
Ce qui ne manqua d'ailleurs pas d'arriver puisqu'en s'avançant un peu plus dans la pièce, il remarqua une personne assise devant un bureau. Il salua rapidement ladite personne, ne sachant pas vraiment s'il s'agissait de la tenancière de la boutique ou d'une employée. Mais quoiqu'il en soit, la politesse restait de mise. Une courte balade dans l'endroit lui permit de regarder les pièces destinées à la vente et d'admirer le travail manuel qui était effectué dans ce lieu. Il avait toujours eu une certaine admiration envers les personnes capables d'une telle minutie. Maladroit comme il était, il ne s'était jamais attardé sur ce genre de profession où la rigueur était quelque chose de commun. Il fut néanmoins tiré de sa courte rêverie lorsqu'il entendit un raclement de gorge provenant d'une nouvelle employée qui venait d'apparaître dans la pièce. Il ne voulait pas paraître insistant mais il ne put s'empêcher de fixer la nouvelle venue qui avait un air familier. Il lui était impossible de mette un nom sur le visage qui le fixait également. Ne voulant pas installer de malaise, il se détourna rapidement de son regard mais s'étonna de remarquer une sorte d'appréhension ou de peur sur le visage de la jeune femme. Peu importe, ce n'étaient pas ses affaires. Mais au moment même où il s’apprêtait à se concentrer sur d'autres pièces de coutures, un bruit sourd le poussa à fixer de nouveau la direction de la jeune femme. Cette dernière, qui venait de faire tomber une grosse pile de feuilles par terre, semblait vraiment perturbée, pour une raison qu'il ignorait, et l'autre femme qui semblait donc être sa supérieure ne la voyait pas du bon œil. Ce moment lui permit tout de même de mettre un prénom sur le visage de la fameuse jeune femme : Kathleen. C'est ce qui lui semblait avoir entendu lorsque la supérieure avait soufflé un nom. Au moins, il en savait un peu plus. Mais il ne pouvait pas rester là sans rien faire. L'employée semblait être suffisamment stressée pour que la situation ne vire pas encore plus au cauchemar, entre gêne et terreur. La combinaison de ces deux émotions était pour le moins étrange mais Toma n'arrivait pas à distinguer laquelle des deux se rapprochait le plus de l'expression de Kathleen. Quoiqu'il en soit, il se devait d'agir et avança d'instinct en direction de celle qu'il voulait momentanément aider. Essayant d'arborer un air serein et compatissant, il saisit les feuilles restantes, éparpillées sur le sol, que Kathleen n’avait pas encore ramassé avant de les lui tendre amicalement. * - Tenez, il vous reste ceci. * C'était une intervention courte, mais qui avait le mérite d'aller à l'essentiel. Mais réflexion faite, il ne s'était même pas présenté. Peut-être que l'évocation de son nom déclencherai un quelconque souvenir chez Kathleen qui l'aiderait à savoir d'où lui venait cet air familier. Donc autant tenter le tout pour le tout sans alourdir davantage l'ambiance. * - Excusez-moi, je me présente, Toma Dresden. Je ne suis que de passage mais vous sembliez en difficulté donc je me suis permis d'apporter mon aide. |
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Elfe des Trois Balais
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 26/09/2022 à 01:40:35 - Modifié : 26/09/2022 à 01:40:59 Elle était fiévreuse, elle s’efforçait à garder une attitude détaché mais c’était bien trop compliqué. Kathleen murmura un petit mot d’excuse destiné à sa patronne. Elle tremblait légèrement et cela était visible, elle sentait le regard de l’homme l’analyser ce qui la fit davantage angoisser. Elle était partagé entre un sentiment d’euphorie, la joie de retrouver un ami d’antan, une connaissance, quelqu’un qui ne l’aurait pas laissé tombé contre la crainte paranoïaque d’être reconnue et jugée pour ses crimes. Mais elle savait le Dresden sage, peut-être ne la jugerait elle pas ? Il était amusant d’observer les tiraillements mentaux de la jeune femme, cette dernière fit, sans s’en rendre compte des progrès face à sa phobie. Elle accepta sans broncher la pile de papier tendue par le Dresden, sans le regarder dans les yeux certes mais elle acceptait quelque chose venant de la main d’un homme. Une première. C’est d’ailleurs la mine surprise de la supérieure qui fit se rendre compte à Kathleen de son geste. Cela n’était pas tant surprenant quand on avait le contexte, elle le connaissait d’avant ses traumatismes. Et ce n’était pas tant un homme à l’époque. Plutôt un garçon jovial et sympathique. Une sorte de figure fraternelle. Kathleen ne l’avait pas associé une seconde à l’homme qui l’était aujourd’hui. Peut etre aurait elle du ? À présent elle se sentait mal davantage parce qu’il la surplombait en taille. Il pouvait lui faire du mal sans même forcer. Elle secoua la tête, tentant de faire fuir ces pensées sombres. Un souvenir apparu dans son esprit ; Elle se rappelait encore de l’époque ou elle était légèrement plus grande que lui, elle le narguait d’ailleurs puérilement à ce sujet, savant parfaitement jadis que ce dernier allait la dépasser un jour. Il n’avait pas plus de onze, douze ans avant. Tout était tellement mieux avant. Daiko était vivant, elle était vivante, elle avait des amis. Kathleen était morte le jour ou Daiko le fut. Pas un jour, elle ne pensait pas à lui, à son gentil visage, son innocence et sa bonté sans égale. En ce point, il ressemblait au jaune et noir. Peut etre était ce pour cela que la Kye avait fini par l’accepter dans son coeur ? Ne vous excusez pas…
Dit elle en balbutiant. Je suis Kathleen Kye la couturière.
Elle se baissa pour ramasser les dernières feuilles mais fit tomber sa baguette de sa poche, affichant clairement son appartenance au monde des sorciers. Il est vrai que le Dresden n’en avait aucune idée puisqu’il était dans une boutique moldue, assez loin du quartier des sorciers et du chemin de traverse. Pourquoi était il là d’ailleurs ? « Encore ce bâton Kathleen ? » Railla sa patronne qui était convaincue qu’il ne s’agissait que d’un simple bâton « Porte bonheur » de Kathleen. Elle lui sourit pour s’excuser encore une fois, il était marrant de lui cacher tout un univers sans qu’elle ne s’en rende compte. La brune rangea sa baguette dans sa poche. Elle posa les papiers sur le comptoir pour informer sa patronne de l’invalidité des papiers. Dans un énième soupir, la patronne dit qu’elle allait tout ré-imprimer. « Je te laisse t’occuper du client puisque tu n’as pas de mal avec lui étonnamment » Elle faisait surement référence a la timidité et peur maladive de la jeune femme quand il s’agissait de s’adresser a la gente masculine. Elle ne pouvait pas deviner le lien qui unissait les deux sorciers. Toma n’était pas un homme pour Kathleen, il serait l’éternel enfant rieur et calme que la verte et argent avait connu. Elle acquiesça, passant derrière le comptoir alors que la patronne prenait le chemin vers la boutique arrière laissant les deux seuls. Elle rougissait à plein nez et sa voix était aigue, presque inaudible. Si elle avait à priori moins de mal à s’adresser à Toma qu’a un « homme », elle ne pouvait tout de meme pas omettre complètement cette partie de lui. Mais arriva tout de même a murmurer : De quoi avez vous besoin monsieur Dresden ? |
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Auror Licorne Céleste Adulte
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 27/09/2022 à 00:16:26 - Modifié : 27/09/2022 à 00:24:35
* Étrangement, aucune des issues envisagées par Toma ne s'était vraiment réalisée suite à son intervention. Non pas qu'il ait fait quelque chose de spécialement mémorable, loin de là, mais l'évocation de son nom sembla laisser la dénommée Kathleen de marbre. Enfin, elle semblait surtout rester dans son état de stress et de peur, même si cette dernière émotion paraissait légèrement atténuée. Le Dresden n'était pas un psychomage dans l'âme, ou même un légiliment accompli, mais il avait toujours eu une certaines facilité à décoder les émotion des autres. Ce qui était d'ailleurs en contradiction totale avec sa maladresse apparente dans certaines situation sociale, mais c'était un autre sujet. Il put tout de même entendre la voix faiblarde de Kathleen qui semblait s'écraser devant l'autorité apparente de la cheffe des lieux. *
- Ne vous excusez pas… Je suis Kathleen Kye la couturière. * Bien, il avait désormais son son nom et son prénom, mais le tout ne lui disait toujours rien. Il avait pourtant l'étrange sensation que son visage lui évoquait un souvenir lointain, comme une proche qu'il n'aurait pas vu depuis des années et qu'il rencontrait de nouveau. Et même en se concentrant, sans paraitre insistant, rien ne venait. C'était comme s'il essayait de retrouver un vieux texte débuté dans un cahier de brouillon, où l'histoire était en cours d'écriture, mais qu'il ne parvenait pas à retrouver quoi que ce soit. En tout cas, il avait terminé sa mission et regardait maintenant comment aller évoluer l'ambiance dans la salle. La jeune employée semblait maintenant plus distante, comme si elle essayait de refouler nombre d'émotions. Sa patronne, en revanche, paraissait presque habituée par la situation, ne prêtant pas plus d'attention que nécessaire à l'état de Kathleen. Elle fit tout de même une remarque suggérant que Kathleen serait apparemment plus apte à s'occuper de Toma que d'autres hommes venant au magasin. Tant mieux ... Seulement, là encore, un élément de plus se déclencha et fit tourner les cellules grises de l'astronome. Depuis son entrée dans le magasin, il avait déjà été tenté de repartir dans l'exploration des quelques pièces de couture du magasin. Mais la première fois, qui ne remontait d’ailleurs à guère plus que quelques minutes en arrière, Kathleen avait attiré son attention en faisant tomber sa pile de papiers. Et à cet instant précis, au moment même où il voyait que la Kye avait repris presque tous ses documents et qu'il allait passer à autre chose, il entendit un nouvel objet tomber sur le sol de la boutique. Il n'y aurait pas prêté plus d'attention que cela si la patronne n'avait pas fait une remarque, presque sarcastique, à propos de l'objet en question. L'astronome regarda donc l'objet qui était au centre de l'attention et ne mit pas plus de deux secondes avant de le reconnaître. Une baguette magique. Qu'est-ce qu'un tel objet pouvait bien faire dans un endroit pareil ? Il y a des moments où on sent que l'univers tout entier essaye de nous communiquer un message. Soit par des faits anodins mis bout à bout, soit par des faits plus inhabituels. Et sa visite dans la boutique aurait pu être totalement anodine. Lui, un client potentiel - ou un visiteur - parmi tant d'autres, admirant le travail effectué. Mais là, les deux actions s’étaient enchainées dans un laps de temps suffisamment court pour que, mises bout à bout, le Dresden finisse par envisager qu'il fallait vraiment savoir d'où lui venait cette sensation de familiarité vis à vis de Kathleen. Il n'était d'ailleurs pas du genre à sauter sur la première occasion avant d'aborder quelqu’un. Mais là, on lui offrait une occasion en or. La gérante suggérerait effectivement à Kathleen de s'occuper de lui. Mais s'il voulait vraiment en savoir plus à propos de Kathleen, ils devaient se retrouver tous les deux seuls à seuls, sans la présence de la tenancière. Il pensa alors rapidement à une petite astuce, espérant tout de même que son micro plan aboutisse. Pour ne pas créer un trop grand décalage avec la situation concourante, Toma prétendit s'intéresser à une pièce particulière, en vue d'un achat, et souhaitait donc se faire conseiller. * - Merci pour votre aide Kathleen. J'ai effectivement une de vos pièces en vue et j'aimerai en savoir plus. Elle se trouve par là .. * Il avait terminé sa phrase en désignant de son bras droit une zone plus éloignée, leur permettait ainsi de se mettre à l'écart. Il commença alors par s'y diriger, laissant la couturière passer devant lui et en profita pour lui glisser un bout de parchemin dans sa main gauche * - Ah, il me semble que vous avez oublié de ramasser ceci, c'était par terre. * Toma savait parfaitement que la Kye avait tout ramassé, mais c’était l’excuse toute faite pour lui donner un morceau de papier dans ces circonstances. Tel qu'il le lui avait donné, le papier était vierge. Mais Toma en avait un très semblable qu'il avait ensorcelé dans sa poche, en même temps que celui qu'il venait de donner, et espérait pouvoir faire aboutir ses petites manœuvres dans quelques instants tout au plus. * |
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Elfe des Trois Balais
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 29/09/2022 à 01:47:36 Sa main gauche se referma sur un papier froid quelque peu froissé alors qu’elle se dirigeait vers le coin de la boutique désigné par le Dresden. Maintenant, elle était juste curieuse de savoir comment le jeune homme allait annoncer son appartenance au monde magique. Un coming out très spécial qui s’annonçait comique. Cette boule dans son estomac se dissipait presque pour laisser part à l’exaltation, le souvenir des farces qu’ils se faisaient jadis mutuellement, comme si cette situation n’était que l’apogée de leurs jeux d’enfance. Le destin ne faisait rien au hasard, et si Toma Dresden était face à elle aujourd’hui, c’est qu’une force supérieure l’avait prédestiné. Appelez ça comme vous voulez, Dieu, Mercure qui rétrograde, Boudha, la chance. Il était en face d’elle pour une raison. Pour clôturer un temps, une histoire, une partie de sa vie qu’elle pensait pourtant être scellé à jamais. Elle remercia le client pour son papier, le gardant dans sa main sans y jeter un coup d’oeil. Si il voulait se dévoiler, il allait le faire autrement qu’à l’écrit. Elle voulait du spectacle, de l’entertainment. Et ça, c’est un trait de caractère qui n’avait pas changé au fil des années, elle restait cette enfant malicieuse en quête d’attention et de farces pour rythmé sa vie et bousculer la routine qu’elle haïssait tant. Vous êtes intéressé par les robes de nuit femme ?
En effet, c’était la direction que le Dresden avait pris pour surement attirer Kathleen dans l’endroit le plus reculé de l’arrière boutique, mais le choix restait comique. Elle décida d’afficher l’air le plus innocent possible, hors de question de lui faciliter la tache. Et puis, loin d’elle l’idée d’attribuer un genre aux vêtements, c’est seulement la collection qui se nommait ainsi, le Toma pouvait s’habiller comme il le souhaitait, mais connaissant de loin son style vestimentaire, Kathleen doutait cruellement sur ses préférences quant à porter une robe de nuit style année 30 pour dormir. Elle s’amusait réellement, le sentiment de cacher un secret douloureux mais surtout d’être dans l’un de leurs jeux. Cacher sa véritable identité à quelqu’un qui vous connait, c’était d’une inégalité succulente. Posant finalement le papier sur une table basse non loin d’elle, elle se mit a chercher une robe de la taille de Toma sans même attendre sa réponse. Elle dénicha finalement une robe taille XL, orange à pois et à froufrou immonde ; l’image qu’elle se faisait du Dresden en somme. Elle retint un rire quand elle tendit le cintre au sorcier.
Ce n’est malheureusement (elle insista étrangement sur le malheureusement) pas l’une de mes créations mais celle de ma supérieure, les cabines d’essayages sont à votre droite en cas de besoin.
Elle avait toujours une voix peu audible, mais elle réussissait tout de même à faire du sarcasme. Elle réajusta les autres robes de nuits qu’elle avait quelque peu dérangé pour dénicher LA pièce parfaite pour son client avant d’épousseter sa robe débardeur corsettée d’une marque moldue cossue. Elle se retourna vers Toma, un sourire malicieux aux lèvres et les yeux pétillants d’espièglerie. |
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Auror Licorne Céleste Adulte
PJS de Wellan Glenn |
Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 02/10/2022 à 20:01:06
* Il y a des moments dans la vie où un plan vous semble se dérouler comme sur des roulettes. Un petit stress est présent au début, puis l'adrénaline commence à prendre le dessus, et vous finissez par déstresser et vivre le moment présent lorsque toutes les pièces du puzzle commencent réellement à s'emboiter les unes dans les autres.
L'espace d'un instant, Toma fut dans la troisième phase. Il avait réussi tant bien que mal à isoler Kathleen et à la conduire dans un endroit un peu reculé du magasin. Il avait également pu ensorceler deux bouts de papier par un sortilège protéiforme, dans sa poche, et en avait subtilement passé un à la Kye. Tout était donc pour le mieux. Tout, si ce n'est qu'il n'avait pas prévu que la Kye compliquerait le plan. L'idée de l'écarter de sa cheffe lui avait paru sympathique, si ce n'est qu'il n'avait pas vraiment fait attention à l’endroit qu'il indiquait au moment où il lui avait montré une direction. Et visiblement, ce genre de détail avait attiré l'attention de Kathleen qui en avait profité pour ... se jouer de lui. D'ailleurs, en parlant d'elle, son attitude semblait avoir bien changé. Craintive, timide et avec un visage qui exprimait clairement de la peur, elle était presque devenue enjouée pou ne pas dire carrément joueuse. Un tel changement de personnalité était assez marquant pour que Toma se demande ce qui avait bien pu changer en l'espace de quelque secondes. L'avait-elle reconnu en tant que visage familier qu'il n’arrivait toujours pas à retrouver dans sa mémoire, ou voulait-elle simplement se jouer d'un client, comme l'occasion lui était donnée ? La deuxième option paraissant peu probable, et Toma ayant l'intime conviction que sa baguette magique associée à son caractère lui rappelait vaguement une personne, il devait en avoir le cœur net et aller au bout de sa démarche. Mais le plan qu'il avait mis en marche se compliquait de secondes en secondes étant donné que Kathleen en avait visiblement décidé tout autrement. Et, joueuse comme elle semblait l'être, elle ne lui donna d'ailleurs pas l'occasion de dire quoi que ce soit. Il se retrouvait presque en position de victime d'un de ses tours qui avait pour seul but de l’embarrasser et il devait donc trouver une alternative, un moyen de se sorti de là tout en finissant tant bien que mal son plan plus ou moins au point. Au moment où elle sembla s'arrêter pour lui proposer une robe qui serait à sa taille, ou plutôt pour analyser comment il allait s'en sortir, le Dresden en profita pour changer le rythme de l'action et l'accéléra à son avantage. * - Hahaha je vous remercie pour votre engouement, il est plaisant de voir que vous avez à cœur de conseiller vos clients. Mais la robe ne sera pas pour moi. Ma sœur se marie bientôt et je suis donc à la recherche d'un petit quelque chose à lui offrir pour l'occasion. Son mari me fait confiance. * Il y avait clairement trop de détails dans cette improvisation, mais Kathleen ne s'y attendrait pas forcément et c’était donc l’occasion pour inverser les rôles. Et puis ,en soit, il n'avait pas mentit sur toute la ligne. Il avait bien une sœur. Mais elle ne se mariait pas, aux dernières nouvelles. Mais ça restait un bon prétexte pour se sortir de cette situation. Ayant donc réussi à temporiser quelques instants, il lui fallut une ou deux secondes avant d'enchaîner et trouver quoi dire pour sortir du magasin. * - Je ne pense pas que je prendrai cette pièce aujourd'hui même, je dois tout de même m'assurer que les bonnes tailles sont présentes. Mais je repasserai un autre jour, j'espère que vous n'aurait pas tout vendu d'ici là ! En tout cas, ce fut un plaisir, je vous remercie. * Durant cette deuxième tirade, il avait salué de loin la cheffe de la boutique, lui indiquant clairement qu'il allait partir. Mais il avait mit volontairement une marque de sarcasme sur sa deuxième phrase, à destination de Kathleen, histoire de lui montrer qu'il avait un minimum de répondant. Il ne se fit cependant pas attendre et s'éclipsa rapidement de l'endroit puis finit par sortir en douceur du magasin. Heureusement pour lui, la chaleur crevante de l'après-midi avant fini par s'estomper doucement. Et à sa grande surprise, un petit café avec terrasse semblait ouvert à tout juste une centaine de mètres de la boutique. Cela allait grandement l'avantager et il pourrait terminer son plan, l’air de rien. Il s'assit donc à la terrasse en commandant rapidement un café, puis prit son bout de parchemin ensorcelé. Après avoir demandé de quoi écrire à un serveur qui passait, l'espace de quelque secondes, il apposa quelques mots sur ce fameux papier. Rendez-vous au café après votre service , 100 mètres à gauche de la boutique. T.D. En faisant ceci, il avait espoir que Kathleen voit son message comme celui-ci était censé se transférer également sur son bout de parchemin, via le sortilège. Mais pour s'assurer que la chose soit bien visible, il sortit aussi discrètement que possible sa baguette et la pointa en direction de son bout de papier. Aucun moldu à l’horizon ? Il pouvait y aller. Une minuscule flamme sortit de sa baguette et il approcha son bout de parchemin pour que celui-ci brunisse doucement avant de commencer à se carboniser complètement et à cramer. L'avantage est que Kathleen serait normalement alertée par le phénomène, mais aurait le temps de lire le message puisque la carbonisation était très lente. Toma n'eut à attendre que quelques secondes avant que son bout de parchemin soit complètement consumé. Il ne restait plus qu'à guetter l'arrivée de Kathleen. * |
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Elfe des Trois Balais
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 05/10/2022 à 04:12:15
c long et parelu jsuis malade tmtc
Eh bien, si Kathleen n’était pas aussi douée en mensonge et en dissimulation, elle aurait presque cru au mensonge de Toma. Ou peut-être était-ce une réalité anticipée ? QUAND sa soeur se mariera, il lui cherchera peut-être vraiment une robe de nuit. La jeune femme, aimait se définir comme « enjoliveuse de la réalité », ou encore comme « devineresse du futur », ainsi elle n’était pas réellement une menteuse… Longtemps, cette fantaisie lui avait causé des soucis, elle était l’enfant « menteur », « espiègle », « problématique » et était définitivement enfermée par sa famille dans cette case d’enfant dramatique et comédien : la moindre de ses réactions étaient jugés inappropriés et illégitimes. Si bien qu’elle ne finit par ne plus rien dire, jamais. Seul son défunt frère l’écoutait et donnait de l’importance à ses mots et ses ressentiments, il était le seul, et fut définitivement le seul à l’avoir réellement écouté. Depuis Kathleen taisait ses sentiments, ses peurs, craintes ; elle s’angoissait certes, mais n’avait peur de rien. Parfois, elle osait prendre la parole, se confier quelque peu sur ses ressentiments présent mais toujours avec cette appréhension d’être réprimandé par son interlocuteur, « d’abuser » ou « d’en faire tout un plat » . Il était assez drôle de voir le Dresden essayer de rendre son mensonge cohérent, Kathleen garda son sourire presque moqueur tout le long, cette situation était lunaire. Mais la jeune femme n’eut même pas le temps de lui proposer l’alternative vert kaki surmontée de jolis noeuds papillon jaune fluo que le jeune homme était déjà en dehors de la boutique (surement effaré par les gouts vestimentaires de la Kye, ou par son humour très spécial…). Une tentative de s’imposer teinté de sarcasme alors ? Cela aurait pu marcher en effet, si le jeune homme ne s’était pas avancé en toute confiance vers cette partie de la boutique en réclamant la très somptueuse pièce « destiné à sa soi-disant soeur pour son mariage et que son mari lui faisait confiance ». Maintenant Kathleen ne pouvait retirer l’image de Toma portant cette robe affreuse, ce qui fit glousser de plus belle l’asiatique. Non, elle ne le prendrait définitivement pas au sérieux à cet instant. Après le départ impromptu du professeur, Kathleen ressentit un poids en moins sur ses épaules. Même s’il s’agissait de quelqu’un qu’elle connaissait et que ce dernier avait réussi a quelque peu (et malgré lui) a détendre l’atmosphère, la Kye fût tout de même crispée tout le long de l’échange. Elle se félicita néanmoins pour le courage dont elle fit preuve en adressant la parole à Toma qui restait un homme. Profitant du silence de la boutique et de l’absence de sa cheffe, Kathleen prit un balai décidant de nettoyer le sol. Il était illuminé par les rayons du soleil qui traversait la vitre formant des jolis petits arc en ciel sur le parterre. Ces moments, pourtant dénué de magie étaient féerique. La verte et argent sourit, balayant gaiment, chantonnant doucement se remémorant l’échange comique qu’elle eut avec cet ami qu’elle ne pensait ne jamais revoir. C’est l’exclamation affolé et brutale de sa supérieur qui la fit redescendre de son petit nuage. La Kye ne put même pas comprendre la situation qu’elle se retrouvait tirée hors de la boutique accompagnée de la somptueuse mélodie d’alarme d’incendie. Elle n’y comprenait foutrement rien. Les hurlements de sa supérieur brouillaient la capacité de compréhension de la Kye. La seule chose qu’elle put dégager de ses braillements était « feu, papier, dangereux, bombe » ? Un feu s’était déclaré dans la boutique ? Mais quand ça ? Et où ? Kathleen aurait entendu quelque chose, ou au moins senti une odeur de cramé, mais peut-être était-ce passé sous ses radars ? La supérieure sortit son petit carré lumineux pour taper le numéro de ce que Kathleen devinait être les messieurs qui vont dans le feu pour l’éteindre. Drole de concept d’ailleurs, d’appeler quelqu’un une bagatelle, un simple sort suffit. L’asiatique soupira vraiment agacé, tout d’abord par le stress de la situation, puis par les braillements incessant qui devenaient vraiment de plus en plus aigus. Si ce n’était qu’un feu, elle pouvait l’éteindre. Elle s’apprêta à re-rentrer dans la boutique, baguette à la main pour éteindre le prétendu feu mais la cheffe la tira violemment en arrière, criant de plus belle qu’elle y « risquait sa vie » et « qu’elle ne pouvait perdre une employé aussi tragiquement ». Pour améliorer le tout, les passants, affolés par les cris de la cheffe avaient également appelés les pompiers, et ce n’est que quelques secondes après que les hurlements de la sirène cette fois ci, se firent entendre. En quelques secondes ils déployèrent le matériel pour pénétrer dans la boutique « enflammée ». Et effectivement, ils ressortirent bredouille et même déboussolés. Où était le feu ? Où était la bombe ? Surement dans l’imagination débordante de la supérieur, pensa Kathleen les dents serrées en massant ses tempes. Les pompiers ressortirent avec un petit papier froissé qui dégageait une légère presque imperceptible fumée qu’elle récupéra. Ce n’est qu’à ce moment là que la Kye comprit la situation et se frappa le front de désespoir. Elle ne savait à ce moment qui était le plus débile d’entre les deux, la supérieure ou le sorcier adepte des robes de nuits à froufrou. Elle passa bien une quinzaine de minutes à s’excuser auprès des pompiers (très en colère d’ailleurs de s’être déplacé pour rien) et a rassurer sa cheffe, visiblement traumatisé. La foule curieuse toujours présente devant la boutique commençait réellement à l’étouffer, elle sentait qu’elle devait s’éloigner au plus vite. Elle profita de l’inattention de sa cheffe qui discutait fiévreusement de cet incident avec une passante pour s’éclipser discrètement. Elle pris la rue qui lui semblait être la moins peuplé pour ouvrir le petit papier froissé et chaud laissé par le Dresden. Par chance, elle était d’ailleurs dans cette même rue menant au café. Elle s’avança rapidement vers le café et repéra le jeune homme assis. Ni une, ni deux, elle fonça vers lui, sourcils froncés. Dites donc, vous avez une manière bien spéciale de donner rendez-vous au gens vous ! Sa petite voix fluette se brisait presque sous l’effet de la colère, s’il avait fait attention autour de lui avant de jeter le sort, il aurait pu au moins se dire que la Kye ne serait pas forcément seule à voir le papier “apparaitre”. D’ailleurs pourquoi voulait-il la voir en dehors du magasin ? Il avait surement ressenti un sentiment de déjà vu ? Mais était-ce une raison pour créé du grabuge à ce point ? N’avait il pas réfléchi au conséquence d’utiliser de la magie dans un quartier aussi conservateur et archaïque que celui ci ? Elle avait même entendu alors qu’elle s’éloignait sa supérieure parler d’une manifestation divine. Il était certain qu’elle allait paniquer ! Une vieille femme comme elle ! Elle se massa une énième fois les tempes pour se laisser tomber sur la chaise près du Dresden, ses capacités sociales épuisés. |
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 08/10/2022 à 17:09:14
* Toma avait vite rangé sa baguette après l'avoir sortie pour mettre son plan à exécution. L'avantage d'un tel endroit, surtout à ce moment de la journée, était que le nombre de passants qui circulait dans les rues décroissait d’instant en instant. Le café n’étant lui non plus pas très occupé, il n’avait pas eu trop de soucis à lancer son sortilège sans se faire remarquer. Et maintenant, il attendait patiemment que la fameuse Kathleen vienne le rejoindre.
Une pointe d’appréhension le guettait malgré l’exécution de son plan comme il l’avait souhaité. Il n’était pas à labri que la Kye ne voit absolument le pas le parchemin brûlé, mais cette dernière pouvait aussi ne pas venir au rendez-vous. Il était cependant loin de se douter de la tournure qu'aller prendre son plan à l'intérieur même du magasin. Après quelques minutes, il entendit effectivement une alarme incendie. Un imposant véhicule transportant des gens portant de grands tuyaux fit également son apparition, quelques instants plus tard. Il ne put s'empêcher de rire intérieurement lorsqu'il constata que ces individus avaient pour but d'éteindre un feu. Il était très probablement à l'origine de l'évènement, mais il fallait tout de même avouer que la propriétaire des lieux en avait fait un drame. L'expression des professionnels à la fin de l'intervention confirma d'ailleurs ses pensées, ils étaient clairement venus pour rien. Il put néanmoins voir Kathleen essayer de rassurer sa supérieure qui avait l'air totalement traumatisée par la chose, puis s'éclipser ailleurs pour lire son mot. Du moins, c'est ce qu'il déduisit lorsqu'il la vit réapparaitre dans la rue et se diriger vers la terrasse du café en trombe, l'air assez furieuse. Cette deuxième rencontre promettait d'être intéressante. Une fois que la Kye atteignit son niveau, Toma put constater quelle semblait effectivement furieuse, mais également exténuée. Etait-ce uniquement dû à cet évènement ou y avait-il d'autres raisons ? Il tenterait peut-être d'en savoir plus. Mais en attendant, la première remarque ne tarda pas à venir. * - Dites donc, vous avez une manière bien spéciale de donner rendez-vous au gens vous ! * Il devait avouer que le plan était loin d'être banal, mais à situation exceptionnelle, plan exceptionnel. Quoiqu'il en soit, voyant l'air exténué de la Kye, il ne put s'empêcher d'avoir un léger rire en la regardant. Maintenant qu'ils étaient tous les deux, l'astronome allait obtenir des réponses. Mais avant cela, il devait désamorcer la situation pour revenir sur une atmosphère plus sereine, exception faite du camion de pompier qui commençait tout juste à quitter les lieux près de la boutique et qui rappelait forcément l'évènement. * - Et bien déjà, re-bonjour, Kathleen. Vous pouvez évidemment vous asseoir en face, c'est fait pour. * Il faisait exprès de ne faire aucune référence aux évènements qui venaient de se produire. Peut-être pour la déstabiliser, mais aussi passer à autre chose. Il devait néanmoins savoir si Kathleen n’était venue que par colère et pour trouver des explications, ou si leur rencontre - ou peut-être retrouvaille - l’intriguait également et l'avait amenée ici pour avoir des réponses. * - Est-ce que je peux vous demander pour quelle raison vous avez décidé de venir à ce rendez-vous ? Parce que, soyons honnête, vous auriez très bien pu m'ignorer. Après tout, on ne se connait pas vraiment. * Il avait évidemment fait exprès de placer sa dernière phrase, dans le seul but de voir comment elle réagirait. Il était clairement en terrain mouvant et avançait à tâtons dans cette discussion, tendant quelques perches pour examiner laquelle elle saisirait. * |
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Elfe des Trois Balais
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 15/10/2022 à 02:57:29 Pourquoi avait-elle décidé de venir ? Elle n’y avait pas tant réfléchi que ça, elle avait presque pris machinalement le chemin vers le bar pour échapper l’effervescence de la foule. Elle souffla du nez, esquissant un petit sourire ; le Dresden avait vraiment débuté la conversation sans même faire allusion aux événements ? Ou même a sa manière de proposer un rendez-vous ? Il arborait un air détaché que la Kye reconnaissait bien là. Eh bien c’est assez commun pour les clients désireux de faire un achat en secret comme celui ci (elle faisait référence à la robe de nuit) de ne pas encaisser la transaction dans la boutique même, et d’avoir une livraison à domicile. Les clients n’assument pas toujours leur style publiquement.
Elle esquissa un sourire taquin. Vous pouvez me l’avouer que cette robe n’est pour votre soeur cher Toma, j’ai l’habitude des clients timides.
Kathleen était décidé à ne pas lui faciliter la chose, aucune allusion ou demi-mot ne sera accepté, elle voulait l’entendre poser ses questions telle qu’elles sont dans son esprit. ET puis, l’asiatique était persuadée que si elle l’aidait trop, elle serait forcément découverte. Toma n’était pas stupide, il devait se douter que quelque chose clochait, outre son appartenance au monde des sorciers. La Kye ancra son regard dans le sien lorsqu’il fit référence au fait que les deux sorciers ne se connaissaient pas. C’était la première fois que la brune osait le regarder dans les yeux. Elle réprima un frisson électrique qui traversa son être, ce regard brun qui semblait la sonder de partout sans trouver l’élément manquant, la réponse à ses questions. Et pourtant, derrière ce regard gris orageux, c’était l’enfant qu’il avait toujours connu, qu’il avait côtoyé. Ils se connaissaient, et à travers se regard qui voulait finalement tout dire et rien à la fois, Kathleen espérait qu’il comprenne sans qu’elle n’ait rien à dire. Elle était fatigué de ce secret, de cet esprit de vengeance qui lui collait à la peau qu’importe ce qu’elle faisait. La colère animait son existence, faisait bouillonner ses veines, enflammait son corps. La colère était sa batterie, la raison pour laquelle elle continuait de vive, de se battre. Mais l’acidité de la négativité devenait âpre, usait son esprit qui, embrumé par cette négativité se retrouvait perdu et seul dans un océan de ténèbres. Kye rêvait de support, de positivité mais fut vite persuadé de son démérite, elle n’était légitime à recevoir de l’amour, de l’affection. Elle était de ceux qui méritait Azkaban, la souffrance éternelle, la douleur. Revoir le Dresden provoquait un sentiment contradictoire et douloureusement agréable, replonger dans sa petite enfance, où elle était trop immature pour voir le mal, trop autocentrée pour faire du bien. Elle vivait dans le parfait milieu, ne s’occupant ni de faire le mal volontairement ni le bien. Elle vivait pour elle, sans jamais se poser de question, motivée uniquement par des désirs égoïstement enfantins. Elle commanda un café crème pour reporter son attention sur son interlocuteur. J’aurai pu vous ignorez oui, mais je peux toujours le faire maintenant si vous voulez… Elle tourna sa chaise légèrement sur le côté de sorte à ne plus être en face du Dresden, donnant l’impression donc, qu’elle l’ignorait (et elle était toute fière de sa boutade). |
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 19/10/2022 à 03:43:33 - Modifié : 19/10/2022 à 09:32:01
* L'astronome ne put s'empêcher de sourire et de laisser échapper un rire lorsqu'il entendit Kathleen mentionner la robe qu'il avait prétendu vouloir acheter pour sa sœur. La Kye ne semblait pas vouloir se dévoiler à lui tout de suite et entrait dans son jeu. Très bien. Elle aimait visiblement cette partie d'échec, chacun tentant de déstabiliser l'autre comme il le pouvait, ou au contraire tentant, de se jouer de l’autre le plus possible. Mais aussi étrange que cela puisse paraitre, Toma se prenait au jeu. Il sentait quelque chose, comme une sorte de souvenir lié à une ancienne relation où les choses étaient déjà comme ça. C’est comme si la Kye, de part son attitude, tentait inconsciemment de lui faire remonter à la surface son souvenir manquant. Le visage qu'il avait face à lui était bien différent, et la voix également. Mais l’attitude générale, elle, reflétait quelque chose de beaucoup plus profond qui lui rappelait de plus en plus quelque chose. Et il ne savait pas réellement pourquoi, mais son instinct lui indiquait de suivre Kathleen dans son jeu.
Rebondissant alors sur le sujet de la robe, Toma chercha tout de même à clôturer le sujet afin de passer à quelque chose de plus intéressant. * - C'est vrai, je dois l’admettre, vous avez raison. Cette robe m'a vraiment fait de l’œil comme ça m’était rarement arrivé donc ... j'ai dû improviser étant donné que la situation me perturbait. * Il ne croyait évidemment pas un mot de ce qu'il venait de dire, si ce n’est que la situation qu'il avait vécu dans la boutique était bien déstabilisante, mais pour une autre raison. Néanmoins, le sujet étant passé, il pouvait enchainer sur la suite. Gardant toujours quelques réserves vis à vis des émotions qu'il laissait transparaitre, il gardait son sourire amusé mais put difficilement contenir son sérieux lorsque la Kye se mit à se tourner d'un quart pour être située de profil. Visiblement, illustration à l'appui, elle s'amusait bien. Et la situation amusait également Toma. Il devait admettre qu'elle avait du talent dans la provocation et l'improvisation. Il devait donc réussir à faire passer son message ... subtilement. Il ne lui avait effectivement fallut attendre que quelques secondes supplémentaires avant qu'un flash ne revienne à lui. Le visage d'une jeune fille lui revenait. D'une jeune serpentard même. Il fallait donc utiliser ses informations pour lui faire comprendre subtilement son avancée. * - Si vous souhaitez le faire, soit, c'est votre avis et votre posture. Néanmoins, il est possible que vous ratiez certaines choses qui pourraient vous intéresser ... * Il avait fait exprès d'accentuer certaines consonnes qui n'étaient pas sans rappeler les représentations respectives de leurs maisons à l'école de magie. Il était maintenant presque sûr que la Kye était une ancienne connaissance venant de Poudlard12, du temps où il était élève, et que la rivalité serrpentard/poufsouffle était un sujet de taquinerie, si tenté que la Kye soit bien une serpentard. Il avait pour cela une autre question à placer. Il sortit donc son bout de parchemin aux trois quarts carbonisé de sa poche, qu'il avait un tant soit peu réussi à sauver, et le posa sur la table, à la vue de la Kye. * - Il est possible que ce rendez-vous ait été un peu forcé à cause de son frère jumeau que vous avez retrouvé dans la boutique. Néanmoins, à ma connaissance tout du moins, il semblerait que votre bout de vois tombé par terre soit aussi en capacité de faire des choses étonnantes. Où l'avez-vous obtenu ? * Par bout de bois, il entendait évidemment baguette magique et voulait savoir dans quelle direction irait maintenant la Kye. * |
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Elfe des Trois Balais
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 08/11/2022 à 21:05:12 - Modifié : 08/11/2022 à 21:06:30 Que le Dresden rentrait dans son jeu lui faisait étrangement plaisir, elle revivait simplement, ne se préoccupant que du moment présent et des farces qui orchestraient sa vie durant sa scolarité. Pas convaincue, mais satisfaite de cet aveu qui le rendait quelque peu ridicule, la jeune femme pouffa de rire discrètement. Quelque part, elle estimait cet aveu comme une victoire. Néanmoins elle se doutait que le Dresden ressentait un étrange sentiment de déjà-vu à son égard, et même si cela lui faisait énormément plaisir de ne pas être tombé dans les bas-fonds de sa mémoire, elle ne pouvait le laisser recoller les morceaux de sa mémoire petit à petit. Cela serait beaucoup trop dangereux pour la sécurité de la Kye et de sa vie qu'elle avait mis tant d'années à construire. Elle avait fait trop de sacrifice pour tout laisser voler en fumée pour les beaux yeux d'une connaissance passée. Bien qu'elle ne doutait pas du bon fond que pouvait avoir l'ex poufsouffle, personne ne réagissait de manière prévisible à l'énonciation de crimes aussi cruels. C'est d'ailleurs ce qui avait perdu Daiko à l'époque...Sa propre fiancée l'avait jeté au fin fond de l'enfer sans aucune pitié, sans même attendre une explication, sans donner de deuxième chance, sans regret. Ainsi, il avait rassemblé assez d'information pour faire le lien avec Poudlard. Il se rappelait donc d'une serpentard et surement d'une relation explosive remplie de chamaillerie comme actuellement C'est dans une jolie mais vulgaire allitération que le jeune homme essaya de faire passer un message. Ce n'est pas avec une aussi simple figure de style que la Kye allait cracher le morceau (même si, elle ne le cracherait pas dans tous les cas). Toma sortit avant de poser sur la table le fameux papier qui lui causa bien des ennuis pour faire référence à la baguette de la verte et argent. 33cm en eucalyptus et un crin de licorne, elle était une alliée de force pour ce qui touche à la médicomagie et la magie blanche. Quelle ironie...Quand elle y pensait, elle se demandait encore comment sa baguette lui obéissait, elle de par qui elle a torturé, et fait du mal. Peut-être que la baguette était persuadée de sa rédemption, qu'elle reviendrait sur le chemin de la droiture un jour ? À cela, Kathleen avait un ricanement mauvais : il était difficile de se refuser la puissance et le pouvoir quand celle-ci s'ouvrait devant vous. Pourquoi devrait--on refuser d'explorer ce chemin aussi sombre soit-il ? Les chercheurs, les passionnés de magie étaient comme hermétiques à cette magie qui existait pourtant pour une raison. Kathleen avait tendance à croire que la magie existe depuis des temps immémoriaux, ou (les) humains n'existait même pas. C'est par la suite que les humains donc, premiers sorciers ont réussi à se servir de cet outil d'une puissance inégalable qui résonne différemment en fonction des sorciers. Une puissance et capacité est donc mise au service de la race humaine, pourquoi se refuser une partie ? L'immoralité n'est qu'un prétexte humain pour poser des limites à la pensée et à la science de la magie. Qui avait-il de mal à cela ? Ou peut-être n'était-ce qu'une excuse faite de toutes pièces par certains sorciers pour mieux pouvoir accaparer cette magie et l'utiliser pour contrôler les esprits, alors que les autres se cantonnaient à ne pas devoir l'utiliser pour cette raison stupide qu'est "l'immoralité" ? Kathleen ne se limiterait pas, elle voyait à travers cette magie un renouveau possible pour le monde et la société sorcière. Il faut parfois repousser les limites de l'acceptable pour découvrir des savoirs salutaires à la race humaine. Plus elle avançait dans ses expériences vengeresses et motivées par une soif de pouvoir, plus les limites de la science s'imposaient à elle. Si la morale ne pouvait l'arrêter, alors ce serait la magie de ses limites quantiques qui l'arrêtera. Mais l'incrédulité à l'épreuve des sens, Kathleen ne croira que ce qu'elle verra. Eh bien disons que là ou je viens, il est normal de faire usage de ces choses pour faciliter son quotidien.
Elle lui sourit amusée, prête à ce qu'il questionne encore ses dires et ses actions. |
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 14/11/2022 à 00:10:09
* Au fur et à mesure des différents éléments qu'il avançait, Toma voyait bien que Kathleen semblait toujours plus amusée par ce jeu qui s'était lentement insinué ente eux deux. Il tendaient des perches, regardait laquelle semblait pendre la Kye et adaptait son propre jeu en fonction. Le chemin qu'ils traçaient à deux était pour le moins sinueux. Si Toma avait cru dans un premier temps que celle qui le regardait dans le blanc des yeux pouvait lui servir de guide dans cette quête pou retrouver son identité si mystérieuse, cette dernière semblait au contraire vouloir le ralentir dans sa progression, lui offrant des réponses toujours assez déconcertantes mais amusantes.
D'un autre côté, il ne savait pas vraiment si elle le faisait de manière volontaire, mais son attitude et les différentes expressions qu'elle arborait sur son visage lui donnaient quelques soupçons d'indice. Le Dresden savait pertinemment qu'elle tentait de faire transparaitre une façade souriante, amusée et même joueuse. Mais cette même façade connaissait quelques changement ça et là. Il suffisait d'un rictus suite à une de ses allusions ou d'un air plus grave l'espace de quelques instants pour que l'astronome puisse voir où il allait décider de les emmener. Puisqu'au final, il fallait bien se l'avouer, c'était plutôt lui qui leur servait de guide. Kathleen, elle, se contentait de jouer. Pour le moment tout du moins. Il avait constaté au fil de ses expériences, en Écosse comme à l'étranger, qu'il parvenait à comprendre avec une certaine aisance l'état émotionnel d'une personne s'il entrait suffisamment longtemps en contact avec elle. Non pas qu'il soit un légilimens accompli, il n'avait d'ailleurs jamais approfondit ce type de formation, mais il se pourrait qu'il ait de légères prédispositions ou juste une aisance naturelle dans ce domaine. Toujours est-il qu'avec ces quelques perches, et les micro réactions associées de la Kye, il avait obtenu certaines réponses. Sa tentative d'allitération avait visiblement fait mouche. Et si elle ne souhaitait pas se dévoiler à lui aussi directement, malgré ses quelques tentatives, il était maintenant pratiquement persuadé qu'ils s'étaient connus. En tout cas, elle lui envoyait plus ou moins intentionnellement ce message, tout en faisant en sorte de ne pas trop lui en dire. Sa réponse sur la provenance de la baguette eut d'ailleurs le mérite de faire grandement sourire le Dresden qui ne s'en cacha pas. Comment allait-il avancer dans ce jeu à la fois sensible et très excitant ? Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas sentit dans ce genre de situation et il aimait bien retrouver cet état d'esprit. En observant pendant quelques secondes les alentours, il se rendit compte que la terrasse du café commençait à se remplir avec le début de soirée qui arrivait. Il devait donc poursuivre l'échange tout en utilisant un vocabulaire qui puisse se fondre dans la masse pour que toute personne un peu trop indiscrète ne puisse rien soupçonner de spécial les concernant. Se souvenant brièvement d'un élément de la réponse de Kathleen, il décida de le réutiliser pour appuyer ses propos. Après tout, si elle décidait de ne pas se révéler à lui, rien ne l'empêchait de le faire de son côté. Leur rencontre et leur ancienne relation remontait à suffisamment de temps pour qu'il ne puisse se souvenir d'elle. Il était donc logique qu'elle n'ait pas connaissance de son train de vie courant et qu'il puisse donc lui en faire part tout en lui offrant des informations qui lui étaient pour le moment inconnues. C'était donc ... un premier pas vers une sorte d'invitation. Du donnant-donnant en quelque sorte. * - De là où vous venez ?! C'est bien surprenant, j'ai moi aussi appris à utiliser ce genre de d'outil bien sympathique là d'où je viens. Cela nous fait donc plus en commun que ce que je pensais. À vrai dire, je suis même allé dans un établissement spécialement prévu à cet effet. Mes parents ont un aspect quelque peu ... élitiste et ils voulaient donc me donner le meilleur enseignement possible pour ce genre de pratique. * Là, Poudlard ne pouvait pas être évoqué plus clairement. Il en avait profité pour caser l'aspect élitiste de ses parents qui étaient de Sang-Pur, tout comme lui, à la différence près qu'ils portaient encore et toujours en haute estime les sorciers de leur rang, considérant même comme inférieurs les moldus et les cracmols. Toma s'était toujours détaché de cette image qu'il considérait comme dépassée et mauvaise. Mais cette information étant passée, en espérant que Kathleen comprenne le sous-entendu, il poursuivit son intervention pour l'informer de sa situation actuelle. * - Mais il faut croire qu'un enseignement de qualité a du bon puisque j'y suis maintenant retourné, mais en tant que professeur d'Astronomie ! * La mention de la matière était bien réfléchie. La plupart des écoles moldus ne disposaient pas de tels cours. Mais la précédente mention d'un établissement élitiste avec des cours spécifiques pouvait laisser planer un certain doute quant au contenu du cursus. Et l'astronomie étant un domaine d'étude connu dans le monde moldu également, ce n'était pas non plus aberrant. Il décida tout de même de clôturer son intervention pour relancer Kathleen. * - Et vous alors, avez-vous eu la chance d'intégrer un tel établissement étant plus jeune ? Il parait qu'il en existe de bons dans le monde et, sans vanter mon lieu de travail, je pense que le mien en est un bon exemple. |
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 18/01/2023 à 21:13:36 Kathleen n'avait guère apprécié ses années à Poudlard, elle n'était ni mauvaise élève ni même embêté mais elle se sentait terriblement loin de sa culture et sa famille. L'europe avait un certain charme, un mode de vie différent, plus libre, moins restrictif mais une tendance à l'individualisme que Kathleen n'affectionnait pas. Le Japon lui manquait et son frère par dessus tout ; ils avaient beau s'envoyer des lettres chaque jours les mots étaient forcément limité ce qui participa à l'enfoncer dans son mal-être à l'époque. Elle avait pourtant des amis à Poudlard, des camarades, dont Toma, mais rien qui n'égalait la profondeur de la relation qu'elle entretenait avec son frère. Alors comme ça le jeune homme était devenu professeur ? Cela n'étonnait guère la Kye qui avait toujours senti une certaine bienveillance et une certaine pédagogie de la part du Dresden, nul doute que la carrière de professeur était faite pour lui. Mais cela était peu rassurant pour la couverture de la jeune femme, en effet, l'ex poufsouffle devait donc avoir accès aux documents des anciens élèves, peut-être repassera t'il le soir même au peigne fin sa promo pour mettre un nom sur le visage et les mots de la Kye qui lui semblent si familier et pourtant si inconnu... Au fur et à mesure que la possibilité d'être démasqué se rapprochait, la jeune femme sentait comme un noeud se former dans son estomac. Elle savait le Dresden perspicace et nul doute qu'il retrouvera ce nom qu'il cherche tant, mais le jeune femme ne voulait pas arrêter la conversation, par égo surement ou par masochisme. Elle ne partirait pas avant d'avoir lavé tout soupçons, fort heureusement elle avait assez bien travaillé sa couverture, Kathleen n'avait donc guère étudié à Poudlard mais à Mahoutokoro et l'astronomie n'était pas une matière enseigné là bas. Oh, comme c'est intéressant ! Je n'avais jamais vu d'école enseignant l'astronomie à ses élèves, c'est très peu commun !
Elle avait pris un ton surpris, et c'était si crédible qu'elle même serait tombé sans son mensonge, m'enfin il était vraiment pas commun d'avoir cet enseignement dans une école, son mensonge était partiellement vrai. Votre école doit être très spéciale haha ! Dans mon école tout aussi élitiste que la votre nous n'étudiions pas ce genre de matière, cela aurait été jugé trop fantaisiste haha ! Et l'utilisation de nos outils étaient sévèrement encadré.
Elle sourit gentiment avant de reprendre son récit. Mon école était au Japon, et en vérité, je ne suis venue ici m'installer que depuis très peu de temps ! Mais je m'y plais ! L'endroit regorge d'histoire, c'est presque...Magique ! Mahoutokoro était une école formidable, Kathleen eut la chance d'y faire quelque stage à l'époque, le cadre était magique ! Elle aurait adoré y aller, elle en était sure. La jeune femme espérait que son interlocuteur avait compris ses sous entendus et qu'il arrêterait de chercher dans ses souvenirs trop lointain... |
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 21/03/2023 à 03:53:11 - Modifié : 21/03/2023 à 03:56:08
A quelques heures près on est encore lundi donc ça passe (aa)
* Ils continuaient de jouer tous les deux, encore et toujours. L'astronome constatait bien que la Kye n'était pas décidée à l'aider pour qu'il retrouve son identité. En tout cas, elle n'y était pour autant pas complètement fermée étant donné qu'elle disséminait des indices, aussi sommaires qu'ils puissent être, dans des bribes de discussion. Il voyait parfaitement qu'elle essayait de feinter l'ignorance vis à vis de matière comme l'astronomie. Enfin, voir était un bien grand mot. Disons plutôt qu'il savait qu'elle feintait, mais il fallait avouer qu'elle jouer bien son rôle. La seule question qui se posait réellement reposait dans ces quelques termes : à quel moment déciderait-elle de lui fournir une ouverture ? Peut-être pas aujourd’hui, mais il ne s'avouait pas vaincu. Si son visage faisait transparaître une sorte d'amusement quand il la regardait ou l'écoutait, intérieurement, son cerveau était en ébullition, à la recherche du moindre lien qu'il pourrait faire. Il ne put d'ailleurs s'empêcher de placer une petite pique lorsqu'elle se mit à parler de l'astronomie en tant que matière fantaisiste, très certainement pour le titiller dans son égo. * - Oh vous savez Kathleen, on considère très souvent un enseignement comme fantaisiste lorsqu'on en saisit pas toute la complexité et l'étendue ainsi que l'influence qu'il peut exercer sur d'autres domaines. Et je vous comprends après tout, il s'agit d'un domaine bien particulier, mais pourtant passionnant ! * La remarque étant faite, il tilta également lorsque la "couturière" parla de Japon. Il n'y avait jamais été, mais avait correspondu avec quelques collègues professeurs sur place pour divers sujets. * - Le Japon vous dites ? Comme c'est marrant, je corresponds justement avec des collègues dans une institution sur place, il faut croire que les enseignements doivent différer d'un région à l'autre ... * En prononçant ces quelques mots, il faisait comme si les deux sorciers parlaient de deux écoles différentes, mais le Dresden savait pertinemment que Mahoutokoro était le seul établissement dont il était question. Repensant brièvement à la fin de l'intervention de la Kye, Toma décida d'embrayer sur une piste qu'il jugeait intéressant de creuser. * - Et donc vous avez fini par faire le déplacement jusqu'ici. Qu'est-ce qui a provoqué le déclic ? Vous aviez envie de changer d'air, de faire face à quelque de plus occidental ? Ou peut-être seulement de découvrir la magie d'un nouvel endroit ... |
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 12/06/2023 à 21:26:31 - Modifié : 08/08/2023 à 21:26:20 J'ai étudié la dragonologie en Europe, en Roumanie pour être précise puis après quelques mois d'enseignement ici, j'ai décidé de mener une vie plus...paisible si je puis dire.
Elle accompagna sa réponse d'un sourire amusée, elle qui venait de critiquer l'astronomie et la qualifier de "fantaisiste", enchainé sur la mention de "dragonologie" était définitivement un aveu de son appartenance au monde magique. Le monde magique était à la fois enfer et paradis, il offrait la possibilité de découverte infinie et représentait un puis de savoir dès lors qu'on s'approchait de près de ses disciplines, mais ce puis sans fond représentait un réel danger pour l'enivrement qu'il pouvait provoquer, l'excitation, l'exaltation que prodiguait le savoir; c'était détenir le pouvoir, et plus que ça, pouvoir l'imposer aux autres. Enseigner fut pour Kathleen compliqué, c'était une réelle mission, faire comprendre mais plus que ça, partager un savoir, un savoir qu'elle pourrait garder pour elle. Il y avait des méritants au savoir, et des non méritants. Et les adolescents étaient bien évidement bien trop auto-centrée pour se rendre compte de la valeur du savoir transmis, aussi, elle avait bien vite abandonné l'idée d'apprendre aux ignorants. Ceux qui savent, sauraient, ceux qui ne savent pas, dépendront de ceux qui savent. Le monde magique représentait l'enfer pour ceux qui veulent savoir, car à tout, il y a une limite ; morale, physique, métaphysique. Et devoir se plier à ses limites, c'est devoir se plier à des attentes d'une société, qui, dans un accord tacite fait confiance aux scientifiques qui se doivent dès lors d'être éthique dans leurs recherches contre un financement pour faire évoluer l'humanité. Le scientifique doit donc être éthique et oeuvrer pour tous. Inutile de dire que cet accord tacite semblait complètement débile à Kathleen. Ceux qui savent ont le droit de conserver leur savoir, et ont le droit de convoiter le savoir pour leur propre intérêt, pour faire évoluer les choses dans leurs sens. Pourquoi pas après tout ? Panem et circenses, Les ignorants ignorent tant qu'on leur donne du pain et des jeux, et Kathleen en profiterait, mais pour cela, elle devait quitter cette société aux normes restrictives et de plus en plus suspicieuse de l'autre. Vous semblez particulièrement intéressé par mon histoire personnelle... n'avez vous donc jamais ressenti le besoin d'une vie simple et coupée de toute...Fantaisie ? |
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Professeur
Auror Licorne Céleste Adulte
PJS de Wellan Glenn |
Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 08/08/2023 à 02:39:25 - Modifié : 08/08/2023 à 02:42:34
* Toma ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il vit celui de Kathleen. La discussion menait son cours, entre avancée dans un sens, recul et une avancée dans un autre. En somme, de l'extérieur, on aurait presque dit deux personnes qui se rencontraient et apprenaient à faire connaissance. Ce qui n'était pas totalement faux dans un sens étant donné qu'une des deux parties cachait volontairement son identité à l'autre.
Mais ce voile se faisait de plus en plus mince et les aveux à moitié cachés de la Kye vinrent confirmer ses pensées. Les pièces du puzzle se reconstituaient petit à petit et le Dresden était presque parvenu à une image complète et représentative de son souvenir. Il en avait conscience et elle aussi. Sur cet aveu semi-formulé, il partit donc du principe qu'il en savait assez pour la journée. Déciderait-elle un jour de se dévoiler plus entièrement à lui ? Peut-être. En attendant, il se décida de se soustraire de ce jeu de questions-réponses en ping pong et adopta une position plus simple. Moins d'analyse, plus de décontraction. A la dernière question qu'elle lui posa, il ne put alors s'empêcher de répondre, avec un sourire mi-amusé mi-mélancolique. * - Oh vous savez, j'aime simplement m'intéresser aux gens, à leur histoire et à ce qu'ils racontent. Donc pourquoi pas vous ? Un parcours atypique et exotique pique forcément la curiosité. * Il s'arrêta quelques secondes avant de reprendre, l'air pensif. * - Pour être honnête, je ne sais pas si la simplicité et l'absence de fantaisie sont les mots qui me viennent à l'esprit. J'ai surtout, et depuis toujours, cherché un endroit où je me sentirai à l'aise et accepté. Et si cela va de paire avec complication et action, ainsi soit-il, même si cela n'a pas toujours été le cas. Disons simplement que ... j'ai toujours cherché à fuir les cloisons mentales imposées par ma famille, ce qui m'a fait suivre le chemin que j'ai tracé. Et vous alors ? Des parents autoritaires et un environnement tyrannique, ou une petite enfance tranquille propice à un développement un tant soit peu normal ? * Il avait ponctué ses dernières interrogations d'un sourire amusé. Non pas qu'il veuille se moquer de son interlocutrice, bien au contraire, mais il avait volontairement exagéré le trait dans ses questions pour en savoir plus sur elle. Par simple curiosité. D'un autre côté, accepterait-elle de se livrer, avec le jeu auquel elle s'adonnait, ou lui délivrerait-elle certaines bribes d’infirmations ? * |
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Retraité
Adulte
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Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 27/10/2023 à 14:25:30 Un parcours atypique...Il ne pensait pas si bien dire... Ils se regardèrent, leurs yeux se rencontrant comme les étoiles dans un ciel sombre. L'éclat de sa jeunesse contrastait fortement avec l'obscurité de son âme. Kathleen portait les stigmates de la société, des marques invisibles gravées dans son esprit. La jeune femme ne pouvait s'empêcher de trouver de la contradiction dans les mots de Toma. À ses yeux, il incarnait l'homme de la société, un individu qui avait embrassé le conformisme, se laissant engloutir par les conventions et les compromis. Le sorcier parlait d'une voix assurée, exprimant sa satisfaction de vivre dans ce monde, ce chemin qu'il avait tracé où il se sentait accepté et à sa place. Ne se rendait il guère compte des cloisons mentales, imposé cette fois ci par la société elle même ? Dans ses yeux, on pouvait voir la lueur d'une révolte silencieuse, une flamme intérieure qui n'était pas encore complètement éteinte. Elle avait renoncé à la course effrénée vers le conformisme imposé par la société, embrasser l'éthique, les valeurs parfois trop individualiste et limitante de la société. Pour elle, la société était un endroit paradoxalement inhumain, une machine froide et indifférente qui broyait les rêves et les aspirations des individus dès lors qu'ils n'aillaient dans le sens de la majorité. En réalité, les deux était l'antithèse de l'autre, et pourtant, ils étaient liés par le désir de comprendre, de trouver un terrain d'entente. Le café sombre devint le théâtre de cette lutte intérieure, de cette confrontation entre deux visions du monde irréconciliables. Il avait évolué, rien n'allait à l'encontre des paroles de l'enfant qu'il était. Son discours était cohérent, et c'est de cela que Kathleen s'agaçait. À travers ce visage et ces mots mesurés, elle voyait à quel point elle, elle avait changé. Mes parents...
L'ex verte et argent plongea dans un silence réflexif, essayant de se rappeler tant bien que mal de leurs visages. Leurs vrais visages....Les souvenirs enfouis depuis deux décennies resurgissaient tels des spectres avides de revanche. La voix de sa mère, aigre et déraisonnable, qui la sermonnait sans relâche, l'accusant de tous les maux du monde. Le visage de son père, dur et intransigeant, qui régnait en maître absolu sur leur domaine, exerçant son autorité d'une main de fer. Mais aucun visage ne venait à son esprit. Seul les époux Kye venaient à son esprit. Kathleen avait choisi ses parents. Non point plus empreints de tendresse que leurs prédécesseurs, ils conservaient néanmoins une attitude respectueuse envers sa personne. Disons qu'ils ont toujours été présents pour moi et attentifs bien qu'ils n'étaient pas plus affectifs que cela
Elle sourit poliment, pensive de toutes les informations qu'il venait de lui communiquer et comment ces dernières résonnaient en elle. Avez vous trouvé cet endroit où vous vous sentiriez à l'aise et accepté ? Sa question, purement réthorique, était telle que, quand même le jeune homme l'eût acquiescée d'un "oui," elle n'y aurait vu que l'artifice d'une énième tromperie savamment ourdie. |
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Professeur
Auror Licorne Céleste Adulte
PJS de Wellan Glenn |
Titre : Re : Une lueur dans l'obscurité
Créé : 09/11/2023 à 21:33:43
* Toma ne pouvait s'empêcher de trouver sa propre situation contradictoire. Lui qui aimait parler sans filtre, sans langue de bois, sans faux-semblant, prenait ici une sorte de plaisir inavoué à jouer encore et encore avec la Kye. On aurait dit les deux pièces d'une danse, l'un attendant la passe de l'autre, pour relancer, poursuivre et jouer avec le flot de la conversation. Le mystère était de mise, s'amenuisant tout de même de plus en plus au fur et à mesure que la conversation s'écoulait. Il était intimement persuadé qu'il finirait par retrouver l'identité de la demoiselle, mais ce ne serait visiblement pas aujourd'hui. Des portes avaient été ouvertes, des cases mémoires retrouvées, mais le chemin liant ses pensées au nom exacte de la jeune femme n'était pas encore totalement balisé. Il ne lui fallait sans doute pas grand chose, mais l'aide viendrait à temps.
Lorsque Kathleen se mit à répondre au sujet de ses parents et de son enfance, elle sembla, peut-être pour la première fois depuis le début, hésiter. Elle qui affichait un masque d'assurance, le même que l'on montre à quiconque tente de nous déstabiliser ou juste de nous impressionner pour garder de la prestance, sembla pendant un cours instant plongée dans ses pensées. Ce simple changement de rythme, ce court arrêt, semblait relativement significatif. Et ses paroles vinrent confirmer l’impression du professeur lorsqu'elle poursuivit sa réponse. Toma ne pouvait pas dire qu'il se retrouvait totalement dans la situation de Kathleen, mais sur ce point, il devait admettre qu'il voyait nombre de similitudes. Le manque d'affection malgré la présence, il s'y retrouvait. * - Et bien, je crois que nous nous rejoignons au moins sur ce point. La tendresse et la démonstration d'affection n'ont jamais été les points forts de ma relation avec les parents. Mais j'imagine qu'on peut tout de même bien se construire à côté sans cela. * Il était évident que de simples éléments comme ceux-ci n'étaient pas entièrement révélateurs de l'éducation dont elle avait pu bénéficier très jeune. Mais Toma était tout de même ravi d'apprendre à connaître cette nouvelle Kathleen, ou peu importe son nom d'ailleurs, sous cet angle. Il en avait presque momentanément oublié son interrogation initiale, se laissant maintenant porter par la conversation et le jeu de ping pong qu'ils avaient tout deux rapidement initié. Alors qu'il voguait dans ses pensées pendant quelques secondes, écoutant d'une oreille distraite les bruits des rares passants qui circulaient encore à cette heure dans la rue, il finit par être rattrapé par la voix de Kathleen lorsqu'elle l'interrogea sur sur un élément qu'il venait juste d'évoquer. Avait-il trouvé son lieu, son cocon ? Là où il se sentait enfin complètement lui-même ? Comme il l'avait exprimé à la Kye, il avait tendance à penser que oui, même s'il n'était pas encore arrivé dans une situation où il aurait créé son foyer et où il se verrait rester jusqu'à sa mort. Néanmoins, dans l'état actuel des choses, sa situation lui plaisait. Changerait-elle suite à une rencontre ? C'était possible. Se sentirait-il plus à l'aise avec lui-même et avec les autres ? C'était impossible d'y répondre. L'astronome fut plongé dans un long moment de réflexion, examinant toutes ses idées et laissant alors leur discussion dans un long silence. Il finit tout de même par répondre, d'un air à la fois hésitant mais aussi souriant. Il se voulait positif. * - Très honnêtement, j'ai déjà commencé à l'évoquer juste avant mais, je dirai que ma situation actuelle me convient. Je ne saurai dire si j'ai trouvé l'endroit parfait, ni même si je vais y rester. Mais actuellement, je pencherai pour le oui. * Ne sachant absolument pas pourquoi ni quelle bête l'avait piqué, il décida brutalement de casser le rythme et de rompre cet danse emprise de mystère qu'ils avaient débuté à deux en parlant franc jeu, sans aucun filtre et le plus sincèrement possible. * - Et en parlant d'honnêteté, je dois vous avouer que cette discussion a été très amusante, mais je ne désespère pas à l'idée de savoir qui est cette petite fille que vous cachez. Ne vous méprenez pas sur mes intentions, il n'y a aucun reproche. Seulement une constatation. Je pense que nous seront amenés à nous revoir assez vite, j'aimerai tout de même que ma sœur ait la robe de mariée qu'elle mérite. En tout cas, quoi que vous pensiez savoir de moi l'issue de cet échange, je serai ravi de confirmer ou d'informer cela la prochaine fois. * Sur ces mots, il se leva de sa chaise et, regardant avec un dernier sourire la Kye, reparti en direction du château. Il lui adressa tout de même un dernier mot avant de poursuivre son chemin, en passant juste derrière sa chaise. * - Ce fut un plaisir de te retrouver, Kathleen. * Évidemment, il ne repartait pas de ce moment en ayant toutes les informations qu'il voulait, mais c'était déjà un pas vers la bonne direction. Le tutoiement de dernière minute était bien sûr volontaire, comme pour montrer qu'il voulait installer un début de proximité. Il ne restait plus qu'à déterminer ce que la Kye déciderait en retour. * |
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